jeudi 31 mai 2012

M.H.S.C. vintage 78-79

Nous continuons l'hommage au Montpellier Hérault SC et nous allons vous proposer dans les prochains jours, plusieurs séries "vintage" consacrées au club avec les meilleures photos d'époque, glanées sur le net ou dans nos magazines personnels.
Aujourd'hui, nous nous intéressons à la saison 1978-79. Montpellier vient d'accéder à la seconde division et redevient un club professionnel.


Saison 1978-79

"La Paillade : le dernier tremplin"
Article extrait de France football du 07/11/78 (après redécoupage de l'original puis redisposition)
(c) France Football & footnostalgie.free.fr & montpellierinteractif.com


Comme l'indique l'article de France Football du 7 novembre 1978, l'objectif affiché par Louis Nicollin pour cette saison 1978-79 était de terminer dans les équipes de tête, sans pour autant viser une montée qui aurait été prématurée. Le club venait d'accéder à la deuxième division, redevenait professionnel et l'équipe avait besoin de rodage et d'intégrer ses nombreux renforts parmi lesquels le gardien Malabave, Hopquin, Mayot, Baldassera, Furlan, Agostini, Ducuing et surtout l'argentin Hugo Curioni en attaque, tous des joueurs expérimentés de D2 et pour certains de D1.

Hugo Curioni sous la maille des Boca Juniors de 70 à 73
(wikipedia)

Curioni allait terminer meilleur buteur de l'équipe en championnat avec 17 réalisations en 33 matchs, devant Ducuing avec 14 buts en 33 matchs puis Edwige et Agostini avec 5 buts, Hopquin et Battaglione avec 3 buts, etc..

Entraîneur : Robert Nouzaret
Equipe type, saison 1978-79
(c) pailladins.free.fr

L'attaquant Agostini et le portier Malabave
(c) planetemhsc.free.fr

En coupe de France, Montpellier brillait en éliminant Nîmes puis Lyon, clubs évoluant en D1 puis tombait en huitièmes de finale face à Auxerre, futur finaliste de l'épreuve.
Le club finissait sixième du championnat après avoir été longtemps en course pour les barrages. A cette époque, la D2 comptait deux groupes et les deux champions étaient théoriquement promus directement tandis que les clubs classés second et troisième dans chaque groupe, s'affrontaient pour qu'il n'en reste qu'un, lequel jouait le 18ème de D1 en match aller-retour pour lui disputer sa place parmi l'élite.

Classement du MPSC au terme de la saison 78-79, source :


Images Panini de la saison 1978-79
(c) footnostalgie.free.fr & oldschoolpanini.com

(c) foot-nostalgie.free.fr & pailladins.free.fr

Louis Nicollin en mars 1979
(c) Le Parisien

Louis Nicollin lors du tirage au sort de la coupe de France, avec Francois Jouvenet, Michel Drucker et Anne-Marie Peysson (wikimedia)

Avignon gagnait à Montpellier pour le compte de la 31ème journée, le 7 mai 1979, coupure de presse d'époque - (c) footnostalgie.free.fr & montpellierinteractif.com

A quatre journées de la fin du championnat, le club était toujours en course pour la montée quand Avignon, rival direct pour la promotion lui rendait visite pour un match décisif. Suite à une bagarre générale à 0-0, Avignon marquait dans les derniers instants. La montée n'était définitivement pas pour cette saison.

On peut lire dans l'article ci-dessus : "Nous n'avions jamais vu autant de monde sur une touche, autant de cadres d'une équipe en un lieu réservé d'habitude aux seuls entraîneurs et remplaçants. Eh bien non ! ce M. Nicollin par exemple, avait tous les droits. Il promenait sa carrure de déménageur en col blanc sur toute la partie longitudinale du terrain, se permettant d'entrer fréquemment en jeu pour critiquer l'arbitre ou haranguer ses joueurs"
Un sacré loulou, ce Nicollin.

Avignon gagnait à Montpellier pour le compte de la 31ème journée, le 7 mai 1979, coupure de presse d'époque - (c) footnostalgie.free.fr & montpellierinteractif.com

Image extraite d'un numéro de France football du 07/11/78
(c) France Football & footnostalgie.free.fr & montpellierinteractif.com

Sources :

mercredi 30 mai 2012

Monti aimerait suspendre le championnat italien

"Super Mario" et ses banksters se substituant à Berlu et ses escorts
(c) Plantu / Le Monde

Alors que le foot italien est de nouveau troublé par une affaire de matchs truqués, le chef du gouvernement italien, le technocrate Mario Monti s'est permis une sortie médiatique qui n'a pas manqué de faire réagir.
"Super Mario" comme le surnomment ses plus ardents (et naïfs) supporters a ainsi déclaré :
"C'est particulièrement triste lorsqu'un monde qui devrait être l'expression des plus grandes valeurs - le sport, la jeunesse, l'esprit de compétition - s'avère n'être que triche généralisée, mensonge et démagogie. Ce n'est pas une proposition du gouvernement, mais je me demande si ce ne serait pas une bonne idée de suspendre ce jeu pour deux ou trois ans".

Il faudrait rappeler ce que les médias font insuffisamment voire pas du tout (et pour cause : dis-moi qui te finance et je te dirai qui tu "hais"), soit la carrière passée du successeur de Silvio Berlusconi.
Mario Monti fut consultant international pour la banque américaine Goldman-Sachs de 2005 à 2011. Rappelons qu'en 1999, la Grèce ne remplissant pas les critères d’entrée dans la zone euro, avait dû truquer ses chiffres et la filiale britannique de la Goldman Sachs lui avait vendu un système lui permettant de trafiquer son bilan. Et tant qu'à gagner sur les deux tableaux, la banque américaine n'oubliait pas non plus de spéculer contre la Grèce. La "firme" s'est aussi distinguée pour sa fabrication de produits dérivés financiers pendant la crise des subprimes.

Et c'est Monti qui ose nous parler aujourd'hui de valeurs et s'indigner de la triche généralisée ? du mensonge et de la démagogie ?
Ce qui revient un peu au même que de se faire traiter d'escroc par Bernard Madoff.

Le truculent président du club de Palerme, Maurizio Zamparini, a immédiatement réagi, en rappelant à Monti son bilan récent, ses devoirs et ce que rapporte le foot à l'Etat :
"Avant de dire que nous devons arrêter de jouer au football, il devrait penser à ses propres problèmes et à tout ce qu'il détruit et fait fermer avec ses lois. Monti fait la preuve de son ignorance parce que le football professionnel paie 800 millions d'euros à l'Etat chaque année".

Giancarlo Abete, le président de la Fédération italienne de football a également fait part de son désaccord, par le biais d'un communiqué : "Je comprends et partage l'amertume du président du Conseil Monti mais interrompre le championnat, ce serait humilier tout le football, pénaliser la majorité qui travaille honnêtement et ce serait aussi la perte de milliers d'emplois. Ce n'est pas une solution."


Sources :
http://tempsreel.nouvelobs.com/sport/20120529.REU7346/une-pause-dans-le-football-serait-bienvenue-dit-mario-monti.html
http://www.mirror.co.uk/news/uk-news/toxic-bank-goldman-sachs-web-763345
http://en.wikipedia.org/wiki/Mario_Monti
http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20120309trib000687366/quand-goldman-sachs-aidait-la-grece-a-tricher-pour-600-millions-d-euros-.html
http://www.liberation.fr/economie/0101620473-grece-goldman-prise-la-main-dans-le-sachs
http://fr.wikipedia.org/wiki/Goldman_Sachs

mardi 29 mai 2012

Start Kristiansand a retrouvé le sourire

(c) tv2.no

Hier après-midi, Start, le principal club norvégien de la ville de Kristiansand (cité de 80 000 âmes, tout au sud du pays) rencontrait le club de Bodø/Glimt en match avancé de la 9ème journée d'Adeccoligaen (deuxième étage du foot norvégien). Le club était tout sourire : il faisait une superbe journée ensoleillée et puis surtout le rond central de la pelouse de la Sør Arena avait été maquillé en bonhomme rieur (voir image ci-dessus). Le bonheur était à son paroxysme quand, au coup de sifflet final, l'IK Start disposait de Bodø/Glimt, un des principaux rivaux pour la montée, sur la marque de 3-0, dépassant son adversaire du jour au classement et se retrouvant leader du championnat avant les matchs de 18h.

Le club de Kristiansand est un habitué de l'ascenseur puisqu'il a obtenu 3 promotions pour 4 relégations sur les 13 dernières saisons. En 2005, alors qu'ils étaient promus en Tippeligaen (premier étage du foot norvégien), les joueurs de Start avaient même failli être champions, terminant seconds à une unité seulement de Vålerenga, une des équipes d'Oslo. Le club avait connu la gloire dans les années 70-80 avec deux titres de champion de Norvège en 1978 et 1980, de même que terminant régulièrement sur le podium, en 3ème place lors des années 1973, 1975, 1979, 1983, 1984 puis 1991 et 1992.
L'IK Start mérite d'évoluer au premier niveau, ne serait-ce que pour son stade de la Sør Arena, d'une capacité de 14 563 spectateurs, qui est des plus beaux et des plus modernes de Norvège. Il fut inauguré le 15 avril 2007.

La magnifique Sør Arena à Kristiansand
(c) ikstart.no

Sources :

lundi 28 mai 2012

Mirandés et la réserve du Real promus en Segunda


Le premier tour des play-offs de la d2/b (troisième étage du foot ibérique) a livré son verdict.
Euskerra, notre fan de foot espagnol, nous livre ses analyses et commentaires.
Evoquons tout d'abord les finales ayant opposé les champions des 4 groupes :

Le Real Madrid B (ou Real Madrid Castilla) n'a pas fait dans le détail. Il a atomisé Cadix contre toute attente :
3-0 à l'aller (2 buts de Joselu dont un d'une talonnade superbe et l'autre de Mosquera) dans un Ramon Carranza chaud bouillant (15 000 spectateurs) et 5-1 au retour au Di Stefano (Jesé, Mosquera 2 fois, Joselu et Morata / De Coz).


La réserve du Real retrouve la d2/a cinq ans après et ouvre la voie à l'équipe C pour la montée en d2/b après que ceux-ci se soient débarrassés de Villaralbo (1-0/4-1). En 1/2, ils vont affronter Marbella. Match aller en Andalousie.
Il faut noter qu'entre le match aller et le retour, Jesé a eu le temps d'aller en Italie qualifier les -19 ans espagnols pour l'Euro de la catégorie concernée en marquant un but contre la sélection locale (victoire 2-1 de la Rojita).



L'autre finale a vu l'équipe sensation de la saison, Mirandés sortir l'Atletico Baleares. Les héros de la coupe ont remporté le match aller 1-0 dans leur stade Anduva plein (5 500 personnes) grâce à un but de Mujika. Le retour s'annonçait difficile dans un Estadi Balears bien rempli (8 500 spectateurs) et il le fut. L'équipe locale a bien dominé le match mais Pablo Infante ouvrait le score sur pénalty. Les locaux égalisaient par le colombien Bryan Angulo mais voyaient leurs efforts anéantis par l'expulsion de leur défenseur Martin puis par le but contre son camp de David Sanchez.
Les 1/2 finalistes de la Copa del Rey montent pour la première fois en d2/a après 85 ans d'histoire. Pablo Infante termine d'ailleurs meilleur buteur de la coupe du Roi avec 6 buts. Messi aura été meilleur buteur de la Liga avec 50 buts et de la Ligue des Champions avec 14 buts mais il laisse ce titre au joueur de Miranda de Ebro.
Le Real Madrid B et Mirandés s'affronteront à partir du week-end prochain pour le titre de super champion de d2/b.
Cadix et Atletico Baleares ont encore une balle dans le barillet. Ils seront reversés dans des play-offs avec les gagnants des 1/4 de finale de barrages ayant opposé les équipes des 4 groupes qui se sont classées entre la seconde et la quatrième place à l'issue de la saison régulière.



SD Ponferradina
(c) as.com

Ces 1/4 de finale de play-offs ont valu leur pesant de cacahuètes.
Les matchs se sont certes avéré fermés mais on ne peut pas dire qu'ils ont manqué de suspense.
-Dans la confrontation Jaen-Ponferradina, les andalous ont remporté la première manche 2-1 (Samuel csc et Javi Lopez / Acoran) dans un stade de la Victoria plein (9 000 personnes) mais au retour au Toralin à Ponferrada devant 7 500 personnes, les léonais ont renversé la vapeur pour s'imposer 2-0 (Mateo et Yuri).
-Albacete était mal embarqué après le 1-1 de l'aller dans son Carlos Belmonte (8 112 spectateurs) (Adria/Iban Espadas) mais il a su arracher la victoire au retour sur la pelouse d'Orihuela 1-0 grâce à un but de Fleky contre son camp à la grande déception des 4 000 spectateurs locaux.
-L'Eibar de 'Manix' Mandiola devra recommencer l'an prochain. Il n'a pas su renverser le 1-0 de l'aller encaissé à Lugo (4 000 personnes), oeuvre de l'argentin Belencoso. A Ipurua poussé par 2 616 basques, malgré un bon match, ils se contentèrent du 0-0.
-L'autre club basque d'Amorebieta est lui aussi passé tout près. Tenu en échec à l'aller 1-1 (Alberdi/Copi) devant ses 2 000 fidèles, il a bien cru avoir fait la différence au match retour, dans le Municipal de la Linea de la Concepcion (8 000 spectateurs) quand Munozgurren avait ouvert le score mais le doublé d'Ocana (dont un but sur pénalty) a tout mis par terre.
-le choc inattendu entre Huracan et Lucena a été le plus serré : 0-0 à l'aller dans le petit stade de Manises dans la banlieue de Valence (2 000 spectateurs) et rebelote au retour près de Cordoue (3 000 spectateurs). La différence s'est faite aux pénalties : 4 à 2 pour les locaux (1 raté à 2).
-Enfin, l'affiche entre Badalogne et Tenerife a vu les catalans dominer le premier round dans leur stade (3 000 personnes) mais se montrer incapables de concrétiser par une victoire. Score final de 1-1 (Goikotxea/Zazo). Tenerife s'est montré bien meilleur au retour où, dans une belle ambiance (13 500 spectateurs) il s'est imposé proprement 3 à 1 (Victor Bravo, Aridane et Chechu Flores / Ceballos). Le match était diffusé en direct sur TV Canarias et il est vrai que l'ambiance était impressionnante et le match assez intéressant.

Tirage au sort des 1/2 finales :
Albacete-Cadix
Lugo-Atletico Baleares
Linense-Tenerife
Lucena-Ponferradina


Ce premier épisode des play-offs donne les enseignements statistiques suivants :
- 33 buts en 16 matchs soient 2 par match
- 103 500 spectateurs soient 6 500 par match.
Si on veut comparer les 4 groupes de d2/b, on note que toutes les équipes du groupe 1 sont encore en lice (Real Madrid B, Tenerife, Albacete et Lugo), qu'il en reste 3 du groupe 4 (Cadix, Linense et Lucena), 2 du groupe 2 (Mirandés et Ponferradina) et 1 seule du groupe 3 (Atletico Baleares). On peut dire, comme on pouvait l'imaginer que le groupe 1 est le plus relevé et que le plus faible est le groupe 3.

Pour information, Saragosse B et Palencia gardent leur place en d2/b et les 9 équipes suivantes les rejoignent dans la catégorie : Noja, Prat, Constancia, Marino, Ourense, Arroyo, SD Logroñes, Caudal et Loja.



Un étage au-dessus, saluons le Deportivo La Coruña qui retrouve la Liga BBVA un an après l’avoir quittée et conforte son statut de roi de l'ascenseur : c'est la 7ème fois qu'il remonte un an après une descente.
Le match de la montée contre Huesca (2-1) s’était passé dans une ambiance énorme (35 000 fans en délire).
Vendredi dernier, la finale de la Copa del Rey était diffusée sur la TVE. Belle déception pour l'Athletic qui revit la malédiction de 1977. Deux finales perdues 3-0, cela fait mal mais l'équipe est jeune et a le potentiel pour rebondir.

dimanche 27 mai 2012

M.H.S.C. vintage 77-78

Nous continuons l'hommage au Montpellier Hérault SC et nous allons vous proposer dans les prochains jours, plusieurs séries "vintage" consacrées au club avec les meilleures photos d'époque, glanées sur le net ou dans nos magazines personnels.
Aujourd'hui, nous nous intéressons à la saison 1977-78. Montpellier est remonté en troisième division depuis une année et après une bonne huitième place lors du précédent exercice, les héraultais ambitionnent la seconde division.


La Mosson en 1978
(c) montpellierinteractif.com

Saison 1977-78

Avec Fleury di Nallo en fin de carrière et Pierre dell'Oste qui n'avait pas fourni le rendement attendu lors de la saison précédente (8 buts en 22 matchs), Montpellier revoyait complètement son attaque en conservant néanmoins Jean-Marc Valadier (6 buts pour Montpellier la saison passée) pour lui associer Joël Battaglione (en provenance de Cannes), Eric Edwige (attaquant originaire de Guyane, en provenance du SCO d'Angers), Christian André (originaire de la Martinique, en provenance de Béziers) ou encore le jeune Thierry Tur.

Joël Battaglione
(c) mhscfoot.com & planetemhsc.free.fr

Entraîneur : Robert Nouzaret
Equipe type, saison 1977-78
(c) pailladins.free.fr

Battaglione allait inscrire 15 buts en 24 matchs de championnat (plus un en coupe de France), Edwige en marquait 9 pour 23 matchs disputés (plus 3 en coupe), 7 pour Thierry Tur en 17 matchs (plus un en coupe), 6 pour Valadier en 30 matchs (plus 3 en coupe) et 6 également pour Christian André en seulement 13 matchs. La relève de Fleury di Nallo était assurée (lequel allait disputer six matchs ultimes et inscrire un tout dernier but à Pont-de-Chéruy lors de la 3ème journée, victoire 1-3 des montpelliérains).

(c) planetemhsc.free.fr

(c) footnostalgie.free.fr

Malgré que le défenseur central expérimenté Jean-Pierre Betton (205 matchs disputés pour Nîmes de 64 à 74, essentiellement en première division) se casse la jambe en milieu de saison et mette un terme à sa carrière, Montpellier allait réussir une superbe saison et terminer le championnat à la seconde place avec 38 points (16v./6n./8d.), derrière la réserve de Nice et obtenir ainsi sa promotion en seconde division ! 

Classement du MPSC au terme de la saison 77-78, source :

Robert Nouzaret et Louis Nicollin, heureux de monter en D2 !
(c) hors.jeu.free.fr

Une joie immense pour Loulou Nicollin avant bien d'autres
(c) hors.jeu.free.fr

(c) footnostalgie.free.fr

Sources :
http://pailladins.free.fr/historique/77-78.html
http://planetemhsc.free.fr/Photos/photos77-78.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Montpellier_H%C3%A9rault_Sport_Club
http://www.mhscfoot.com/liste-saisons/saison-1977-1978
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_joueurs_du_Montpellier_HSC
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Pierre_Betton

samedi 26 mai 2012

Sheffield Utd et la malédiction des finales de play-off


Sheffield United est maudit. Le club en est à sa 4ème participation à une finale de play-off pour accéder à une division supérieure et à chaque fois, il échoue et sans inscrire le moindre but. Cet après-midi, les hommes de Danny Wilson n'ont pas failli à la règle en s'inclinant aux tirs au but en finale de play-offs pour remonter en Championship (D2 anglaise) et sans inscrire la moindre réalisation au cours des 120 minutes de jeu.

Les stats "poisseuses" des Blades :

Finale des play-offs pour la montée en Premier League :
Saison 1996-97 : Crystal Palace - Sheffield Utd 1-0 (old Wembley)
Saison 2002-03 : Wolverhampton - Sheffield Utd 3-0 (Millenium Stadium)
Saison 2008-09 : Burnley - Sheffield Utd 1-0 (new Wembley)

Finale des play-offs pour la montée en Championship :
Saison 2011-12 : Huddersfield - Sheffield Utd 0-0 (8-7 aux t.a.b.) (new Wembley)

Ce match s'est disputé cet après-midi, dans le nouveau Wembley, devant 52 100 spectateurs (approximativement 60% de fans de Sheffield Utd mais les suuporters d'Huddersfield faisaient au moins autant de bruit).
C'était une partie avec un jeu véritablement "à l'ancienne" avec de multiples longues balles de part et d'autre. Les deux équipes ne se déployaient jamais complètement, conservant ainsi une bonne assise défensive.

En 1ère mi-temps, des occasions des deux côtés mais rien qui ne mette en danger les deux gardiens. Jordan Rhodes, l'homme aux 40 buts cette saison, est bien surveillé et maitrisé par la défense de Sheffield United.

Dès l'entame de seconde période, à la 46ème minute, Danny Ward arrivait à s'infiltrer et le joueur d'Huddersfield Town enroulait une frappe depuis l'entrée gauche de la surface des Blades qui terminait sur la barre ! Le portier Simonsen était resté immobile.
Premier carton jaune de la partie à la 61ème minute pour Higginbotham pour un dur challenge sur Lowton, en milieu de terrain. Pas d'erreur, on est bien en Angleterre. Sur d'autres pelouses continentales, les cartons auraient déjà été distribués par demi-douzaine.
A la 76ème, très bon tir du milieu offensif irlandais Stephen Quinn à l'entrée de la surface, qui flirte avec le poteau droit des buts d'Huddersfield.
82ème minute : corner pour Huddersfield. Cafouillage dans la surface de Sheffield. Le gardien est battu mais Michael Doyle parvient à éviter le but en déviant sur la ligne. Nouveau corner et nouvelle panique dans la surface des Blades qui parviennent à se dégager. La minute suivante, nouvelle offensive d'Huddersfield, tête de Jordan Rhodes qui passe de peu à côté du second poteau des rouge et blanc.
85ème minute : chandelle dans la surface d'Huddersfield et Chris Porter s'impose de la tête mais il met à côté.

Ce sont les premières prolongations en finale des play-offs pour la montée en Championship, depuis 2006.
92ème : De nouveau Porter qui place une superbe tête au second poteau, le ballon est dévié par une autre tête d'un défenseur d'Huddersfield.
105ème minute : Quinn slalome dans la défense d'Huddersfield, se jouant de 5 défenseurs, il frappe violemment en plein centre des buts mais le gardien est sur la trajectoire et il parvient à repousser. Il a fallu attendre 105 minutes de jeu pour que Sheffield United ait enfin l'opportunité de cadrer un tir !

Seconde mi-temps des prolongations :
108ème : Gary Roberts (entré à la 79ème) sert Alan Lee (qui venait d'entrer 10 minutes plus tôt) et l'attaquant irlandais expérimenté (34 ans en août prochain) allume les buts mais le gardien de Sheffield Utd est sur la trajectoire et il repousse.
A ce moment-là, Dean Hoyle, le président d'Huddersfield est debout et il se prend la tête à deux mains.
111ème : coup franc aux 35 mètres, consécutivement à une faute sur Jordan Rhodes. Tir dans la boite et tête de Roberts qu'un défenseur des Blades repousse sur la ligne. Sheffield United mène efficacement le contre et Damien Johnson est obligé de faucher un joueur des Blades, à la limite de la surface. Il concède un carton jaune et un coup franc dangereux pour Sheffield. Williamson gache complètement cette chance.

Après 120 minutes, c'est la loterie des pénalties et Huddersfield a été verni au niveau du tirage au sort. Ils obtiennent le droit de tirer en premier et dans les buts proches de leurs supporters.
Malgré cela, les joueurs d'Huddersfield allaient manquer leurs trois premiers tirs au but et Sheffield United est une équipe véritablement maudite. Ne pas en profiter relève de la faute professionnelle ou de la malédiction. Voici, schématiquement, un résumé de cette séance de tirs au but :

Huddersfield : X X X O O O O O O O O
Sheff United : X O X X O O O O O O X

On en était à 7-7 après que les 10 joueurs de champ aient exécuté leur tir et c'était au tour des onzièmes hommes, autrement dit les deux portiers, de s'affronter.
Alex Smithies, le portier d'Huddersfield, remplit cette tâche inhabituelle pour un gardien puis c'est au tour de Steve Simonsen, le portier de Sheffield United : il craque et la met au-dessus de la barre !
Huddersfield Town remontera donc en Championship (seconde division) après 11 ans d'absence.
Sheffield United devra végéter au moins une saison supplémentaire en League One (troisième étage du foot anglais).

Sources :
http://forum.wiziwig.eu/threads/74161-15-00BST-16-00CET-Huddersfield-Town-v-Sheffield-United-League-1-Play-Off-Final?p=1488852
http://en.wikipedia.org/wiki/Huddersfield_Town_F.C.
http://en.wikipedia.org/wiki/Sheffield_United_F.C.

vendredi 25 mai 2012

M.H.S.C. vintage 76-77

Nous continuons l'hommage au Montpellier Hérault SC et nous allons vous proposer dans les prochains jours, plusieurs séries "vintage" consacrées au club avec les meilleures photos d'époque, glanées sur le net ou dans nos magazines personnels.
Aujourd'hui, nous nous intéressons à la saison 1976-77. Montpellier est remonté en D3 et pousse pour atteindre la seconde division.


Saison 1976-77

Pour cette promotion en D3, Louis Nicollin faisait venir son ami d'enfance Robert Nouzaret, le débauchant de son poste d'entraîneur-joueur de l'Arago Sports Orléanais, pour en faire son nouveau coach.
Robert Nouzaret avait déjà joué précédemment à Montpellier, de 1970 à 1972 quand le club s'appelait encore le Montpellier Littoral SC (avant la fusion avec l'AS Paillade en 1974). Comme joueur, il était surtout connu du grand public pour ses 5 saisons sous la maille de l'Olympique Lyonnais en tant que milieu de terrain puis comme défenseur, de 1964 à 1969, avec une coupe de France remportée en 67 puis une saison passée aux Girondins de Bordeaux (69-70). Robert Nouzaret est un homme réputé pour son fort tempérament mais aussi pour sa franchise et ses qualités humaines. L'alter-ego de Louis Nicollin, en somme.

En tant que joueur, Nouzaret avait déjà du caractère et il était "dur sur l'homme" !
(c) allezredstar.com / GV 2000

Coach Nouzaret et son milieu de terrain Mama Ouattara, cette saison-là.
(c) planetemhsc.free.fr

Louis Nicollin renforce l'équipe avec les arrivées de deux anciens nîmois : le portier Landi et le stoppeur Betton, un jeune espoir en provenance de l'AS St Martin, Valadier, et un attaquant, Dell'Oste. Le club est rebaptisé Montpellier Paillade Sport Club (MPSC), la particule Littoral est ainsi abandonnée.

(c) footnostalgie.free.fr

Après un excellent début de saison, les résultats deviennent moins bons et le MPSC termine à la 8ème place du championnat.


Classement du MPSC au terme de la saison 76-77, source :

Entraîneur : Robert Nouzaret
Equipe type, saison 1976-77
(c) pailladins.free.fr

La fin de saison de l'équipe est marquée par le décès du gardien, Louis Landi, des suites d'un accident de voiture en juin 1977.

Le moustachu Louis Landi dans ses oeuvres
(c) thevintagefootballclub.blogspot.fr / Le Courrier de l'Ouest

Louis Landi dit "Luigi" avait été le portier du Nîmes Olympique, de 1962 à 1976, vice-champion de France en 1972.

Louis Landi (1941-1977)
(c) oldschoolpanini.com

En coupe de France, les héraultais se distinguent en éliminant l'OM de Bracci, Zvunka, Beretta, Emon et Flores, en 32ème de finale. L'entraîneur marseillais, Arribas, avait qualifié le MPSC d'équipe "de vieux", ce qui avait surmotivé les papys héraultais mais à la dernière minute, c'est un jeune joueur, Valadier, qui marquait le but victorieux. Arribas était viré deux jours après.

Le 13/02/77, Montpellier éliminait l'OM en 32ème de finale de la coupe de France, à Alès, au stade de la Prairie, par 2 buts à 1. (c) footnostalgie.free.fr

(c) leparisien.fr

L'attaquant pailladin Fleury di Nallo face au défenseur phocéen Michel Baulier
(c) pailladins.free.fr

Fleury di Nallo, alors âgé de 34 ans était moins prolifique que les saisons passées mais il inscrivait tout de même 6 buts en 21 matchs de championnat et 2 buts en 5 matchs de coupe de France :

(c) planetemhsc.free.fr

(c) planetemhsc.free.fr

Sources :
http://pailladins.free.fr/historique/76-77.html
http://planetemhsc.free.fr/Photos/photos76-77.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Montpellier_H%C3%A9rault_Sport_Club
http://www.mhscfoot.com/liste-saisons/saison-1976-1977

jeudi 24 mai 2012

M.H.S.C. vintage 74-76

Nous continuons l'hommage au Montpellier Hérault SC et nous allons vous proposer dans les prochains jours, plusieurs séries "vintage" consacrées au club avec les meilleures photos d'époque, glanées sur le net ou dans nos magazines personnels.
Aujourd'hui, nous allons nous intéresser au tout début du club. Nous sommes le 1er juin 1974 et le football à Montpellier se porte mal. Pour espérer un renouveau, les dirigeants de l'époque fusionnent le Montpellier Littoral SC et l'AS Paillade pour devenir le Montpellier la Paillade Sport Club Littoral (MPSCL). Le club quitte le stade Richter et déménage au stade de la Mosson, petit stade du quartier de La Paillade.

La Mosson en 1974
(c) montpellierinteractif.com

Mais la fusion ne booste pas les résultats et la saison 1974/75 démarre très mal. Après 5 journées, le Montpellier la Paillade Sport Club Littoral est dernier de son groupe de division d'honneur et a encaissé notamment une lourde défaite à domicile 0-5 contre l'Indépendante Pont-St-Esprit. Dans le même temps, à Montpellier, la Formation Sportive de Nettoiement, d'un certain Louis Nicollin, vient de réaliser de belles performances sportives en étant finaliste de la coupe de France corporative au printemps 1974.

À l'instigation d'un journaliste du Midi Libre, Carlo Llorens, un rapprochement a lieu entre Louis Nicollin et les dirigeants du MPSCL. Les négociations sont cependant difficiles, les dirigeants issus du MLSC reprochent à Nicollin d'avoir débauché certains de leurs joueurs. Après un premier refus de Loulou car on ne lui propose que le poste de responsable des festivités, le comité directeur démissionne et Nicollin accède à la co-présidence aux côtés de Roger Prouget. Nicollin dissout son équipe corporative et "transfère" ses joueurs au Montpellier la Paillade Sport Club Littoral. Le club fait alors une spectaculaire remontée et se maintient en finissant huitième de son groupe de division d'honneur. Louis rachète ensuite le club à Jean Thévenet pour 400 000 francs.

(c) pailladins.free.fr & footnostalgie.free.fr

Classement du MPSCL au terme de la saison 74-75, source :

Jean Balekita en action
(c) planetemhsc.free.fr

Entraîneurs : André Cristol assisté de "Youye" Favre et d'André Dumont
Equipe type, saison 1974-75
(c) pailladins.free.fr

Bernard Gasset et Louis Nicollin
(c) planetemhsc.free.fr



Saison 1975-76


En 1975, Louis Nicollin réalise son premier coup d'éclat en faisant signer Fleury di Nallo, l'ex-petit prince de Gerland, et ami d'enfance de Loulou. Le MPSCL se classe alors premier du groupe sud-est de division d'honneur. Fleury Di Nallo termine meilleur buteur du groupe avec vingt et un buts.

Di Nallo
(c) planetemhsc.free.fr

Classement du MPSCL au terme de la saison 75-76, source :

Mais la première place ne suffit pas pour être promu et un barrage pour l'accession doit se dérouler en matchs aller-retour sur terrains "neutres" contre le champion du groupe est, Hyères FC. Après un match aller perdu 2-1 à Toulon, c'est à Lunel que Montpellier arrache la montée dans les dernières secondes grâce à un but de Serge Delmas devant 4 000 spectateurs en délire, qui envahissent la pelouse : La Paillade monte en troisième division. Le club se fait également remarquer en coupe de France en atteignant les 16èmes de finale où il s'incline face à l'US Dunkerque.

6 juin 1976 : la Paillade de Fleury di Nallo monte en D3
(c) hors.jeu.free.fr

(c) pailladins.free.fr & footnostalgie.free.fr

Entraîneurs : André Cristol puis "Youye" Favre
Equipe type, saison 1975-76
(c) pailladins.free.fr

Le milieu de terrain ivoirien Mama Ouattara, une autre très bonne recrue, au même titre que Di Nallo. Vice-champion de France avec Nîmes en 1972, il disputait une coupe d'Europe puis atteignait la demi-finale de la coupe de France 1973 avec les nîmois. Non conservé dans leur effectif, il s'engageait avec Montpellier en 1974 avec qui il allait remonter toutes les divisions.
(c) planetemhsc.free.fr

(c) footnostalgie.free.fr

D'autres saisons à revivre bientôt !

Sources :