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Robbie Earle a été un des tauliers de la terrible équipe de Wimbledon des années 90 avec 284 matchs disputés pour 59 buts marqués.
Blessé au pancréas en 2000, la fin de carrière de cet ancien international jamaïcain coincidait également avec la fin du Wimbledon FC en Premier League après quinze saisons sans interruption à martyriser les formations les plus huppées du "top flight" anglais. Quatre ans plus tard, le club allait être franchisé, délocalisé et offert à la ville nouvelle de Milton Keynes, à 77 km au nord-ouest de Londres. Un véritable vol ! Mais les fans de foot de ce quartier du sud-ouest londonien, orphelins de club, allaient refonder une structure et une équipe, l'AFC Wimbledon qui repartait du néant, remontait les échelons pour jouer actuellement en quatrième division anglaise, soit seulement une classe en dessous du club de Milton Keynes né des cendres du Wimbledon FC.
Robbie Earle vit actuellement aux USA où il est consultant pour la chaîne de télévision des Portland Timbers, une équipe de Major League Soccer.
Auparavant, Earle avait été consultant pour le grand groupe télé anglais ITV mais son contrat avait été rompu à l'issue de la Coupe du Monde 2010, pour une histoire de tickets de matchs qu'il avait donnés à des amis, lesquels les avaient revendus à des sponsors non autorisés.
Il y a 3 ans, jour pour jour, le 14 novembre 2008, Robbie accordait une entrevue au Guardian. Il racontait quelques anecdotes croustillantes à propos du "Crazy Gang". Ainsi surnommait-on le groupe de fous furieux qui composait l'équipe de Wimbledon !
"Nous avions l'habitude d'un rituel par lequel devait passer tout nouveau joueur arrivé au club : nous brûlions ses vêtements ou nous dégonflions les pneus de sa voiture ou quelque chose dans ce genre-là. Quand John Hartson a été signé pour 5 millions de livres, il a probablement pensé qu'il serait épargné ou peut-être qu'il ne savait rien à ce sujet - peu importe, il est arrivé dans un costume Armani et nous l'avons brûlé. Malheureusement quelques autres trucs dans le vestiaire étaient en flammes aussi, et nous avions dû appeler les pompiers".
"C'était juste notre façon de dire «nous sommes tous les mêmes ici-bas». Nous avons eu des gars qui avaient rejoint le club pour des transferts de plusieurs millions et d'autres qui étaient arrivés pour presque rien, mais tout le monde devait être solidaire, on était tous dans la même barque. Cet état d'esprit a aidé à jeter les bases de notre succès".
Sources :
http://www.guardian.co.uk/football/2008/nov/13/smalltalk-robbie-earlehttp://en.wikipedia.org/wiki/Robbie_Earle
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