mardi 30 avril 2013

Un avant-goût de finale de Conference



Nous nous téléportons aujourd'hui 30 années en arrière pour assister aux meilleurs moments d'un derby gallois en troisième division anglaise (actuelle League One) de fin de saison 1982-83.
Newport County poussait pour monter en seconde division (actuelle Championship) et retrouver ainsi leur meilleur niveau qui fut celui atteint avant la seconde guerre. Ils échouèrent pour trois points et dans les années qui suivirent, le club en proie à des difficultés financières, allait connaître divers relégations consécutives.
Leur adversaire de l'époque était Wrexham, un autre club gallois au destin assez similaire. Il s'agit du plus vieux club gallois, fondé en 1864. Wrexham joua quelques saisons en seconde division anglaise (actuelle Championship) fin 70-début 80. Ils ont essentiellement joué en troisième et quatrième division anglaise et disputé plusieurs coupes des coupes, du fait de leur statut de club gallois, atteignant même les quarts de finale de cette compétition européenne en 1975-76, alors qu'ils évoluaient en 3ème division, s'inclinant de peu contre Anderlecht. Tout comme Newport County, des difficultés financières les amenèrent à tomber au classement et se retrouver encore de nos jours, hors de la Football League (les 4 premières divisions anglaises).

Newport et Wrexham croiseront de nouveau le fer dimanche prochain à Wembley, en finale des play-offs de Conference (la 5ème division anglaise, mi amateure, mi pro) en vue de remporter le dernier ticket pour remonter enfin en Football League.
D'autres gallois, ceux de Swansea et Cardiff se disputeront des derbys en Premier League, la saison prochaine. Une division majeure que ces deux clubs avaient déjà connu avant les années 2010, leur histoire s'étant généralement située dans des divisions supérieures à celles de Newport et Wrexham qui sont des villes avec une population moyenne de 145 000 et 130 000 habitants, respectivement. Swansea en compte 239 000 tandis que Cardiff est la plus peuplée des quatre avec 346 000 habitants (861 000 si l'on compte la zone urbaine).

Comme un avant-goût du match de dimanche, nous vous proposons donc de suivre ce derby fort sympathique entre Newport et Wrexham, disputé il y a 30 ans, jour pour jour. Newport était en course pour la montée et ils devaient absolument battre leur homologue gallois. Ce qu'ils firent par un clinquant 4-0. On se délectera du second but issu des suites d'une chandelle balancée depuis le centre du terrain et puis notons la présence dans les rangs de Newport, d'un jeune John Aldridge, le serial-buteur irlandais qui allait ensuite faire parler la poudre à Oxford de 1984 à 1987 puis à Liverpool jusqu'en 1989 puis à la Real Sociedad jusqu'en 1991 et enfin à Tranmere jusqu'en 1998, en tant qu'entraîneur-joueur puis comme entraîneur seulement jusqu'en 2001, sans oublier ses performances en équipe nationale d'Irlande.

Sources :
http://en.wikipedia.org/wiki/Newport_County_A.F.C.
http://en.wikipedia.org/wiki/John_Aldridge

lundi 29 avril 2013

Quand Dortmund en prenait douze !



En Allemagne, s'il y a bien un club qui a marqué les années 70, c'est Mönchengladbach. Ils remportèrent tous leurs titres de champion de Bundesliga (5 au total) durant cette décennie : 1970, 1971, 1975, 1976 et 1977. Ils furent vice-champions en 1974 et 1978, vainqueurs de la coupe d'Allemagne en 1973, vainqueurs de la Coupe de l'UEFA (ancêtre de l'Europa League) en 1975 et 1979, finalistes de cette même coupe en 1973 et 1980 de même que finalistes de la Coupe des Champions (ancêtre de la Champion's League) en 1977.

Le 29 avril 1978, il y a pile 35 ans, ils étaient à égalité de points à une journée de la fin, avec le leader Cologne mais accusaient sur eux, un déficit de 10 buts au goal-average. Seule solution : mettre un méga gros carton à leur adversaire de l'ultime journée :  le Borussia Dortmund. Et c'est ce que firent les joueurs de Gladbach en collant 12 pions à Dortmund ! (en vidéo ci-dessus) Mais hélas pour eux, Cologne s'imposa dans le même temps 0-5 à Hambourg contre St Pauli, préserva son goal-average pour trois buts et remporta le championnat 1977-78.

Les effectifs :
M'Gladbach : Wolfgang Kleff - Berti Vogts, Hans-Jürgen Wittkamp, Wilfried Hannes - Horst Wohlers, Christian Kulik, Herbert Wimmer (c), Carsten Nielsen - Karl Del'Haye, Jupp Heynckes, Allan Simonsen (Ewald Lienen 77') Entr. Udo Lattek
Dortmund :  Peter Endrulat - Amand Theis, Werner Schneider, Lothar Huber,  Herbert Meyer - Burkhard Segler, Miroslav Votava, Hans-Joachim Wagner,  Manfred Burgsmüller (c) - Wolfgang Frank,  Peter Geyer - Entr. Otto Rehhagel
Au Rheinstadion devant 38 000 spectateurs.
Buts :
Jupp Heynckes  1', 12', 32', 59', 77'
Carsten Nielsen  13', 61'
Karl Del'Haye  22', 66'
Herbert Wimmer  38'
Ewald Lienen  87'
Christian Kulik  90'


Demain, en Ligue des Champions, le Real Madrid aura besoin de mettre 3-0 à Dortmund pour atteindre la finale de cette compétition et on nous dit un peu partout que c'est une mission quasi-impossible pour les madrilènes alors que ce n'est après tout que le quart de ce qu'avait réalisé Mönchengladbach, trente-cinq ans plus tôt ?

Sources :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Borussia_M%C3%B6nchengladbach
http://en.wikipedia.org/wiki/Borussia_M%C3%B6nchengladbach_12%E2%80%930_Borussia_Dortmund

dimanche 28 avril 2013

Du temps des hommes fiers



Quand le blogueur de l'Express écrivait à l'occasion du décès de Margaret Thatcher que sans son action, la Premier League "serait restée la première division anglaise, avec du kick and rush, de la baston, des hommes fiers, du foot cottage, de la pop culture. Une Angleterre rock, seventies, et éternelle", c'était très exagéré mais la formule était belle et c'était avec plaisir que nous la rééditons.
Aussi, aujourd'hui, nous nous téléportons 40 ans en arrière au temps des "hommes fiers" pour revivre les meilleurs moments d'un derby londonien entre West Ham et Arsenal.

Notez que le West Ham des années 2010 sous la houlette de Sam Allardyce répond assez à la définition précitée avec une équipe très irlando-britannique, du jeu long, de la baston, etc.. mais quand un jour, Big Sam quittera le club pour une raison ou pour une autre et qu'il sera remplacé par Di Canio, Pochettino, Mancini ou même Rodgers, alors West Ham ressemblera à ce qu'est devenu Arsenal depuis l'ère Wenger : un club vidé de ses anglais, plein de techniciens internationaux brevetés et de pleureuses en tout genre.

Retour sur un derby entre hommes fiers qui ne pleurnichaient pas quand ils prenaient des coups avec dans les rôles principaux :
West Ham : Ferguson - McDowell, Lampard, Bonds, Lock, Moore, Lutton, Best (Ayris), McDougall, Brooking, Robson Entr. Ron Greenwood
Arsenal : Wilson - Rice, McNab, Storey, Kelly, Simpson, Armstrong, Ball, Radford, Kennedy, George (rempl. Marinello) Entr. Bertie Mee

A Upton Park, devant 37 366 spectateurs.

Buts :
Ray Kennedy (0-1)
John Radford (0-2)
Trevor Brooking (1-2)

Sources :
http://blogs.lexpress.fr/le-pop-corner/2013/04/08/thatcher-cetait-aussi-du-foot/
http://www.11v11.com/matches/west-ham-united-v-arsenal-28-april-1973-82084/

samedi 27 avril 2013

AFC Wimbledon sauve sa peau

Wimbledon se maintient en Football League !
C'est l'invasion de la pelouse du Cherry Red Records stadium

AFC Wimbledon revient de loin. Relégables à l'aube de l'ultime journée de League Two (4ème étage du foot anglais), les Dons ont difficilement battu Fleetwood Town sur la marque de 2 buts à 1.
Le Cherry Red Records stadium (anciennement Kingsmeadow avant son sponsoring) comptait 4 738 spectateurs pour l'occasion et l'invasion de la pelouse par les fans ne s'est pas fait attendre, dès le coup de sifflet final après près de 8 minutes d'arrêts de jeu qui semblaient une éternité.
Wimbledon était pourtant relégable à la mi-temps du match (0-0) mais les Dons avaient l'énorme avantage de rester maîtres de leur destin car dans le même temps, Dagenham recevait York, deux équipes avec respectivement un et deux points d'avance au coup de sifflet initial, ce qui faisait qu'en cas de victoire, Wimbledon allait forcément terminer au classement devant une de ces deux équipes.

Gary Alexander a délivré les Dons à l'heure de jeu (1-0) d'une tête dans la surface de Fleetwood mais trois minutes plus tard, Andy Mangan égalisait (1-1) et replongeait les Dons dans le doute et virtuellement hors de la Football League. Fort heureusement, pour son 100ème match sous le maillot des sud-londoniens, Jack Midson leur offrait la victoire à la 71ème (2-1) suite à un pénalty accordé par l'arbitre, consécutivement à une faute de Rob Atkinson sur Curtis Osano.
Le score n'allait pas bouger et Wimbledon pouvait souffler. Ils ont eu très chaud mais terminent la saison à la 20ème place avec 53 points.

Les deux grands perdants du jour sont les équipes d'Aldershot, dernier avec 48 unités et le Barnet d'Edgar Davids, 23ème et avant-dernier avec 51 points.
Pourtant, la semaine passée, Barnet avait remporté à l'arraché (1-0) son ultime match à domicile à Underhill contre Wycombe et on pouvait penser que le maintien était dans la poche.
Après des sauvetages miraculeux réussis lors des 4 saisons précédentes avec un total compris entre 46 et 48 points, ils sont relégués cette fois-ci avec 51 points. Rarement la course au maintien ne s'était disputée si haut dans une division qui ne concède pourtant que deux relégations. Davids n'est vraiment pas verni.
Barnet descend donc après 8 saisons passées à cet étage mais il faudra compter sur eux la saison prochaine pour tenter d'y revenir. Le futur d'Aldershot est en revanche beaucoup plus incertain avec des difficultés financières et une probable banqueroute.

Plus haut dans le classement, il faut saluer les promotions de Port Vale et Rotherham qui rejoignent Gillingham à l'étage supérieur. Les équipes qui disputeront les play-offs pour obtenir le quatrième ticket pour la League One sont dans l'ordre : Burton Albion, Cheltenham, Northampton et Bradford.

En League One, c'était également l'ultime journée et sans surprise, Scunthorpe (malgré sa victoire sur Swindon), Portsmouth, Bury et Hartlepool vont descendre d'un palier. L'agonie de Portsmouth se poursuivra donc en League Two.
Dans le haut du classement, Doncaster réussit à s'imposer sur la pelouse de Brenford dans les arrêts de jeu et termine champion et promu. Si Brentford l'avait emporté, Doncaster aurait dû se contenter des play-offs, c'est dire si la fin de championnat était serrée. Cette opposition entre deux prétendants à la montée directe, lors de l'ultime journée, avait fait les affaires de l'équipe de Bournemouth, déjà promue à l'aube de la dernière journée. Bournemouth n'a pu faire mieux que 0-0 sur la pelouse de Tranmere et se fait dépasser au classement dans les arrêts de jeu par Doncaster qui remporte le titre de champion de cette division. Néanmoins, Bournemouth est promu et c'est bien là l'essentiel.
Les quatre barragistes pour disputer le dernier ticket seront dans l'ordre : Brentford (probablement très démoralisé), Yeovil, Sheffield United (à la dérive totale) et Swindon (en perdition depuis que Paolo di Canio ne les coache plus).

En Championship (second étage du foot anglais), c'était la 45ème et avant-dernière journée. Wolverhampton a 9 orteils trois-quart en League One avec 51 points et 3 unités de retard sur le premier non relégable. Les Wolves ont perdu à domicile contre Burnley (1-2) et lors de la dernière journée, ils se rendront à Brighton (coaché par Gus Poyet et en position de barragiste pour la montée en Premier League). Autant dire que c'est cuit et qu'ils vont subir leur seconde relégation consécutive.
Hull City a manqué une belle occasion de retourner en Premier League en s'inclinant 2-0 sur la pelouse de Barnsley, une équipe en lutte pour le maintien. Hull n'a plus qu'un point d'avance sur Watford, avec un moins bon goal-average que les hommes de Gianfranco Zola et pour l'ultime journée, Hull recevra Cardiff, champion et déjà promu donc forcément quelque peu démobilisé mais dans le même temps, Watford recevra Leeds qui n'a plus rien à espérer cette saison. Let's wait and see ...

Sources :
http://t.co/6rCNSLCFob
http://www.bbc.co.uk/sport/0/football/22228968

vendredi 26 avril 2013

Quand Bastia butait sur le grand van Beveren



Nous remontons le temps de 35 ans pour assister aux meilleurs moments de la finale aller de la coupe de l'UEFA 1977/78 entre le Sporting Club de Bastia et le PSV Eindhoven.
Le stade de Furiani était particulièrement boueux en ce 26 avril 1978 mais les corses ne manquaient pas d'inspiration. Ils enchaînaient les occasions mais ils tombèrent ce soir-là sur un Jan van Beveren au sommet de sa forme et absolument invincible.

Le portier hollandais était dans sa trentième année. Il est reconnu comme ayant été un des meilleurs gardiens néerlandais de l'histoire mais il lui fut préféré Jan Jongbloed lors du Mondial 74 en Allemagne, où les Pays-Bas échouèrent en finale contre l'Allemagne (1-2) à Munich.
Il est décédé il y a un peu moins de deux ans, le 26 juin 2011 dans son habitation de Beaumont au Texas. Il avait en effet terminé sa carrière dans la NASL, le championnat des USA de l'époque et il y était demeuré.

Le portier bastiais, Pierrick Hiard, n'était pas mal non plus dans ce match avec quelques arrêts décisifs, qui permettaient au Sporting de conserver leurs chances pour le match retour.
Hélas, deux semaines plus tard, le 9 mai 1978, le PSV l'emporta 3-0 avec un van Beveren de nouveau hermétique.

Les effectifs :
SEC Bastia : Pierrick Hiard - André Burkhard, Charles Orlanducci, André Guesdon, Jean-Louis Cazes - Claude Papi, Félix Lacuesta (François Félix 55'), Jean-François Larios - Johnny Rep, Merry Krimau, Yves Mariot. (Entraîneur : Pierre Cahuzac)
PSV Eindhoven : Jan van Beveren - Adrie van Kraay, Kees Krijgh, Huub Stevens, Ernie Brandts, Jan Poortvliet - Willy van der Kuijlen, Willy van de Kerkhof, Gerrie Deijkers - René van de Kerkhof, Harry Lubse. (Entraîneur : Kees Rijvers)

Arbitre : Dušan Maksimović (Yougoslavie)
Au stade Armand-Cesari, à Furiani, devant 15 000 spectateurs.

Sources :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Coupe_UEFA_1977-1978
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jan_van_Beveren
http://www.rtl.be/sport/football/footballbelgique/221404/football-pays-bas-deces-de-l-ancien-gardien-de-l-equipe-nationale-jan-van-beveren

jeudi 25 avril 2013

Le Metalist n'est pas en toc





Cette vidéo fait le tour de la toile. Nous cédons à la tentation de vous la poster.
Elle est issue du championnat ukrainien, lors d'une opposition entre le Metalist Kharkov et le Chernomorets Odessa. Depuis quelques saisons, le championnat ukrainien s'est enrichi de nombreux joueurs étrangers dont des sud-américains. Le but incroyable montré en vidéo ne pouvait être que l'oeuvre d'un sud américain voire d'un joueur espagnol. Dans certains championnats, il est en effet coutumier de tenter de tromper le gardien adverse de très très loin. C'est souvent le cas dans les championnats brésilien, argentin, espagnol, etc.. Cela l'est moins dans des championnats plus pragmatiques comme les championnats anglais et français.

Les ukrainiens ont donc eu la chance de voir une réalisation "venue d'ailleurs". Juste après avoir encaissé un but, le numéro 10 du Metalist, le brésilien Cleiton Ribeiro Xavier, 30 ans, ancien joueur de Palmeiras, Figueirense et Internacional, marquait directement sur le coup d'envoi, profitant de l'inattention relative du gardien d'Odessa.
Pourquoi s'embêter à faire 40 000 passes pour scorer quand un seul tir peut suffire ?

Source :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cleiton_Ribeiro_Xavier

mercredi 24 avril 2013

Loulou lance le derby Lyon - St Etienne

(c) francefootball.fr

Pour ceux qui en auraient douté, Louis Nicollin tient la grande forme.
Sur Radio Scoop, l'un des médias de l'Olympique Lyonnais, le président au long cours du Montpellier Hérault a allumé St Etienne et plus encore, son arrière droit, François Clerc. A réécouter sur ce lien :
http://www.radioscoop.com/media/aud/131721.mp3

Louis Nicollin - qui est également lyonnais de coeur - revenait sur la victoire des Verts en Coupe de la Ligue et s'exprimait sur le derby Lyon - St Etienne de dimanche prochain :
"Si je suis franc, je dirais que ça m'a fait un peu chier, voilà c'est tout. Ils n'ont gagné que la Coupe de la Ligue, il faut être gentil. Enfin, on n'en fait pas des champions pour autant. A mon avis, y a pas de match, dimanche. C'est bien déjà, ils font l'Europa Cup, qu'est-ce-qu'ils veulent de plus encore, soyons gentils".

Loulou réagissait durement à la déclaration de François Clerc qui avait confié que le succès de samedi dernier, avec le maillot vert sur les épaules "avait plus de piment qu'avec celui de Lyon" :
"Euh, vous lui dîtes que je ne connais pas ce type, c'est un mange-foule et un mange-merde, voilà, c'est tout".


Réponse de l'intéressé ce soir-même après le match en retard St Etienne - Ajaccio : "Je suis un peu étonné car je ne le connais pas. Quand je ne connais pas quelqu'un, je ne me permets pas de l'insulter. Je ne sais pas pour qui il se prend car lorsque l'on est président de club, on a un devoir de réserve. Je n'ai jamais discuté avec cette personne et je ne me permet pas de l'insulter comme cela (...) Après, je ne suis pas trop surpris quand même car il insulte ses joueurs ou ses entraîneurs. Qu'il s'occupe de Montpellier. Mais entre nous, il me traite de mange-merde mais c'est lui qui en a le plus mangé et cela se voit".

Il est en revanche bien sûr et certain que les supporters lyonnais apprécieront à sa juste valeur la déclaration (de merde) de Clerc de samedi dernier sur son ancien club, et qu'il aura l'accueil qu'il mérite à Gerland.
Rappelons que l'intéressé fut lyonnais de 1997 à 2010 et n'est stéphanois que depuis cette saison.

Sources :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Clerc
http://www.rtl.fr/actualites/sport/football/article/traite-de-mange-merde-par-louis-nicollin-francois-clerc-lui-retourne-le-compliment-7760780555
http://www.radioscoop.com

mardi 23 avril 2013

Brett Ormerod sévit toujours

Ormerod sous la maille de Blackpool

Ce soir, outre le choc Bayern - Barça (qui fut surtout un choc pour les catalans voire ... dans les catalans), il y avait un vrai match d'hommes, en Conference (5ème étage du foot anglais). Il s'agissait du premier play-off aller pour la montée en Football League et y accompagner le club de Mansfield, promu le week-end dernier en tant qu'équipe championne. Les gallois de Wrexham (5ème du championnat) recevaient les Harriers (busards) de Kidderminster (2ème), une ville proche de Birmingham et non loin du Pays de Galles.

En championnat, Kidderminster restait sur un bilan incroyable de 16 victoires, 1 nul et 1 défaite depuis le 29 janvier 2013 et avec un meilleur début de saison où ils enchainèrent les défaites, nul doute qu'ils auraient obtenu leur billet direct pour l'étage supérieur à la place de Mansfield.
Wrexham avait renoncé depuis quelques matchs à contester la première place et s'était préparé à disputer les play-offs.
Ce soir, cela s'est vu. Wrexham était bien prêt, surmotivé, agressif, tandis que Kidderminster était méconnaissable, hésitant et totalement passif en première période. Les joueurs rataient leurs centres et la plupart de leurs gestes techniques quelque peu élaborés.

Sur la pelouse, nous avons vu deux équipes aux styles très opposés. Des locaux qui jouaient la longue balle, les longues touches, un football rentre-dedans avec quelques joueurs d'expérience des niveaux supérieurs (Ormerod, Adebola, Artell, Stephen Wright et le player-manager Andy Morrell). En face, Kidderminster, une véritable équipe de "kids" qui répondaient bien dans le domaine aérien mais qui pratiquaient un football tout en passes courtes qui n'aboutissait pas à grand chose car à l'approche de la surface de Wrexham, les gallois leur court-circuitaient systématiquement toutes trajectoires.

L'arbitrage fut assez moyen avec une main de James Vincent qui aurait dû valoir un pénalty pour Wrexham en début de match mais l'homme en noir ne broncha pas.
Les gallois ouvraient le score au moment idéal, durant les arrêts de jeu de la première mi-temps, grâce à un superbe centre de Brett Ormerod, ancien attaquant au long cours de Southampton et Blackpool pour une tête, dos au but, de David Artell, défenseur expérimenté prêté par Northampton (1-0).
A la reprise, Kidderminster obtient un bon coup franc. Sur le contre, Ormerod est lancé sur une longue balle et malgré ses 36 ans, il s'insère entre deux jeunes défenseurs des Harriers et les prend de vitesse. Au dernier moment, il s'effondre dans la surface, soit par l'action d'un des défenseurs qui le collait ou parce qu'à bout de souffle ? L'arbitre ne donne rien et cette fois, il a probablement raison.
A la 56ème minute, Kidderminster fait une rare incursion dans la surface de Wrexham et Martin Riley commet l'erreur de vouloir chiper la balle dans les pieds de Malbon, ce qu'il parvient à faire mais tout en embarquant Malbon dans le même temps. L'arbitre qui avait oublié un pénalty pour Wrexham en début de match, n'oublie pas de le siffler cette fois-ci pour les Harriers et Gash égalise à la 56ème, contre le cours du jeu (1-1).
Kidderminster est ensuite davantage présent dans le jeu mais procède essentiellement par contres. Wrexham continue de pilonner, de jouer en rentre-dedans et concède pas mal de fautes et quelques cartons jaunes.
A la 84ème minute, Gowling commet une faute sur Brett Ormerod, dans la surface de réparation. L'arbitre siffle cette fois-ci un pénalty en faveur des locaux que Neil Ashton transforme (2-1).
Wrexham va souffrir en fin de match mais tenir le score et ce, après près de 5 minutes d'arrêts de jeu.

La partie retour aura lieu dimanche prochain sur la pelouse de Kidderminster. Le vainqueur jouera en finale de ces barrages, l'équipe qui remportera le duel dans l'autre play-off qui va opposer d'autres gallois, ceux de Newport face à l'équipe de Grimsby Town.
Avec Cardiff et Swansea en Premier League, si un des deux clubs gallois rejoignait la Football League, ce serait une saison extraordinaire pour le football gallois.

lundi 22 avril 2013

Louis Nicollin choisit Jean Fernandez



Ce n'était plus qu'un secret de polichinelle. Louis Nicollin a dévoilé aujourd'hui le nom du successeur de René Girard à la tête du MHSC : il s'agira de Jean Fernandez.
Pour l'occasion, Loulou recevait la charmante Hélène Archilla de France 3 Languedoc-Roussillon pour une entrevue dans son mas de Marsillargues, en compagnie du futur entraîneur. (en vidéo ci-dessus)

Même si Jean Fernandez reste sur un échec à Nancy, il effectua en préalable 5 bonnes années à Auxerre (dont une participation à une Ligue des Champions, saison 2010-2011) ainsi que de bons passages à Metz, Sochaux, Lille, Nice, Cannes entre autres, et bien entendu divers périodes à l'Olympique de Marseille.
Il est réputé pour ses qualités de formateur et de détecteur des jeunes. Il a participé à l'éclosion des Zidane, Ribéry et Maoulida entre autres.
Fernandez est avant tout un passionné, tout comme Loulou Nicollin. Ces deux-là devraient bien s'entendre.

Sources :
http://languedoc-roussillon.france3.fr/2013/04/22/pourquoi-jean-fernandez-louis-nicollin-repond-239159.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Fernandez

dimanche 21 avril 2013

Suarez, l'enragé qui dérange

(c) zenfs.com

Luis Suarez a beau être un buteur prolifique, il n'en est pas moins un joueur problématique pour ses comportements anormaux.
Très irritant par ses simulations permanentes au sein d'un championnat qui tolère difficilement les truqueurs et les plongeurs professionnels, suspendu la saison dernière pour propos racistes à l'encontre de Patrice Evra, il a encore fait fort cet après-midi contre Chelsea en mordant Branislav Ivanovic à la 73ème minute du match. (voir photo ci-dessus).
Vu en image, c'est à se demander s'il est mort de faim ou vampirisé ? Cette attitude est-elle le fait d'une folie naturelle ou la conséquence de l'absorption de produits interdits ?

Suarez n'en est pas à sa première morsure sur un terrain de foot puisqu'il avait fait de même dans le championnat hollandais, à l'époque où il évoluait à l'Ajax :



Le hollandais Otman Bakkal qui jouait alors au PSV, n'a certainement pas oublié.
En marquant à la 96ème minute du match pour arracher un nul (2-2) à domicile aux dépens de Chelsea, le goleador de Liverpool nous a montrés qu'il était également un joueur de premier plan mais son talent ne saurait excuser ses comportements inadmissibles et répétés.
Au cas où les instances du football anglais ne le suspendraient que pour un ou deux matchs voire pas du tout, nous aurions bien là la preuve ultime que la Premier League est définitivement une grosse machine à fric sans la moindre éthique, où, quand il s'agit d'un joueur anglais de second plan comme Joey Barton, il est facile de lui coller 12 matchs de suspension pour une mini bagarre de rien du tout, tandis que s'il est question d'une star du foot mondial, on fermerait les yeux ?
Affaire à suivre. Merci à Dirty-tackle.

Sources :
http://www.sofoot.com/suarez-fait-mal-a-chelsea-168837.html
http://sports.yahoo.com/blogs/soccer-dirty-tackle/luis-suarez-bites-branislav-ivanovic-second-time-bitten-164952953--sow.html

samedi 20 avril 2013

Sam Allardyce assume le jeu long

Big Sam chez les Hammers
(c) So Foot

En Angleterre, les journalistes bien-pensants (99% de la presse outre-Manche) ont pour habitude de traquer les coachs qui prônent de temps en temps, le "jeu à l'ancienne", autrement dit la longue balle encore appelée "kick and rush".
Avec une Premier League de plus en plus mondialisée et donc des équipes où on peut rapidement compter le nombre d'anglais dans le onze de départ, la longue balle est évidemment tombée en désuétude. D'autant que même des clubs de bas de tableau comme Sunderland ou Southampton, anciens bastions du kick and rush, sont respectivement entraînés par Di Canio et Pochettino alors n'espérez plus y voir autre chose que de la petite passe, sauf quand c'est le gardien qui dégage.

Deux clubs résistent encore au mondialisme footballistique : Stoke City et West Ham United. En ce qui concerne ces derniers, c'est seulement depuis l'arrivée de Sam Allardyce comme entraîneur que le club joue régulièrement "à l'ancienne".
Parmi ceux qui approuvent le jeu long, il y a deux types de coachs : celui qui assume et celui qui nie les faits.
"Big Sam" a choisi d'assumer tout en précisant bien que le jeu long n'est qu'une option parmi d'autres. Sur le média Sky Sports, il s'en explique :
"Je ne vais pas contredire cette réputation, je l'ai acceptée il y a des années. Je n'encouragerai personne à se laisser coller cette étiquette car une fois que vous l'avez, elle ne vous quitte pas.
Cette perception est véritablement fausse parce que si nous en sommes là où nous sommes, c'est parce que nous avons divers plans tactiques. (...) Pour certaines parties, il faut jouer un style direct. Cela cause à l'adversaire de réels problèmes. Manchester United a joué la longue balle contre nous mercredi dernier mais tout le monde a choisi de ne pas le voir. Même qu'ils peuvent pratiquer un meilleur style direct que nous car ils ont de meilleurs passeurs".
Voilà qui est dit.

Source :

vendredi 19 avril 2013

Pas de relance pour Montpellier

Le chien de Carlos Valderrama

Montpellier est passé tout près de revenir dans la course à l'Europe et les derniers espoirs du MHSC se sont définitivement envolés ce soir. En battant Lyon en match avancé de la 33ème journée de Ligue 1, ils auraient pu revenir à 5 points de leur adversaire du soir de même qu'à seulement trois encâblures de St Etienne et Nice et à deux de Lille. 
Après une première mi-temps à l'avantage de Lyon et une concrétisation par Lisandro Lopez (0-1) à la demi-heure de jeu, les héraultais égalisaient sur un exploit personnel de Belhanda peu avant la pause (1-1).
La seconde mi-temps fut totalement montpelliéraine avec des Cabella et Stambouli lumineux. En toute fin de partie, Charbonnier manquait une première balle de match en plaçant une tête de peu à côté des buts lyonnais. Vers la 89ème, Montpellier continuait le siège des buts des gones et dans un vent de panique, le portier lyonnais Vercoutre déviait la balle sur son poteau !
Lyon réussissait à survivre puis après deux minutes d'arrêt de jeu, Gourcuff tirait l'ultime corner de la partie autorisé par l'arbitre. La balle était envoyée dans le paquet puis repoussée hors de la surface. Clément Grenier n'étant pas marqué, il avait le temps de préparer sa reprise et il fusillait parfaitement Jourdren (1-2).

Ce match rappelle étrangement celui contre l'Olympiakos à la Mosson, en début de saison et la défaite subie dans les arrêts de jeu contre les grecs, malgré une bonne domination montpelliéraine.
René Girard tient bien ses troupes, il organise bien le jeu mais il manque à Montpellier un buteur aussi efficace que le fut Giroud lors de l'année du titre et peut-être que Charbonnier finira dans les deux prochaines saisons par atteindre un rendement proche. La défense héraultaise doit progresser mais il faut avant tout au MHSC le buteur qui tuera les matchs comme à la bonne époque de Giroud. Ce soir, il y avait la place pour l'emporter 2-1.

Quant à René Girard, il est dommage que Loulou Nicollin veuille s'en séparer et qu'il n'ait même pas de proposition de la part de clubs majeurs. Alors il se veut fataliste :
"Je commence à me faire vieux, 60 balais, je m'investis beaucoup, ça use beaucoup, donc je m'aperçois qu'on n'a pas toujours le retour. Mais c'est penser à mon avenir dans la sérénité, c'est à dire que je n'ai pas envie de m'emmerder, même si le football reste quelque chose de compliqué. J'ai encore du peps, donc je vais attendre ça avec beaucoup de tranquillité. Pas de contact particulier. Il n'y a rien de fait. Après on verra ... Déjà, j'ai remis des récompenses au tournoi René Girard à Vauvert. Je sais que le FCV serait ravi de m'accueillir. Donc voilà, je suis tranquille, je sais qu'au moins je pourrai tailler mes oliviers. Je vais laisser faire. On va voir un petit peu ce qui va se passer, si il y a des choses qui me conviennent. Et si ça ne me convient pas, et bien je resterai tranquille pendant une saison, et peut-être jusqu'à la fin de mes jours, voilà, c'est tout" (source : franceinfo.fr).

Vous êtes supporter de Montpellier ou plus simplement MHSC-friendly ? Régalez-vous des posts plein d'humour et de lucidité du blog www.pailladdiction.com et vous retrouverez certainement le sourire !

jeudi 18 avril 2013

Le péno le plus pourri de tous les temps



Voici une vidéo qui fait actuellement le tour de la toile. Difficile de ne pas la poster tant elle prête à rire.
La scène se passe au Brésil, dans le championnat de 3ème division de la ville de São Paulo. L'América São Paulo affrontait le club de Votuporanguense, dimanche dernier. Ces derniers l'ont emporté 2-0 et pour cause !
Quand il s'agit de mettre un péno au fond, l'América éprouve les plus grandes difficultés. Parvenir à frapper le ballon serait déjà un bon début pour l'infortuné Pilo.
Et dire que les brésiliens véhiculent l'image de joueurs surdoués techniquement (à part peut-être Brandão) on peut dire que Pilo brise un mythe.

mercredi 17 avril 2013

Valse avec Walters



Nous remontons 20 années dans le temps pour revoir un but phénoménal inscrit par Mark Walters, le 17 avril 1993 contre Coventry City. Le milieu de terrain de Liverpool filait balle au pied puis pris d'une inspiration divine, Walters mettait un petit coup de patte magique pour décocher un tir très surprenant.
Merci à penangkia99 pour avoir posté cette vidéo sur le média Youtube.

mardi 16 avril 2013

Le Geordie qui murmurait à l'oreille du cheval



Après l'humiliation subie dimanche dernier lors du derby contre Sunderland (0-3), certains supporters de Newcastle avaient décidé de semer le trouble dans les rues de leur ville.
La police montée est intervenue et 27 arrestations ont été enregistrées parmi les "Geordies". Dans la vidéo ci-dessus, on assiste à une scène assez incroyable : un fan de Newcastle visiblement bien imbibé attend de pied ferme le policier à cheval et il se met à décocher un violent coup de poing à l'animal.
Voulait-il vérifier la qualité de la viande qui lui sera servie plus tard dans ses lasagnes ? Nul ne le saura car il a aussitôt été ceinturé et mis à terre par un policier.
Merci à Dirty Tackle.

lundi 15 avril 2013

Le festival Pop Robson



Bryan Stanley Robson plus connu comme "Pop" Robson est un ancien attaquant anglais qui a évolué notamment à Newcastle, Sunderland, West Ham et Carlisle, de 1962 à 1984. A ne pas confondre avec Bryan Robson, le charismatique milieu de terrain de Man Utd.
Nous nous transportons aujourd'hui 35 ans en arrière pour revivre les meilleurs moments d'un match de championnat de premier niveau anglais entre West Ham et Derby County, le 15 avril 1978.
Pop Robson marque deux des trois buts des Hammers dont le premier d'une sublime tête plongeante.

Les effectifs :
West Ham : Ferguson - Martin, Taylor, Green, Lampard, Brush, Curbishley (Otulakowski), Brooking, Robson, Cross, Holland (coach : John Lyall)
Derby : Middleton - Langan, Todd, Nish, McFarland, Buckley, Powell (Bartlett), Rioch, Masson, Daly, George (coach : Tommy Docherty)

Du beau monde côté Hammers, avec Frank Lampard senior, Alan Curbishley, Trevor Brooking ...

A Upton Park, devant 25 424 spectateurs.
Buts : Pop Robson / David Cross / Pop Robson.

Sources :
http://en.wikipedia.org/wiki/Pop_Robson
http://www.11v11.com/matches/west-ham-united-v-derby-county-15-april-1978-84356/

dimanche 14 avril 2013

Un agneau parmi les renards



Nous repartons vers une petite série "vintage" pour les prochains jours. Non pas que l'actualité footballistique ne propose rien à se mettre sous la dent, bien au contraire, mais les faits étant défavorables à la quasi-totalité des clubs que nous supportons, nous ne nous étendrons donc pas sur ce qui nous déçoit voire nous inquiète.
Retour 20 ans en arrière pour suivre le meilleur d'un match de "division one" (second étage du foot anglais) entre Leicester et Millwall, à Filbert Street, le 14 avril 1993.
Les Foxes avaient corrigé les Lions de Millwall par 3-0, bien que réduits à dix après leur seconde réalisation, suite à un pétage de plomb mémorable de Steve Agnew qui montrait aux londoniens qu'il était tout sauf un agneau.
On voyait également dans ce match, le portier américain Kasey Keller balayer un attaquant de Leicester, à la limite de la surface, ce qui lui aurait probablement valu un rouge 20 ans plus tard.
Keller a arrêté sa carrière en 2011. Il participa à quatre coupes de monde (1990, 1998, 2002 et 2006). Il est marrant de le revoir à cette époque avec une longue et épaisse tignasse.

samedi 13 avril 2013

Les derniers hooligans anglais



L'Angleterre du football en a terminé avec le hooliganisme, en ce qui concerne la Premier League mais le phénomène demeure au sein de quelques clubs des divisions inférieures.
Millwall est un de ceux-là et peut-être le plus réputé pour cela.
On attendait au tournant les supporters du club londonien à l'occasion de la 1ère demi-finale de Cup disputée cet après-midi à Wembley et on n'a pas été déçu.

L'équipe de Millwall évolue en Championship, second étage du foot anglais et elle a logiquement été battue par Wigan, 18ème de Premier League sur le score de 2-0, même si l'on attendait plus de férocité de la part des "Lions" de Millwall.
Les joueurs n'ont pas été au rendez-vous mais hélas, certains de leurs supporters l'ont bien été. Vers la fin du match, ils se sont battus entre eux et ont affronté les forces de l'ordre.
Bilan : 4 policiers légèrement blessés, 11 arrestations et des poursuites qui seront engagées contre les fautifs après examen des vidéos prises par les caméras de surveillance. Le club londonien s'est dit prêt à collaborer avec les autorités et à exclure à vie, les responsables.

Comme on peut le voir dans l'extrait ci-dessus, certains supporters des Lions ont le visage ensanglanté suite aux coups de bâton reçus de la part des policiers et puis on voit un grand malin qui ramène avec lui le chapeau d'une policière, tombé durant les échauffourées. Il se croit intelligent en dissimulant ce "trophée" sous ses habits, sauf que les caméras l'ont filmé en gros plan et qu'il ne devrait pas tarder à être retrouvé et sanctionné.
Pendant ce temps, on voit qu'une petite fille est en pleurs mais était-ce bien la place d'une enfant pour un évènement de cette importance quand on sait la présence de hooligans parmi les supporters de Millwall ?

Roberto Martinez, le coach de Wigan a déclaré après la partie : "Vous ne voulez pas de ça dans une partie. Je ne l'ai pas vu, c'est une minorité mais cela laisse un mauvais goût"

Source :
http://www.supersport.com/football/fa-cup/news/130414/Eleven_arrests_in_Millwall_end

vendredi 12 avril 2013

La vuvuzela haineuse



Comme l'expliquait Félix dans Le Père Noël est une Ordure, si vous n'avez jamais tapé votre femme avec un marteau, c'est parce que vous n'êtes pas bricoleur. Dans la vidéo ci-dessus, tournée lors du récent match au sommet du championnat d'Afrique du Sud entre Kaizer Chiefs et Golden Arrows, on comprend que taper sur un arbitre avec une vuvuzela ne peut arriver qu'en Afrique du Sud, là et là seulement où les supporters l'ont adoptée (espérons qu'elle ne s'exportera jamais !).
Cette trompe en plastique a non seulement la vertu de casser remarquablement les oreilles mais elle sert aussi à tout supporter mécontent de l'arbitrage et désireux de faire entrer certaines vérités dans la tête de l'arbitre (sic) ...

jeudi 11 avril 2013

Loulou, Mapou et ... Cahuzac


Herrera, Charbonnier, Mapou, tout le monde en prend pour son grade avec Loulou.
Le président du MHSC compare même les commissions de l'impressario de Mapou avec les revenus des placements financiers de l'ex-ministre Cahuzac ...

Un entretien récent à visionner ci-dessus. Merci à L'Equipe.
http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Nicollin-herrera-est-une-feignasse/362010

mercredi 10 avril 2013

Les bien-pensants de Yahoo! Foot



Les quatre bien-pensants de Yahoo! Foot : Denis Balbir, Pascal Praud, Thierry Clopeau et Alexandre Delpérier débattaient récemment de Joey Barton suite aux propos insultants tenus par ce dernier sur twitter à l'encontre de Thiago Silva. Le thème était : "Joey Barton a-t-il encore sa place à l'OM ?" Vidéo ci-dessus.

La bande des quatre se montrait scandalisée que Barton ait qualifié le joueur du PSG de "gros" et de "transsexuel" sur le média twitter mais ils ne se privèrent pas d'insulter à leur tour Barton.
En 7 minutes, ils ont ainsi qualifié Joey Barton :
"un âne, un zozo, un boulet, bête, mauvais, abruti, imbécile, raciste, homophobe, sale crétin ..."
Pas mal pour des gens tellement tolérants qui ont en horreur l'insulte ?

Il n'est pas interdit de penser que la bande des quatre de Yahoo! Foot a voulu venger leur ex-confrère Pierre Menes (également en mal avec Barton sur twitter il y a quelques semaines) qui faisait partie de la maison jusqu'à son départ pour Canal + l'année dernière.
Praud en a même appelé à suspendre Barton jusqu'à la fin de la saison !

Denis Balbir nous a gratifié d'un très victimaire "il véhicule la haine" ! Alors que quand on visionne l'émission, pendant près de 7 minutes, qu'y trouve-t-on à part un condensé de haine ?

Source :
http://fr.sports.yahoo.com/video/yahoo-foot-joey-barton-t-133647154.html

mardi 9 avril 2013

Wimbledon en route pour la Cup (2)






(c) programmesofyesteryear.co.uk

Le 9 avril 1988, il y a tout pile 25 ans, nous retrouvons Wimbledon en demi-finale de la Coupe d'Angleterre, disputée sur terrain neutre, à White Hart Lane, face à un autre club de la grande banlieue londonienne : Luton Town.
En avril 1988, Luton allait même disputer la finale de la Coupe de la Ligue à Wembley, en date du 24, et contre toute attente, la remporter en battant Arsenal 3-2.
Quinze jours plus tôt, ils croisaient le fer avec les bad boys du foot anglais, le Wimbledon de Vinnie Jones !

Les forces en présence :
Wimbledon : Beasant (c) - Scales, Phelan, Jones, Young, Thorn, Gibson, Cork, Fashanu, Sanchez, Wise (rempl. Gayle, Cunningham) Entr. Bobby Gould
Luton : Dibble - Breacker, Grimes, McDonough, Foster (c), Donaghy, Wilson, B.Stein, Harford, M.Stein, Johnson (rempl. Allinson, Black) Entr. Ray Harford

Toute une époque, rendez-vous compte : Luton et Wimbledon évoluaient parmi l'élite du championnat anglais et se trouvaient même en première moitié de tableau. Les deux clubs se situent aujourd'hui respectivement aux cinquième et quatrième étage du foot anglais.

lundi 8 avril 2013

Miss Maggie et la Premier League



Margaret Thatcher nous a quittés ce lundi matin. Divers blogs rendent hommage à la "Dame de fer" d'un point de vue footballistique et sur sa lutte contre le hooliganisme, comme par exemple, ces blogs-ci :
http://blogs.lexpress.fr/le-pop-corner/2013/04/08/thatcher-cetait-aussi-du-foot/
http://www.foot-anglais.com/foot-anglais-inside/histoire/41286/thatcher-les-annees-foot/

Cependant, tous ces blogs semblent lui attribuer la paternité, euh, disons plutôt la maternité de l'actuelle Premier League ultra-friquée et vidée de ses joueurs anglais. Cela est relativement exagéré.
Quand le blogueur de l'Express nous écrit que sans son action, la Premier League "serait restée la première division anglaise, avec du kick and rush, de la baston, des hommes fiers, du foot cottage, de la pop culture. Une Angleterre rock, seventies, et éternelle", les nostalgiques de cet âge d'or du foot anglais savent bien que le premier fossoyeur fut l'arrêt Bosman et que l'ex-footballeur belge n'aurait jamais fait avancer les choses sans s'être appuyé sur les règles de l'Union Européenne.
Sans Bosman, il y aurait eu un autre footeux de toute façon pour faire évoluer les règles par jurisprudence et l'Union Européenne est la seule responsable du dérèglement des clubs européens.

Alors que l'on dise par exemple que Miss Maggie n'a pas fait beaucoup de social pour les classes populaires anglaises, qu'elle a flingué les syndicats, qu'elle avait des amitiés avec Reagan et Pinochet, c'est incontestable. Qu'elle soit directement responsable du dérèglement actuel dans le football anglais (que d'ailleurs beaucoup trouvent bien que Chelsea, Man City, Arsenal et compagnie n'aient plus grand chose d'anglais), certainement pas. Le seul responsable est l'Union Européenne. Et cette dernière n'est hélas pas prête de casser sa pipe.

dimanche 7 avril 2013

Doutes en Stoke



Stoke va mal. Depuis le début de l'année 2013 en championnat, les Potters ont subi 8 défaites pour seulement 2 nuls et 1 victoire (contre Reading, la lanterne rouge). Ils partaient pour une saison réussie dans la première partie de tableau et se retrouvent à présent à lutter pour éviter la relégation.
Samedi dernier, ils ont perdu ce que l'on a coutume d'appeler "un match à 6 points" contre une autre équipe de Premier League en lutte pour ne pas descendre : Aston Villa. Voir le résumé vidéo ci-dessus.

Ce n'est pas seulement le résultat (1-3) qui inquiète mais le scénario de la partie. Stoke a attendu plus d'une heure de jeu pour obtenir sa vraie première occasion par Kenwyne Jones.
La défense des Potters est de moins en moins sûre, preuve en est le premier but rapidement encaissé devant une défense bien en place mais trop passive.
La seule satisfaction étant Begovic, le gardien de Stoke, qui a évité le déluge et qui pourrait bien être recruté par Man Utd pour la saison prochaine.

L'entraîneur Tony Pulis a fait un "coaching gagnant" en faisant entrer Charlie Adam à la 77ème puisque 3 minutes plus tard, Walters passait à Adam qui, à l'entrée de la surface servait Michael Knightly qui égalisait (1-1).
Au lieu de se cramponner à leur nul, en des temps difficiles et face à une équipe de Villa plus efficace à l'extérieur qu'à domicile cette saison, Stoke se jetait de nouveau n'importe comment en attaque.
Et c'est bien là le problème de Stoke depuis le début d'année, outre la défense moins performante qu'en première partie de saison, c'est son attaque de plus en plus stérile.
Le scenario de ce match nous fait penser que Pulis devrait aligner Adam dès le coup d'envoi afin d'offrir à l'équipe une palette plus large au niveau de l'offensive. Outre les longues balles sur Jones, les débordements sur les côtés de Walters, Shotton ou Jerome, la possibilité de passer par le centre et percer par un exploit de Charlie Adam en passes courtes ne doit pas être négligé.

Après 32 journées, Stoke pointe à la 15ème place avec 34 unités, devant Aston Villa avec 33 points puis Sunderland avec 31 unités. Le premier club relégable est Wigan avec également 31 points (mais une partie en moins) puis ferment la marche QPR et Reading avec respectivement 24 et 23 unités.

Le calendrier de Stoke City pour les prochaines journées :
33ème journée : Stoke v Man Utd
34ème journée : QPR v Stoke
35ème journée : Stoke v Norwich
36ème journée : Sunderland v Stoke
37ème journée : Stoke v Tottenham
38ème journée : Southampton v Stoke

Si les Potters prenaient un point contre Manchester United lors de la prochaine journée, ce serait miraculeux. En 15 parties à l'extérieur, les Red Devils ont remporté 11 matchs, fait 2 nuls et concédé 2 défaites.
Puis Stoke aura trois matchs "au couteau" contre des équipes directement concernées par le maintien (QPR, Norwich et Sunderland) avant de recevoir Tottenham en lutte pour les places éligibles à la prestigieuse Ligue des Champions, puis terminer par un match à Southampton qui ne devrait plus être concerné par la lutte pour le maintien.
Stoke va devoir très vite se resaisir !

samedi 6 avril 2013

Jimmy Bullard, star d'un clip vidéo



Le sympathique milieu de terrain anglais Jimmy Bullard s'est retiré du football en octobre dernier après une longue série de blessures.
Joueur à l'esprit combattif irréprochable, il était également apprécié des fans par ses nombreuses facéties sur les terrains. Il nous revient aujourd'hui dans un vidéo-clip de Gorgeous George "John Wayne Enterprise" (voir et écouter ci-dessus).

Quant au Bullard footballeur, nous vous proposons de retrouver les meilleurs moments de l'ex-joueur d'Hull, Fulham et Wigan (entre autres) dans un best-of décapant :

vendredi 5 avril 2013

Pour un tchat avec Loulou


Mercredi dernier, le quotidien local Le Midi Libre avait proposé un tchat à Louis Nicollin avec les lecteurs du journal. Près de 440 personnes avaient afflué sur le site du Midi Libre pour discuter avec Loulou et lui poser maintes questions. Vous pouvez revoir les meilleurs moments de cette interaction entre le président du MHSC et les internautes, via les journalistes du Midi Libre, dans la vidéo ci-dessus. Nous avons par ailleurs sélectionné trois questions / réponses qui nous ont semblé les plus pertinentes voire très étonnantes :

Sur l'objectif de fin de saison :
Louis Nicollin : A un moment donné, on aurait pu penser qu'on avait bien redressé la barre et qu'on aurait pu finir dans les 5 ou 6 premiers. Malheureusement, je pense qu'on finira dans les 10 premiers, ce qui est déjà pas si mal après ce début de saison catastrophique. J'ai même eu très peur pendant la saison.

Pour un grand stade entre Nîmes et Montpellier ?
Louis Nicollin : Moi, personnellement, j'y serai assez favorable, quoi que vous en pensiez mais je crois que les supporters des deux camps ne seraient pas d'accord et est-ce que les politiques seraient d'accord ? J'sais pas, y a déjà pas l'aéroport entre les deux. Maintenant, moi, je ne suis pas contre. C'est vrai qu'on ferait une bonne équipe avec les deux villes.

Loulou et Internet :
Louis Nicollin : Internet, si, si tu veux, je sais faire Google. Marsillargues, je sais le nombre d'habitants qu'il y a, je connais tout ça quand même. Mais vos trucs là ... Et puis en plus, je préfère [ne pas trop m'y connaître] car j'achèterai plein de conneries. (...) Quand je suis à l'étranger, je tape et je lis le Midi Libre à Bangkok ou en Guadeloupe. Mais c'est pas internet, ça ? Ca en fait partie ? Donc, je ne suis pas si con que ça. Ca va alors.

Source :
http://www.midilibre.fr/2013/04/02/evenement-tchat-posez-vos-questions-a-louis-nicollin-en-direct-a-partir-de-11-h,670808.php

jeudi 4 avril 2013

Vers un foot de vierges effarouchées ?

WANTED : Joey Barton !!!
(c) joeybarton.com

Le football a toujours été à l'image de la société, véhiculant aussi bien violence, racisme, tricheries en tout genre, mais aussi mettant en avant des valeurs telles que la bravoure, le talent, la solidarité, l'engagement.
Il est demeuré un formidable résumé de notre monde, tant en positif qu'en négatif.
Comme notre société française et plus généralement occidentale a pris un virage prétendument progressiste ces dernières années par l'action des politiciens appuyés par la dictature de médias, eux-mêmes contrôlés par une certaine élite bienpensante, le football est naturellement à l'image de ce qu'est devenue cette société.
D'une société aseptisée pour mollassons, accouche naturellement un football aseptisé pour mollassons.

Souvenez-vous du film prophétique "Demolition man" dans lequel les policiers du futur étaient tellement devenus des larves impuissantes pour lutter contre un individu violent qu'ils décongelaient un flic du passé (incarné par Sylvester Stalone) aux méthodes viriles :
https://www.youtube.com/watch?v=G3L-hqyd-eQ
https://www.youtube.com/watch?v=9bOQitInC84
Dans le premier extrait, il est intéressant de constater que le flic à l'ancienne joué par Stalone est considéré comme un barbare par les policiers du futur mais que Stalone considère leur modernité comme étant fasciste.

Il est difficile de ne pas faire un parallèle avec ce qui se passe aujourd'hui. Sous prétexte de défendre les prétendus progrès qu'a connu notre société ces dernières années, les médias font la traque à toute pensée dissidente, de la façon la plus totalitaire qui soit.
Cela s'illustre ainsi : celui qui est par exemple réservé sur le mariage homosexuel, est forcément un ignoble individu qui a peur de la différence et qui est forcément un ringard et un salaud. Celui qui est contre l'égalitarisme obsessionnel et la féminisation forcée de la société (avec comme absolu qu'il y ait davantage de femmes à exercer le métier de grutier, par exemple) est automatiquement un ignoble réactionnaire qui veut que la femme ne quitte pas la maison et les fourneaux.

Paradoxalement, ce totalitarisme médiatique, violent par son côté délateur et par sa mise en pâture des éléments récalcitrants qui pensent mal (avec à terme, leur élimination médiatique) s'appuie pour faire passer ses "vérités" sur l'émotionnel et la sensibilité bon marché ("sensiblerie" serait le terme adéquat).
Ainsi, ce fascisme médiatique cogne virilement ses opposants d'un côté mais fait sa pleureuse d'un autre côté et en appelle à de grands recueillements populaires qu'il est difficile de contester sans passer pour un être insensible.

Cette longue introduction était nécessaire pour expliquer l'emballement de la machine médiatique pour les quelques twits sans intérêt de Joey Barton à l'égard du défenseur du PSG, Thiago Silva qu'il a qualifié de "gros" et de "transsexuel".
L'ensemble des médias condamne d'une même voix les twits de Barton et en fait une des principales actualités du jour presque au même titre que l'affaire Cahuzac, le politicard menteur (pardonnez le pléonasme).
Dans le même temps, un arbitre a été roué de coups pendant un match de première division de Promotion dans le Nord-Pas-de-Calais et à part le quotidien local la Voix du Nord, tout le monde s'en fout.
Il est tellement plus intéressant pour la presse du système de disserter sur les twits de Barton et s'interroger sur cette immense question existencielle : Barton est-il transsexuellophobe ou non ?

Alors on extrapole et on fait vibrer la corde de la sensiblerie habituelle. Ainsi, le Nouvel Observateur titre un étonnant "Foot et homosexualité : les propos de Barton ne favoriseront pas les coming-out".
Comme si la transsexualité et l'homosexualité étaient la même chose ?

Et si les médias commençaient par arrêter de relayer les twits idiots faits par des types qui pensent avant tout à ce qu'ils vont exécuter avec leurs pieds au contact d'un ballon, on ne s'en porterait pas plus mal. Sauf que l'occasion était trop bonne pour en remettre une couche sur des sujets sociétaux qui leur tiennent tant à coeur et ne point parler de sujets beaucoup plus graves comme cet arbitre violenté en foot amateur ou plus largement de la crise économique et des vrais responsables de cette crise. Mais ces mêmes médias ne vont quand même pas mordre la main des groupes bancaires ou des oligarques qui les possèdent ?

Sources :
http://www.lavoixdunord.fr/region/anzin-saint-aubin-un-arbitre-roue-de-coups-en-plein-match-ia29b0n1151423
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/810842-foot-et-homosexualite-les-propos-de-barton-ne-favoriseront-pas-les-coming-out.html

mercredi 3 avril 2013

La guerre des Sheffield



Nous remontons 20 années en arrière pour revivre le plus mémorable des derbys entre deux des clubs de Sheffield (United et Wednesday) à l'occasion d'une demi-finale de Cup.
Le "Steel City derby" s'était expatrié à Londres, dans l'antre de Wembley. Jamais un derby entre ces deux clubs rivaux n'avait eu un tel enjeu : une place en finale de la Coupe d'Angleterre.
Sheffield United était alors coaché par Dave Bassett, le génial entraîneur qui avait fait monter Wimbledon de la 4ème division jusqu'à l'élite anglaise, au début des années 80. Dans tous les clubs qu'il dirigea par la suite, Bassett s'arrangeait pour signer d'anciens joueurs à lui et c'est ainsi que la moitié des joueurs de champ de l'équipe alignée pour cette demi-finale de Cup du 3 avril 1993 étaient d'anciens joueurs de Wimbledon : Brian Gayle, Alan Cork, Glyn Hodges, Kevin Gage et John Gannon.
L'emblématique capitaine de Wimbledon, Vinnie Jones, ne faisait plus partie de l'équipe mais Bassett l'avait signé quand il avait eu besoin de lui pour arracher le maintien avec Sheffield United lors du retour du club parmi l'élite en 1990-91.

Les forces en présence :
Sheff Utd : Kelly - Gage, Whitehouse, Gannon, Gayle (c), Pemberton, Carr, Ward, Cork, Deane, Hodges (rempl. Hoyland, Littlejohn) manager : Dave Bassett
Sheff Wed : Woods - Nilsson, Worthington, Palmer, Harkes, Anderson (c), Wilson, Waddle, Warhurst, Bright, Sheridan (rempl. Hirst, Hyde) player/manager : Trevor Francis

Côté Wednesday, bien évidemment, on note la présence de l'ancien phocéen Chris Waddle, sans oublier le redoutable attaquant Mark Bright qui avait brillé dans cette compétition quelques années auparavant en atteignant la finale avec son club de Crystal Palace quand il formait un duo d'attaque explosif avec Ian Wright.
Et puis d'excellents joueurs comme Carlton Palmer (brillant à Leeds par la suite), Sheridan, Warhurst, etc.. et un coach charismatique : Trevor Francis, accessoirement joueur.

Les buts :
0-1 Chris Waddle (2ème)
1-1 Alan Cork (44ème)
1-2 Mark Bright (108ème)

A Wembley, devant 75 364 spectateurs.

Dans l'autre demi-finale, disputée le lendemain, c'était un autre derby opposant cette fois-ci deux clubs londoniens. Arsenal battait Tottenham par 1-0 (but de Tony Adams).

Source :
http://en.wikipedia.org/wiki/1992%E2%80%9393_FA_Cup

mardi 2 avril 2013

Harun est d'humeur volcanique



C'est la vidéo de foot du moment. Celle qui fait le buzz sur la toile, comme on dit. La scène s'est déroulée avant-hier lors d'un match entre Kasımpaşa et Bursaspor. Les deux clubs sont au coude à coude pour un accessit en championnat turc. Ils suivent en effet au classement, le trio infernal et indéboulonnable stambouliote Galatasaray / Fenerbahçe / Beşiktaş. Pour l'anecdote, c'est Kasımpaşa, autre club d'Istambul beaucoup moins connu que les trois précités, qui a remporté la partie 2-0 face au club de la ville de Bursa.

Ce qui a fait la popularité de la vidéo ci-dessus n'est pas tant le résumé et les buts de la partie mais c'est à un moment donné du match, l'attitude du gardien du Bursaspor, le dénommé Harun Tekin.
Celui-ci a en effet vu venir vers lui un supporter de Kasımpaşa, s'introduisant sur la pelouse et bien décidé à l'agresser. Harun Tekin a été très réactif vis à vis de ce supporter qu'il a cogné sans la moindre hésitation et il faut bien admettre que ce dernier l'avait bien cherché. Le plus étonnant, c'est de voir que des personnes chargées de la sécurité parviennent à neutraliser le trublion mais que d'un coup, d'un seul, il se passe quelque chose dans la tête de Tekin qui se dit : "Allez, ça ne suffit pas, je lui en remets une bonne dose" et voilà le portier de Bursaspor qui repart vers le supporter pour lui proposer un peu de rabe de gnons. Attendrissant.
Sur la toile, Tekin est surnommé Tekken en référence au fameux jeu vidéo de baston.

lundi 1 avril 2013

Pelé à Montpellier ?


Le nombre trop important d'intermédiaires pour faire venir Maradona comme coach à Montpellier, n'avait pas plu à Louis Nicollin et c'est pourquoi l'affaire ne s'était finalement pas conclue.
Avec le buzz créé, cela a donné une nouvelle idée au président du MHSC : faire venir en terre héraultaise un autre Dieu vivant du football mondial, soit le Roi Pelé en personne.
Loulou s'est confié aujourd'hui dans les colonnes du quotidien local, le Midi Libéré. Morceaux choisis :

Le Midi Libéré : Président Nicollin, après l'échec de la venue de Diego Maradona au Montpellier Hérault, allez-vous réussir cette fois-ci à faire signer le grand Pelé ?
Louis N. : Avec Maradona, y avait trop d'impressarios dans le coup, ça m'a fait chier. Ca nous a servi de leçon mais n'importe comment, avec Pelé, on va s'y prendre différemment.

Le Midi Libéré : En somme, vous concurrencez le PSG ?
Louis N. : Oui. Rien que pour les emmerder avec leurs Beckham, Thiago Molla, Queue de Cheval et compagnie ... A Montpellier, on n'est pas plus cons qu'eux et puis on va montrer à la France entière qu'on a des grosses couilles.

Le Midi Libéré : Les supporters risquent d'être déçus si cela ne se faisait pas non plus ?
Louis N. : Cette fois, putain, c'est dans la poche. Si ça échoue, je prends l'engagement ... Je sais pas moi ... Tenez, à l'occasion des prochaines férias de Nîmes, à la Pentecôte, si ça échoue, je monte sur le premier bourrin venu et je fais la route jusqu'à Montpellier ... à cheval.

Le Midi Libéré : Avec un maillot du Nîmes Olympique sur le dos ?
Louis N. : Peuchère, tu m'en demandes, trop là. Et puis ... chiche ! Et comme ça au moins, ça ferait plaisir à René et à Mézy. Et puis je leur dois bien ça aux nîmois, depuis le temps que je leur pille leurs meilleurs éléments.

Le Midi Libéré : Président, merci pour cette entrevue et nous nous réjouissons de voir bientôt le grand Pelé dans l'Hérault. Dans le cas contraire ... également.

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