vendredi 31 décembre 2010

Best of Louis Nicollin

(c) Ouest-France

Comme toutes les fins d'année sont propices aux compilations, en voici une qui ravira les fans du grand Louis Nicollin.
Je vois des sites qui proposent des top 10 de ses meilleures envolées. Ici, on pousse le plaisir plus loin, voici les 150 meilleures citations de Loulou !
Tout est sourcé. S'il y a des ayant-droits qui ne veulent pas qu'un élément figure dans ce classement, un petit commentaire et je le retirerai.

Un grand merci à Louis Nicollin pour tout le bon temps qu'il nous donne. Surtout, ne changez jamais, Loulou, j'ai hâte de compiler vos 150 prochaines !

01.
Dans So Foot n°70, de novembre 2009, à propos des rumeurs de match Ajaccio-Montpellier arrangé, du fait que Courbis avait entraîné précédemment Ajaccio :
«Ouais, mais ça, moi je leur pisse à la raie ! Je les encule debout, même ! Moi, j'étais au match ... Ouais, on gagne 1-0 et y a l'autre là, Mandrichi, je sais plus comment y  s'appelle, il a joué à Nîmes, il a fait exprès de tirer sur le poteau ... Pas mal ... C'est bien : le gars, il l'a fait exprès ... (...) Moi je ne me vois pas jouer le dernier match contre Nîmes et que Nîmes nous laisse gagner ! Ca, je veux me faire enfiler par un rouanné si ça passe !»


02.
Aux micros de Canal+, après le match Auxerre-Montpellier, saison 2009-2010 :
«Pedretti a tout commandé sur le terrain. Mais celui-là, quand il va venir à la Mosson, on va s'en occuper. Je ne parle pas de l'arbitre, parce que l'arbitre a fait son travail mais lui c'est une petite tarlouze»


03.
En conférence de presse, après Nice-Montpellier, saison 2010-2011 :
«Je leur pisse à la raie ! C'est mal répondu, hein ? Enfin, c'est scandaleux. Quand Brest était premier, on se foutait de la gueule de Brest. C'est pas bien. Faut respecter tout le monde, non ? Et alors pourquoi il faut toujours que ça soit Lyon ? Et les stéphanois, quand ils étaient premiers, ils t'avaient pris un teston, ils en pouvaient plus ceux-là. (...) J'ai pas trop dit de conneries ? Et puis on s'en fout, n'importe comment, nous, on n'est pas des littéraires, nous on fait les poubelles»


04.
Dans l'Humanité Hebdo du 25 mars 2000 :
«Ça me fait moins bander. Le football a toujours constitué une passion, c’était ma maîtresse en quelque sorte. Je donnais sans compter. Je bandais pour les joueurs. J’ai eu deux garçons ; mon club, c’était un peu ma fille. Il ne fallait pas y toucher, j’insultais les arbitres, j’étais un con fini, un mauvais type qui n’aimait pas la défaite. Avec Gasset, Nouzaret, Mézy, nous avons réussi à monter ce club. Maintenant, il faut faire du business avec le football. L’année dernière encore, je disais que j’allais changer de casquette, faire du business, créer la SAOS, engranger des sous et ceci et cela, comme les trois quarts de présidents pensent. Mais je crois que je n’y arriverai jamais. Ce n’est pas possible. Cette descente en D2, je la vis mal. Le club n’aura plus le même budget. Il va falloir faire des coupes sombre, peut-être licencier du personnel - ça, ça m’embête. Je ne l’ai jamais fait dans mes boîtes, je n’aimerais pas commencer pour la première fois dans mon club. À mon avis, je ne suis pas fait pour le business dans le ballon. Quand j’entends parler de la Bourse, des investisseurs, etc., pour moi, il ne s’agit pas de football»


05.
Sur RMC, à propos de sa convocation au conseil de l'éthique suite à ses propos sur Pedretti :
«J'aurais dû le traiter de petit con ou de petite merde et personne n'aurait rien dit. Il faut faire très attention à ce qu'on dit et à ces associations qui veulent faire parler d'elles […] Je regrette d'avoir insulté Pedretti, mais le reste, je n'en ai rien à cirer. Ça ne vous est jamais arrivé de dire certaines choses? Ma seule connerie a été de dire ça devant un cameraman un micro de la télé. Maintenant, on ne dira plus rien et on dira d'aller voir
www.mhscfoot.com. Ils ne vont pas me faire un deuxième trou au cul. C'est moi qui paye à Montpellier […]  S'ils veulent me radier à vie, ils me feront économiser des sous. Ils me font doucement rigoler. D'ailleurs, je vais me renseigner sur ceux qui vont composer cette commission. Et s'il y a des donneurs de leçons, ils ont intérêt à être des saints. J'accepterais que Benoît Pedretti porte plainte contre moi, c'est vrai. Mais du moment que tout est arrangé avec l'AJA et le joueur, je n'accepterai aucune sanction»

06.
Dans So Foot n°15 de septembre 2004, à propos des sponsors :
«A Montpellier, ils ont toujours eu ce qu'ils ont voulu. Pour l'instant, personne ne s'est proposé. Si quelqu'un met des sous, j'avale pas mais presque ...»


07.
Dans le quotidien gratuit 20 Minutes, le 19 septembre 2009 :
«Je suis pote avec Gervais Martel, mais je dis bonjour à tout le monde. Tous les présidents qui ont créé un club ou qui mettent des sous dans un club, ce sont des mecs qui valent quelque chose. Ceux que je n’aime pas ce sont ces présidents nommés et qui ne se prennent pas pour des merdes, quoi. Pour moi, ce sont des grosses merdes.»


08.
Reporté par So Foot n°15 de septembre 2004, des propos tenus après la défaite 5-4 à Marseille, en décembre 1998 :
«Mes détracteurs, je les encule à pied, à cheval et en voiture. C'est pas eux qu'ont mis les tunes dans le club»


09.
Reporté dans Libération du 1er janvier 2010, à propos des homosexuels, suite à la polémique après la déclaration sur Pedretti :
«Je suis très affecté mais je m’en bats les couilles (...) Vous m’imaginez avec mon ami Lemoult, lui rouler des patins ?… Mais c’est impossible ! Deux femmes à la rigueur, j’accepte. C’est gracieux, deux femmes, mais deux hommes… A part ça, moi j’ai rien contre, ces types ils font ce qu’ils veulent !»


10.
Dans So Foot n°70, de novembre 2009 :
«Et ces jeunes qui jouent, ces Belhanda, ça gagne 5000 euros par mois, bon, tu vas me dire, dans la vie civile, c'est déjà énorme mais pour eux, c'est juste de la merde (...) pour Benzema, par exemple, comment tu fais ? Et le petit, tu peux pas l'empêcher de toucher des sous, non ? Ou alors faut être un sacré enculé»


11.
Dans So Foot n°15 de septembre 2004 sur le métier de président :
«Les présidents salariés, c'est de la merde. Mais je ne crache pas dans la soupe. Chacun baise sa femme comme il veut»


12.
Dans le Midi-Libre du 24 avril 2007 :
«Mes joueurs, je les paie plus cher que mes maîtresses. Et mes maîtresses au moins, elles me régalent la chique»


13.
En février 2010 :
«Bah, je me mets à la place du président du Paris Saint-Germain qui a un budget de je ne sais pas combien, quand il voit celui de Montpellier, il doit se poignarder le cul avec une saucisse le mec. Et encore avec une saucisse, ça ne fait pas trop mal. Plus sérieusement, je ne me moque pas de ces gens, je dis simplement que si on arrivait à quelque chose de grand avec ce budget, ce serait grave pour les autres»


14.
Dans So Foot n°15 de septembre 2004, à propos de Tapie :
«Il me fait rire. Il a tué personne, il a quand même pas enculé des petits ou fait de la drogue»


15.
Pour Chronofoot, le 28 mai 2010 :
«Costa nous fait chier ! Il veut aller à Valence, mais on est pas d’accord, les espagnols n’ont qu'à payer (...) je ne sais pas si Valence a des sous. Même avec la vente de Villa à Barcelone, ils n’ont pas l’air de rouler sur l’or. Il a 3 ans de contrat Costa, c’est pour ça que c’est 8 millions d’euros. Il se plaint, mais c’est lui qui a voulu ces 3 années. Il a signé, il respecte, c’est tout»


16.
Après le maintien en L2 arraché lors de la dernière journée de la saison 2007-2008, sur le media football365.fr :
«Puisqu'on a acheté tous les matchs, il n'y a pas de problème (en référence aux rumeurs autour de la victoire de son équipe à Ajaccio la semaine passée). Quelle bande de pédés d'avoir raconté ça ! Mais j'en ai chié quand même ! Mais je retiendrai les pédés qui ont parlé quand même. L'année prochaine, je me régalerai d'aller jouer à Gueugnon. Monsieur Zvunka : on va s'en rappeler lui, je vous le dis (...) J'en ai gros sur la patate car j'en ai vraiment chié. Quand il y a des gens qui se permettent de dire qu'on a acheté les matchs ... J'étais à Ajaccio, je pense que l'avant-centre d'Ajaccio a fait exprès de tirer sur le poteau. Ça, ça me scandalise que des pédés disent des trucs comme ça. Je ne peux pas supporter ça. Et que des journalistes rentrent dans ce jeu ... Alors peut-être que c'est pour gagner un peu de sous. Mais ceux-là, je ne leur parlerai plus. (...)  Ce qu'on a vécu, à la pensée d'aller à Romorantin, à Raon-l'Etape, ça me tapait. Nîmes, ce n'était pas grave. J'espère qu'on les jouera en deuxième ou en première division»


17.
Dans So Foot n°15 de septembre 2004 :
«Qu'Aulas n'ait pas encore réussi à faire aimer Lyon ? On s'en bat les couilles. Ca fait trois fois qu'on gagne le titre et je suis partant pour un quatrième. Ce que j'espère cette année, c'est qu'on nique les stéphanois. Moi, je vais aller aux derbys et je vais me branler»


18.
En juin 2009, dans le Midi Libre :
«Le Niçois Kanté, qu'on annonçait chez nous, a signé à Olympiakos. Il nous a demandé 120 000 euros mensuels. Je lui ai demandé s'il ne se touchait pas un peu»


19.
Dans So Foot n°70, de novembre 2009, à propos de Charles Villeneuve comme ancien président du PSG :
«Il parlait à la troisième personne. C'est affreux, des gens comme ça, c'est affreux ... Putain, mais moi, j'ai connu le PSG avec les Borelli, Tahar, tout ça ! On se filait de ces chasses avec ces mecs. Avec Villeneuve, t'as même pas envie de lui parler, hein ? Ouais, paix à son âme, enfin, il est pas mort mais bon ...»


20.
En 2000, dans le guide du Petit Futé de Montpellier, Louis Nicollin s'était attiré les foudres des Chiennes de Garde pour avoir raconté sa vision très personnelle du couple :
«Si on se marie, c'est pour avoir des enfants, c'est pour assurer une famille. Il ne faut pas que ce soit une connasse. Les connasses, on les tire avant et l'on s'amuse avec. Comme il y a plus de connasses que d'intelligentes, il faut faire un choix ...»


21.
Dans l'Equipe magazine du 18 juillet 2009 :
«On ne se marre pas tous les jours avec des Bazin, non ? Nous, les anciens, on redonne un peu de vie à ce foot au moins. Je suis content si vous pensez qu'on va un peu plus se marrer en ligue 1 avec moi. Mais il va falloir que je fasse attention. Si je traite quelqu'un d'enculé, je vais avoir toutes les ligues anti-homophobes qui vont me tomber dessus. Tout est pris au premier degré. Mais qu'est-ce-qui se passe en France ? On peut plus rien dire sans se faire ramasser (...) A Paris, c'est devenu bien tristoune. Le dernier que j'aimais bien, c'était Cayzac. Ah, mais putain ! Qu'est-ce que je regrette le Paris de Tahar, Borelli. Je me suis engueulé 100 fois avec eux, mais c'étaient des mecs qui bandaient pour leur club»


22.
Dans So Foot n°15 de septembre 2004, à propos de ses clubs :
«Au basket et au handball, je me fais chier. Ces clubs à Paris, j'en voulais pas. Je l'ai fait pour Lemoult et Varlot. Si cela avait été un chibre mou qui me l'avait conseillé, je lui aurais dit d'aller se faire enculer»


(c) lequipe.fr

23.
Après le maintien en L2 arraché lors de la dernière journée de la saison 2007-2008, sur le media football365.fr :
«Je m'emmerdais, comme vous vous emmerdiez et comme on s'est toujours fait chier. Que voulez-vous que je vous dise ? Nouzaret a dit dans Le Figaro, grand journal, qu'on avait perdu notre âme. Mais lui, il nous a fait descendre en Deuxième Division quand même. Il ne faut pas l'oublier ! Mais là, on va la retrouver notre âme»


24.
Dans So Foot n°70, de novembre 2009, à propos de l'incarcération de Rolland Courbis :
«Je ne me vois pas faire une demande pour aller le voir ... Je pense que c'est mieux que ce soit sa gonzesse qui demande à le voir. Parce qu'il a le droit qu'à une visite par semaine, je crois. Donc, il vaut mieux que ce soient des gens proches. Moi, j'ai toujours été en contact avec lui. On nous a fait nous engueuler, et c'est pas vrai. On s'en fout, on est potes quand même. Il a touché un bon chèque. Et quand il va sortir de calèche, il viendra nous voir et puis voilà ...»


25.
En conférence de presse, en avril 2010, à propos de la possibilité de se qualifier en coupe d'Europe
«Mais on n'en a rien à caguer. Je pense qu'on a fait une saison exceptionnelle. Mais les gens ne se rendent pas compte. Finir 6ème du championnat de France ? Mais nous Montpellier, c'est le pied, c'est pire qu'une belle gonzesse qui nous ferait des choses extraordinaires. C'est terrible. (et si on peut la mettre dans son lit, cette belle gonzesse, avec l'Europe ?) Oh, ben, c'est sûr qu'on la poignardera, mais enfin, moi, j'y crois. Tant mieux si ça vient. C'est vrai qu'on a une chance. C'est vrai que le grand Bordeaux nous donne un peu du moral. Moi, je sais que j'étais en cure mercredi, encore, là-bas à Brive et j'ai sauté comme un cabri quand j'ai vu que Valenciennes leur en a filé deux»


26.
En octobre 2007, suite à la condamnation de Courbis dans le procès des transferts de l’OM :
«Je m’en bats les couilles complet s’il me fait monter en première division. Bien sûr, s’il vendait de la drogue ou violait les petites filles, ça m’emmerderait. Mais pour des conneries pareilles»


27.
Dans So Foot n°70, de novembre 2009 :
«Après, il a bien fallu que je parte à l'armée. J'y ai passé 24 mois en Allemagne, j'étais le patron là-bas. (...) Maréchal des logis, malheureux !!! La voiture, tout, pôôôô ! Par contre, les allemandes, pour les tirer, c'était dur ! Moi, je me suis régalé en Allemagne ...»


28.
Interviewé par le 10 Sport, semaine du 13 au 19 août 2010, à propos du Mondial râté et de la responsabilité des joueurs :
«Ce sont des ânes ! Je pourrais savoir des trucs, mais je m'en bats les couilles. Ceux qui mènent, ceux qui ne mènent pas, celui qui en a bavé, pas bavé, enculé, pas enculé, je m'en fous ! Mais merde, quand vous pouvez vivre avec l'équipe de France aux frais de la princesse, il faut être là et se montrer, même quand ça ne va pas. Tout ça a été passé sous silence. Il y a juste Escalettes qui morfle. C'est dégueulasse.»


29.
Dans l'Equipe du 31 octobre 2009 :
«Avant c'etait vachement plus chaleureux il y avait Sadoul à la Ligue et il y a avait beaucoup moins d'hypocrisie, maintenant, dans le football, il y a un sacré paquet d'enculés»


30.
Dans le Monde du 3 février 2010, à propos des homosexuels, suite à la polémique après la déclaration sur Pedretti :
«J'ai des potes qui le sont. Je leur dis que c'est dommage car ils pourraient régaler une femme. Moi, je suis pour Adam et Eve. Enfin, c'est bien, ça leur fait de la publicité... Si on fout sur la gueule des homosexuels, c'est qu'ils doivent le chercher»


31.
Dans So Foot n°70, de novembre 2009, à propos de l'excellent début de saison 2009-2010 :
«Ce qu'il y a de con, c'est qu'on aurait pu être premiers si on n'avait pas pris ce pénalty de chibre mou, quoi ! On doit leur en mettre quatre à ces stéphanois de mort ! Putain, sans ce péno, on serait premiers de L1, ça nous est jamais arrivé ! Parce que là, pffff ... Aller gagner à Rennes ... Après on va à Auxerre, Valenciennes ...  con de moi : trois déplacements pas faciles !»


32.
Dans le Foot Hebdo, semaine du 3 au 9 mars 2010 :
«Si Montpellier est champion, je me fous à poil sur les Champs Elysées puisqu'on sera au Parc des Princes pour la dernière journée ! Ca sera compliqué, parce que je me ferai arrêter quand j'en serai en slip. M'enfin, c'est bien, j'irai faire un tour au poste. Ca serait sympa de montrer sa quéquette sur les Champs, non ? Surtout que je suis un play-boy, donc tout va bien»


(c) sudouest.fr

33.
Dans So Foot n°70, de novembre 2009 :
«Ce qui me plaît chez Aulas ? Ce qu'il a fait de bien ? Je vais te dire ce qu'il a fait de bien pour moi, c'est qu'il a mis fin à ces stéphanois avec leurs six caisses, et maintenant, les stéphanois, qu'ils aillent se faire foutre ! Nous on est à huit titres consécutifs ... Sept, pardon. Moi, je suis lyonnais, j'ai le siège social à Lyon, ça se sentait que ce type, il aurait vendu père et mère pour l'OL. A Lyon, y a bien plus de potentiel qu'à St Etienne, pfff les Verts qui nous bandent, je peux pas les voir moi»


34.
A propos de la déclaration sur Pedretti :
«Avec le recul, avec du temps, on se dit qu’on n’aurait pas du dire ça. En plus, ce n’est pas mon mot à moi ! Moi je dis : 'PD', je dis : 'Enculé', mais je ne dis pas : 'Tarlouze'. Je ne savais même pas ce que ça voulait dire ! Mais, je l’ai tellement entendu pendant 10 minutes dans le vestiaire que lors de l’interview je n’avais que cela à la bouche. Et puis franchement, tout ce qui a été dit, je n’en ai rien à branler ! Et Pedretti aussi d’ailleurs ! Je l’ai eu le lendemain au téléphone… mais bon. Moi ça me fait rire, et ça fait un peu de publicité pour ces connards. Ça leur plaît, on parle d’eux. Mais moi personnellement je suis ni anti-homo, ni ce que vous voulez, j’en ai rien à foutre, chacun fait ce qu’il veut. Franchement, liberté totale. Ce que je déplore en revanche, c’est qu’on ne puisse plus dire un mot même sous la colère. Moi on me traite bien de 'gros', j’ai qu’à faire un procès aussi, crier 'Au Secours'. C’est navrant, on ne peut plus parler parce qu’il y a une bande de cons, qui reprend et amplifie tout ce que vous dites et que comme tout le monde lit et reprend ce qu’écrivent cette bande de cons forcement tout le monde en parle»


35.
Dans le Monde du 3 février 2010, à propos du SMS que son fils avait envoyé au président des ultras avec le message 'On va les enculer ces pédés de Nîmois' :
«Faut replacer dans le contexte. Je suis lyonnais, les stéphanois, je ne peux pas les voir. Gamin, je crevais leurs pneus. Mais je n'ai pas élevé mon fils dans la haine du nîmois»


36.
Dans So Foot n°70, de novembre 2009 :
«Le maire d'avant ? Bôôôô ... Invivable ! Un bon maire, Delmas. Mais pour lui, y avait que les vieilles pierres, l'opéra et mes couilles en stock ... Le sport, non. Il a été battu un peu à cause de ça. Frêche, sa grosse force, c'est ça : t'as tous les sports à Montpellier»


37.
A Chronofoot, le 28 mai 2010, à propos de la polémique avec Triaud :
«Moi je ne réponds pas ! Je n’aime pas trop les bourgeois. Ce qu’il n’a pas compris, c’est que ce n’est pas moi qui l’ai traité de "con", c’est le journaliste. Le mec me demande: "C’est qui, le con de la soirée ?", ben je lui réponds "Bordeaux", c’est tout. Il ne va pas commencer à me faire chier avec ses leçons. Il a un budget de 100 millions et nous de 25. On est devant on est devant, c’est tout, il va pas me gonfler. Mais bon maintenant, il a pris Tigana qui est mon ami donc ces choses là devraient s’apaiser»


38.
Dans Libération du 11 août 2001, selon que le club de Montpellier serait sa danseuse :
«Ma danseuse, non, plutôt ma fille. On aime mieux sa fille. J'ai assez donné. Et si c'est pour trouver un investisseur qui vient faire le beau et donner deux briques pour avoir son nom sur le maillot, je préfère les donner moi-même. Ça fait vingt-sept ans. Je pense que personne d'autre ne peut en revendiquer la paternité. A part la mairie et le conseil général ...»


39.
Interviewé par le 10 Sport, semaine du 13 au 19 août 2010, à propos de la presse et de l'affaire Zahia qui aurait été le détonnateur du Mondial râté :
«Du moment qu'ils sont bons sur le terrain, qu'est ce qu'on s'en fout ? Regardez Berlusconi, il se fait sucer à tout va, il a la cote quand même. Ce n'est pas un drame. Si personne ne se faisait sucer, ce serait grave !»


40.
A l'avant-match de la demi-finale de Coupe de France 1996 Nimes-Montpellier :
«Nîmes, ce sont des chèvres. Si on perd contre eux, je rentre à Montpellier en cheval»


41.
A propos de Roger Milla :
«C’est un joueur qui m’a fait bander. Vous savez, à Montpellier, il fait partie des meubles»


42.
A propos de Rolland Courbis, le 5 juin 2009, interviewé par plusieurs médias :
«Putain, vous me cassez les couilles avec Courbis (...) Chacun baise sa femme comme il l'entend. Il est en fin de contrat, il est en fin de contrat et puis c'est tout. (...) Je vais dire à Escalettes de le prendre comme sélectionneur de l'équipe de France»


43.
Dans l'Humanité Hebdo du 25 mars 2000 :
«On peut monter des budgets, se montrer draconien. Mais il existe une chose à laquelle on ne peut pas se tenir : quand l’avant-centre tape sur le poteau et sur la contre-attaque, l’adversaire marque un but. Et on perd un 1-0. Alors que dans une boîte, si tu n’es pas trop con, quand on a un contrat de collecte d’ordures ménagères avec des prix, tu sais que pendant cinq ans tu vas vivre, pouvoir payer tes employés. Je connais des présidents qui gèrent le foot comme leur boîte. Moi, dans ce domaine, je suis branleur. Mais je suis content de La Paillade, même si l’équipe descend. Yves Marchand, à Marseille, il est salarié. Il doit se faire chier»


44.
Dans So Foot n°70, de novembre 2009, sur le fait qu'il aurait pu être un grand syndicaliste s'il n'avait pas été chef d'entreprise :
«Quand je travaillais avec les ouvriers de mon père, fallait toujours que je gratte quelque chose à mon oncle qui dirigeait. J'emmerdais pas mon père parce qu'il avait d'autres choses à faire mais mon oncle, je le faisais chier pour un quart d'heure de douche, dix minutes de ci, de pause, ceci cela, plein les couilles, balayer les garages, j'en avais plein mon cul, moi ... On bossait mais fallait un peu de récompenses, quand même, mais putain, à l'époque, on travaillait plus de 35 heures par semaine !»


45.
En conférence de presse, après Nice-Montpellier, saison 2009-2010, à propos des bombes agricoles lancées par certains supporters de Montpellier :
«Je suis écoeuré. Tôt ou tard, il faudra que ça cesse tout cela. [...] Ce ne sont pas des supporters mais des grosses merdes. Il y a des braves gens parmi ceux-là, qui agitent les drapeaux et tout mais il y a quatre ou cinq cons. Ça me fait chier. Ce n’est pas l’image du club»


46.
Dans l'Equipe magazine du 18 juillet 2009, à propos d'un mage qu'il avait enrôlé dans le passé :
«Le mage, ah, ah, ah, ah ! Il nous avait fait habiller en jaune pour affronter le Sporting au Portugal. Quel enculé, celui-là ! On avait perdu 1-0»


47.
En conférence de presse, après Nice-Montpellier, saison 2009-2010 :
«Vos mecs, ils criaient 'Suceurs de Marseillais', ça m'a fait rire... Jusqu'à un certain point quand même. On n'a jamais sucé les Marseillais ! D’ailleurs, si on peut les niquer le 19 [septembre], je serais heureux»


48.
Dans France Football, à propos des dirigeants du PSV Eindhoven, avant la double confrontation en Coupe d'Europe, en septembre et octobre 1990 :

«Ils nous prennent pour des jambons complets. Pour des jambons ! Ils ont envoyé un télex avec : 'Prévoir cadeaux pour le club, le président et six membres de la délégation' Comme si on ne savait pas faire ! Moi, je lui ai dit, au journaliste hollandais : 'P'têt' qu'au football tu vas nous apprendre, mais le savoir-vivre français c'est autre chose que le savoir-vivre de ton pays' Ah, il n'était pas content»

49.
En 2007, dans l'émission Tel père, tel fils sur L'Equipe TV :
«Mes fils, je préfère qu'ils soient nés dans le sport, plutôt que dans la musique classique. Parce que ça, ça me fait chier. J'ai rien contre. Mais je préfère regarder un match de curling qu'écouter du Mozart»


50.
Interviewé par le 10 Sport, semaine du 13 au 19 août 2010, à propos de la presse :
«Les mecs écrivent ce qu'ils veulent. Je ne lis que les gros titres. L'Equipe, c'est devenu Ici Paris ou Gala. Tu mets Zahia en une, et ça se vend. Même Paris Match que je collectionne depuis le premier numéro et qui est pour moi le must, s'y est mis. Ca me désole. On est vraiment tombé bas. Après, si Ribéry se fait faire une pipe, tant mieux pour lui. Ca lui fait du bien»


(c) sports.fr

51.
A propos de Rolland Courbis, à l'intersaison 2010, en conférence de presse :
«Moi les mecs qui font du cinéma, aux poubelles, ça n'existe pas. Moi, je suis un poubellon. Je ne suis pas Robert Louis-Dreyfus, monsieur mes-couilles, monsieur mes-ci ... Moi, quand on me dit quelque chose, je prends monnaie comptante. Il part, il part. Et puis, on va pas pleurer, oh! Il nous a fait monter, il nous a sauvés du National. Je pense que Mézy y est pour beaucoup aussi dans tout ça. Et puis, il est récompensé, hein ! Parce que s'il faut que je me taise pour certains trucs, je me tairais ... Parce que si vous saviez, vous diriez : 'Putain, je comprends pourquoi il veut rester!' (...) Le chèco, il faudra quand même qu'il vienne me le chercher ! J'ai 66 ans et je ne suis pas président pipeau, quand même. Depuis 74, je dirige le club et je paye. Cette année, la saison elle a coûté 7 millions à la holding Nicollin alors c'est pas les leçons d'un coach sans diplôme qui vont me faire quelque chose et je me tairai parce que je serais grossier»


52.
Pour le quotidien Aujourd'hui Sport, le 17 juin 2009, sur une possible diffusion du clip du Paris Football Gay contre l'homophobie :
«Un clip sur le racisme, je suis prêt à le passer dès demain matin. Mais sur l'homophobie... Après ce sera quoi, les femmes battues ? (Loulou précise que si la maire lui demandait de le passer, il le fera) Mais je préférerais montrer des filles à poil ...»


53.
Interviewé par le 10 Sport, semaine du 13 au 19 août 2010, à propos du Mondial râté :
«Moi si je suis président de club et investi en équipe de France, les mecs me font le coup de ne pas s'entraîner, ils rentrent à pied à l'hôtel ! Même si ce ne sont pas mes joueurs. Ils rigolent ou quoi ! On a laissé ce pauvre Escalettes tout seul et c'est lui qui morfle. C'est scandaleux»


54.
A propos de la main de Thierry Henry :
«Pfff !!! Y’en a quand même qui on dit qu’il aurait dû aller se dénoncer, mais c’est vraiment des cons ! On a gagné, on a gagné point. Bon ça aurait été le contraire, on se serait lamenté et puis qu’est-ce qu’on aurait fait de plus ? Rien. On l’aurait eu dans le cul pareil.»


55.
Dans le quotidien "Le Midi Libre", Actualité Hérault, le lundi 30 novembre 2009, à propos des élections à la Chambre de Commerce et d'Industrie en 2010 :
«Stop, là j'ai donné, c'est fini. La dernière fois, ils sont venus me chercher, ils m'ont violé, ils m'ont tout fait ! (...) Et puis, ils étaient tous solidaires, même mon fleuriste a voté contre moi. Il l'est plus ! Après, à quoi ça sert, franchement ? Les vrais patrons, ils y sont pas dans ces trucs.»


56.
Après une défaite 1-0 à Bastia (13 mars 2009), le président de Montpellier voit l'accession en Ligue 1 s'éloigner. Interviewé par la web-télé A Corsica TV :
«Bravo à Bastia, ils ont plus de couilles que nous. Nous, on a des petites olivettes. Voilà. Qu'est-ce que tu veux que je te dise de plus ? Si t'écoutes Courbis, on doit gagner. C'est une pipe lui aussi, tu peux lui dire !»


57.
En février 2010 :
«Pour faire signer Giroud à Montpellier, je peux vous dire qu'on donnait beaucoup moins d'argent que le Celtic Glasgow et que tous ces clubs "à la mords-moi le chibre". Et il a signé chez nous quand même.»


58.
Après le match à Grenoble, saison 2009-2010 :
«Vous savez que des cons, il y en a et il y en aura toujours. Qu'est-ce qu'on en a à branler de ces mecs. On joue pour se régaler.»


59.
Interview pour lamarseillaise.fr avant la saison 2009-2010 à propos du montant record du transfert de Cristiano Ronaldo au Real Madrid :
«94 millions d'euros ? J'essaye de traduire en francs, ça fait 500 batons ? Un peu plus. Ah, oui, c'est le transfert du portugais. Je ne les aurais pas mis moi. Même si je les ai, je ne les mets pas. Franchement. En plus, il a une tronche qui ne me revient pas»


60.
A l'issue de la Saison 2008-2009, après le match Montpellier-Strasbourg :
«On a fait mieux que Michel Sardou au Zénith. 18.000 spectateurs pour une ville qui n'aime pas le football, pour un président (lui-même) qui est un peu con, pour un entraîneur (Rolland Courbis) qui achète les matchs, pour un directeur sportif (Michel Mezy) qui est nîmois ... C'est pas mal, hein?»


61.
Dans le quotidien gratuit 20 Minutes, le 19 septembre 2009 :
«On a eu des cas de jeunes qui sont partis par l’Italie, qui sont passés par la Slovénie et des pays comme ça là. Un ou deux m’ont fait des coups, mais on ne les a plus revus en haut de l’affiche. Ce sont des jeunes qui ne réussissent pas en général. Bon, il paraît qu’il est très fort, Kakuta. Ouais ... Ça ressemble à la traite des Blanches, ça. S’ils donnent des sous aux parents ... Je trouve ça scandaleux. Heureusement que ce n’est pas le football féminin, qu’on n’achète pas des gamines parce qu’on les met sur le tapin, presque. C’est scandaleux. Je ne sais pas… un jeune, qu’il fasse ses preuves en France, ça ne l’empêchera pas d’aller prendre des sous plus tard. Des Deschamps, des Desailly, des trucs comme ça, à 18 ans, ils ne sont jamais partis. Maintenant, il y a certains managers qui sont cons comme des bites qui ne pensent qu’à gagner des sous. Mais ils ne rendent pas service aux joueurs»


62.
Dans le quotidien "Le Midi Libre", Actualité Hérault, le lundi 30 novembre 2009 :
«Moi, ce mot de tarlouze, je le connaissais même pas dix minutes avant de le dire. Parce qu'après le match à Auxerre, dans le vestiaire, tout le monde était très, très chaud. Et remonté contre Pedretti qui nous avait tout fait ! Et j'entendais ce mot, tarlouze par-ci, tarlouze par-là. Alors j'ai décidé d'aller répondre moi-même à la télé, pour pas qu'un entraîneur ou un joueur parte en vrille. Et là, devant ce micro, j'avais ce mot de tarlouze qui me résonnait dans la tête. Et à bombez, je le balance ! Sinon, je suis pas homophobe, je me suis excusé, mais c'est affreux on peut plus rien dire. Enfin, ça m'empêchera pas de continuer.»


63.
A propos du scandale provoqué par les propos de Georges Frêche sur l'équipe de France :
«Ça m’a fait rire…. Qu’ils sont cons, c’est vraiment n’importe quoi. Il a dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Ce n’est pas comme ça qu’on dit ?... Qu’est-ce qu’il a dit au juste déjà ?... Qu’il y avait trop de Noirs c’est ça ?... Ah oui c’est grave. Et eux si tu vas jouer dans je ne sais pas quelle équipe et qu’il y a que des Blancs, ils vont dire 'y a trop de Blancs' ! Ils sont plus racistes que nous. On sait les gens qui sont ou ne sont pas racistes, Frêche n’est pas raciste.»


64.
En conférence de presse, au terme du dernier match de la saison 200-2010, au Parc des Princes :
«Faire la pige à Bordeaux, ça me fait un peu bander. (à la question d'une journaliste demandant où ils vont passer la soirée) Ils vont chez Zahia, ce soir»


65.
Dans So Foot n°70, de novembre 2009 :
«Qu'est-ce qu'il vient foutre Jean Sarkozy, au milieu là ? J'sais même pas qui c'est, ce gadjo ... J'sais qu'il a un maillot de la Paillade, c'est tout. Ouais, ouais, je lui ai donné il y a six ou sept ans quand son père était ministre de je sais plus quoi et qu'il était venu voir un Bordeaux-Montpellier»


66.
Dans So Foot n°70, de novembre 2009, à propos de son attachement pour de Gaulle :
«A droite, à droite, enfin ne me faîtes pas dire que je bande pour Sarkozy, parce que je m'en bats les couilles ! De Gaulle, il était pas si à droite que ça ... les cocos, ils votaient pour lui quand même, hein ? Non, mais moi, de Gaulle, c'est l'histoire de ce mec qui me plaît, et puis en plus, la deuxième chose qui me plaît chez lui, c'est qu'il m'a empêché de faire la guerre d'Algérie ... Pfffffhh ... Je suis patriote, je suis tout, mais aller se faire flinguer par les fellouzes, ça m'aurait fait chier quand même !»


67.
Dans le quotidien "Le Midi Libre", Actualité Hérault, le lundi 30 novembre 2009 :
«Si mon fils m'avait démontré, avant, tout son attachement pour l'ASB, j'aurais pas lâché ce club. Mais le maire de Béziers ne le mérite pas. Et pourtant, à Béziers, t'enlèves les taureaux et le rugby, je vois pas ce qui reste. Ah si, il y a une jolie femme, celle que Frêche vient de mettre sur sa liste»


68.
En L2, lors de la saison 2006-2007, sur le fait que ses joueurs seraient plus adaptés pour la L1 :
«Je pense qu’ils se subliment pour les grands matches. Après, qu’ils aient un jeu plus adapté à la L1, je vais vous dire la vérité, j’en ai rien à branler. C’est un calvaire d’aller voir les matches, un calvaire ! Les gens, ils payent leur place, d’accord, mais ils ne sont pas obligés de venir. Par contre, moi, je suis obligé et ça, ça me fait chier»


69.
Interviewé par le 10 Sport, semaine du 13 au 19 août 2010, à propos des départs de Montaño et Costa à l'intersaison :
«Montaño ça m'embête beaucoup car j'aimais ce garçon. C'est une perte. Si ça ne tenait qu'à moi, il ne serait pas parti. Costa, je m'en branle et je pense qu'Estrada va le remplacer facilement»


70.
A propos de l'exploitation par la presse, de ce qu'il avait dit sur Pedretti :

«Bah 'L’Equipe' par exemple. Après la déclaration sur Pedretti, le lendemain ils en font les grands titres. Moi ça me fait rire et je m’en fous. Par contre, ils peuvent se tâter la raie je ne leur parle plus. Je n’aime pas ces méthodes là. « L’Equipe » aujourd’hui c’est « Ici Paris ». Le média n’est vraiment pas bon même « l’Equipe Tv », à part l’émission de Menard. Moi maintenant je regarde Infosport. Parce que franchement quelle tristesse, mais bon on s’en fout on peut vivre sans eux»

71.
Le 24 avril 2007, Montpellier est aux portes du National à cinq journées de la fin. Loulou s'en prend à ses joueurs, déclarations rapportées par le Midi Libre :
«Vous êtes nuls. Regardez-vous ! On dirait ma manade qui part à l'abattoir ! Il faut y aller avec les couilles et le moral. Et puis ces joueurs qui "pètent" dans tous les coins, ce n'est pas normal. Dans cinq matchs, il y aura des problèmes à régler et ce sera de ma faute. Alors dites-moi tout ! Vous voulez le garder votre entraîneur ou vous voulez vous autogérer ?»
Pascal Baills, l'un des coachs et ancienne figure du club, excédé, s'avance vers son président, pose son chronomètre et quitte le terrain de la réunion. Loulou :

«Au moins, il a des couilles, c'est un vrai Pailladin».
L'entraîneur en chef, Jean-François Domergue, tente bien de s'interposer, expliquant à son président qu'on ne peut pas parler comme ça à la nouvelle génération qui n'y est pas réceptive. Réplique immédiate de Nicollin :
«Vous n'êtes pas des meneurs d'hommes, c'est tout. Dans la vie, il faut se battre, c'est comme ça».
Le mardi suivant, on apprenait le licenciement de Domergue et le maintien de Baills.

72.
Dans le quotidien "Le Midi Libre", Actualité Hérault, le lundi 30 novembre 2009 :
«Ça m'a jamais passionné, la politique, j'en aurais fait sinon. Faut aimer... Et puis ici, avec Frêche, t'as quand même une personnalité hors du commun. Faut s'accrocher pour le battre. Pour les régionales, par exemple, quand tu vois qui se présente en face, ça fait rire. Les Languedociens sont pas bêtes, hein ? Après, oui, il est parfois insupportable. Mais boooon ...»


73.
Dans l'Humanité Hebdo du 25 mars 2000 :
«Ça m’embête de redescendre en D2 mais je sens que je vais reprendre goût. Depuis deux ans, je n’avais plus goût. On l’a bien vu. D’habitude, après de si mauvais résultats, j’aurais tout cassé, tout bouleversé. J’ai laissé aller, j’ai eu tort : j’aurais dû prendre certaines décisions plus tôt. La grosse vache qui laisse filer le train ... Il y a des tronches qui ne donnent pas goût»


74.
Dans Maxifoot, le 26 avril 2007, à propos des déclarations de Thuram :
«J’en ai rien à foutre de ce type ! Il ne m’intéresse pas et il ferait mieux de fermer sa gueule, c’est tout ! Pour qui se prend-t-il pour donner des leçons à un mec comme Sarko ? »


75.
Interviewé par le 10 Sport, semaine du 13 au 19 août 2010, à propos du départ de Costa à l'intersaison :
«Il a déclaré qu'on ne lui a pas proposé de rester. C'est n'importe quoi ! C'est une histoire de sous et on n'en parle plus. Pour nous, c'est 6,4 millions dans les fouilles. Et ces couillons d'espagnols qui voulaient nous payer en 4 ans. Ca ne marche pas comme ça»


(c) sport24.com

76.
Sur RMC, le 20 octobre 2009 :
«Je ne connais pas le secret de René Girard mais ça joue bien au ballon. Avec cette équipe, à 66 ans, je bande sec. Pas besoin de Viagra»


77.
En fin de saison 2009-2010, pour padawanprod.net :
«Faut voir le calendrier. En plus, avec toutes les conneries qui ont été faites avec ces matchs reportés, c'est un boulevard. S'ils en profitent pas ... Tu te rends compte ? Trois matchs de rang que tu reçois. Alors des fois, y a des équipes qui te disent 'Ah, on ne peut pas gagner deux matchs de suite ou trois matchs de suite' Eux, ils ne vont pas se gratter l'oignon puis ils ont bien raison. J'espère que Lyon ne va penser qu'à la demi-finale de Ligue des Champions puis à la finale, comme ça, avec un peu de cul, ils ne seront pas dans les trois premiers, ni après.

Comme ça, avec un peu de cul, on sera cinquièmes (...) Vue la saison qu'on fait, si on finissait sixièmes, ça serait vache»

78.
Dans l'Equipe, à l'issue du match Auxerre-Montpellier, saison 2009-2010 :
«Ce que j’ai dit ne regarde que moi, Benoît Pedretti et Jean Fernandez. On peut se parler, se dire les choses. On est des hommes, pas des gonzesses"


79.
Dans le quotidien "Le Midi Libre", Actualité Hérault, le lundi 30 novembre 2009, à propos d'Hélène Mandroux :
«C'est un bon maire, elle se rebelle un peu parce que Frêche lui envoie des fions mais bon, ça va s'arranger. Je m'entends bien avec les deux. Et puis, le nettoyage des rues, c'est la Ville et Mandroux ; le ramassage des ordures, c'est Frêche et l'Agglo, alors ...»


80.
Dans l'Humanité Hebdo du 25 mars 2000 :
«Nous, on appartient à une génération de vieux cons. On ne nous le dit pas mais presque. D’Arthuys (Bordeaux), Perpère (PSG), Marchand (OM) ne m’ont pas fait une mauvaise impression - ils sont classe, sortent des grandes écoles - mais je ne partirais pas en vacances avec eux pour parler football»


81.
Sur l'Equipe TV, après le match Montpellier-Strasbourg en 2009 et la remontée en première division :
«Ce qui est bien, c'est que je peux caner. J'aurai revu la Paillade en première division, c'est bien»


82.
Interviewé par le 10 Sport, semaine du 13 au 19 août 2010, à propos des rumeurs selon lesquelles Arsenal s'intéresserait à Spahic :
«On a vu son manager qui n'est au courant de rien. C'est des conneries de blog. Maintenant s'il veut partir et qu'Arsenal le veut, ils nous filent le double qu'ils ont donné pour Kosciel... ou je sais pas quoi. Parce que Spahic, il en a deux dans chaque jambe. A 24 millions, il n'y a aucun problème. Je l'emmène là-bas moi-même avec un cache-nez»


83.
Dans So Foot n°70, de novembre 2009, à propos du bon recrutement de Montpellier pour la saison 2009-2010 :
«On dit ça parce qu'on a touché les couilles et qu'on a été bons ! Parce que souvent, putain, on se trompe»


84.
Suite à ses propos de conférence de presse, après Nice-Montpellier, saison 2010-2011 :
«Mon fils m’a dit que j’allais passer au conseil d’éthique pour ce que j’ai dit. C’est vraiment des gros clowns. On ne peut plus rien dire. Mais je les emmerde, ces mecs là ! Ce n’est pas grave au fond, je m’en remettrai»


85.
A propos de son prix du macho de l'année, décerné par les chiennes de garde, sur Canal+ :
«Je rigole, je rigole. Je les aurais bien invitées mais je ne sais pas si elles sont belles»


86.
Dans le Monde du 3 février 2010 :
«Si je suis grossier, c'est parce que j'ai fait les poubelles à l'âge de 16 ans. J'ai raté trois fois mon bac parce que j'ai eu trois zéro en français. Je n'ai jamais lu un livre de ma vie. Il n'y avait que les maths qui me plaisaient»


87.
Dans l'émission "Tel père, tel fils" de L'Equipe TV :
«Quand t'as dix-sept, dix-huit ans, que tu balayes les rues, surtout à Lyon, là-bas, puis t'as des belles gonzesses, certainement, qui doivent passer et qui te voient balayeur, c'est pas écrit que tu t'appelles Nicollin. Moi, je ne connais pas un père que leurs fils, ils les baguent, que c'est les meilleurs du monde alors que c'est des trous du cul. Moi, j'ai des fils, ils bossent et je suis heureux. Bon, ils ont mis un peu de temps et maintenant, c'est parti et tout va bien»


88.
Interviewé par le 10 Sport, semaine du 13 au 19 août 2010, à propos du départ de Costa à l'intersaison :
«Costa est un joueur surfait. Quand on l'a pris à Sète, il n'était personne. Il ne faut pas l'oublier. Moi, je m'en fous. On a pris l'argent. Qu'il soit bon à Valence et qu'il me file son maillot. Ca enrichira ma collection»


89.
En L2, lors de la saison 2006-2007, interview pour ActuFoot34 du 11 mai 2007 :
«Equipe première ... Equipe première ... pfff. Je pense qu’il y a des joueurs qui sont nuls et qui n’ont pas du tout leur place dans cette équipe. Puis certains n’étaient pas à leur place sur le terrain. Je l’ai souvent dit, Carotti milieu de terrain, il faut être fou ! Vous me direz, il n’est pas meilleur en libéro, mais ce n’est pas grave, ça été fait et c’est comme ça. Les joueurs se sont battus mais ils n’y arrivent pas. Quand tu n’en as pas dans le ventre… Depuis le mois d’octobre je le sais de toute façon. Parce qu’on est des crêpes, on n’est pas bons. Le football, ce n’est pas sorcier. A Metz, ils jouent avec cinq défenseurs. Ils gagnent 1-0 et ils se démerdent. La L1, si tu la veux, il faut jouer avec cinq défenseurs et non pas avec quatre crêpes devant son gardien. Ça fait trois ans qu’on galère»


90.
Sur Europe 1, en cours de saison 2009-2010 :
«Quand vous avez le 17ème budget de ligue 1, on ne peut pas être champions de France, ce n'est pas possible ou alors, les autres, c'est des ânes»


91.
Dans So Foot n°70, de novembre 2009, à propos du bon recrutement de Montpellier pour la saison 2009-2010 :
«Ce Belhanda, il a 18 ans et il a un toupet ... C'est unique ! Ben, çui-là il va être fort ! Benzema, c'est de la gnognotte. Vraiment très fort, Belhanda. Attention, faut qu'il reste comme il est, simple, bien dans la vie, tranquille ... Faut dire qu'il a des parents équilibrés et une soeur bien. A 18 ans, ce qu'il fait à ces mecs de première division ! 'Oooooh ! Attends, moi je suis demi ou arrière, je te le défonce ce merdeux !' Moi, là je dis bravo ! Et puis on a Aït-Fana. Il a été long à sortir, mais il est pas mal. Faut dire que René l'a bien pris : il le fait jouer, et il le sort de temps en temps quand il fait une connerie ...»


92.
Evoquant la situation de Rolland Courbis et de son conseiller Michel Mézy dans l'Equipe du 15 septembre 2008, après seulement six journées :
«C'est clair, net et précis, ils seront foutus à la porte s'ils continuent à me faire chier et qu'il n'y a pas de victoire à Sedan ! (...) Je ne comprends pas pourquoi on joue avec un seul attaquant contre l'une des équipes les plus faibles du groupe. On me dit qu'il faut prendre un attaquant et il ne joue pas»


93.
Dans So Foot n°70, de novembre 2009 :
«Nantes, c'est des pipes. (...) Le club est plus ou moins parti en couilles. Ca a été racheté, tout ça.»


94.
Interviewé par le 10 Sport, semaine du 13 au 19 août 2010, à propos du Mondial râté :
«Le pire, c'est que c'est l'autre (Domenech) qui va lire le texte. Et le Valentin, quel clown lui aussi. C'était de la téléréalité. Je me demande même si ce n'était pas voulu»


95.
Dans Tout le Monde en parle de juin 2001 :
«Le rugby est beaucoup plus convivial que le football et puis y a beaucoup de gens qui parlent vrai au rugby. Je ne dis pas qu'au football, ils ne parlent pas tous vrai mais y a pas mal de faux-culs dans le football»


96.
Afterfoot.com reporte qu'en 1990, Ziobeer racontait qu'il avait joué blessé lors d'un match à Lyon. A la mi-temps il était allé voir le kiné pour se faire injecter des antidouleurs. Nicollin était entré et il avait dit : «Les mecs qui sont chez le kinés, ils jouent pas !»
Ziobeer voulait continuer et du coup, il a pris ses affaires et il est rentré directement chez lui sans regarder la deuxième mi-temps. Le lendemain, Loulou voulait faire rencontrer le personnel de sa société à l'équipe de foot de Montpellier.
Quand Ziobeer est arrivé, il s’est écrié : «Lui, regardez-le bien. C’est le polonais qui a des couilles !»


97.
A propos du Paris Foot Gay qui réclame des sanctions à son encontre, suite à ses propos sur Pedretti :
«Ils veulent que j'aille les entraîner aussi, en travaux d’intérêt général ?»


98.
Dans So Foot n°70, de novembre 2009 :
«Y a quand même eu des moments où on a fait des conneries, mais on s'est toujours rattrapés aux branches. L'année 90, quand on a gagné la Coupe de France, si on la gagne pas et qu'on fait pas la Coupe d'Europe, ben je sais pas si on aurait continué le ballon longtemps ou alors il aurait fallu vendre quatre camions poubelles ...»


99.
Dans l'Humanité Hebdo du 25 mars 2000 :
«Au début de la saison, après une victoire, trois gars de l’équipe m’ont demandé de revaloriser les primes. On était 4e quand ils sont venus me trouver. À partir de ce jour, on n’a plus gagné un match. Mais cette mentalité, ce sont nous les présidents qui l’avons suscitée. Comme je dis souvent : aucun ne m’a mis un revolver sur la tempe et m’a demandé : "Monsieur Nicollin, je veux gagner tant ". Ceci dit, c’est le monde à l’envers : un chauffeur de camions ou un ripeur de poubelles, à 8 000 ou 9 000 francs, demandent une augmentation et on lui refuse alors qu’on accorde 5 000 balles de plus à un type qui touche 400 000 francs. Ce qui me tue, c’est l’amour du maillot. À part quelques jeunes que le club a formés, qui ont connu les valeurs pailladines et qui trempent le maillot, les autres pensent surtout à la paye à la fin du mois. Je ne dis pas que c’est de l’argent "facile" puisqu’ils disent qu’ils vont au travail - un travail comme ça, mes éboueurs aimeraient bien le faire - mais cela doit être terrible de gagner autant de sous à 22, 23, 24 ans et à 32 ans, plus rien. Je ne les envie pas»


100.
En février 2010 :
«Ce que je sais, c'est que samedi, on va à Saint-Etienne et que si on perd, on restera toujours 2e parce qu'on a quatre points d'avance sur le suivant. Après, je crois que tous les gens qui s'occupent de sport sont plus ou moins superstitieux. Mais enfin, je n'ai pas un sorcier noir qui me coupe les poulets ou qui me fait ceci ou cela»


(c) montpellierinteractif.com
101.
Dans l'Equipe magazine du 18 juillet 2009 :
«En tout cas, moi, je ne parlais qu'à Mézy. J'avais pas envie avec Rolland. J'aime bien, mais il ne sait pas ce que c'est qu'entraîneur et président. Il a toujours fait ce qu'il a voulu avec les présidents avec qui il est passé. Mais moi, je m'appelle Nicollin. Le patron, c'est moi»


102.
Dans So Foot n°70, de novembre 2009 :
«Entre Nîmes et Montpellier, on se tue. Je pense que Nîmes, c'était la grande équipe de football du coin dans les années 50, 60. Et puis on est arrivés avec la Paillade et petit à petit, on les a grignotés, on leur a piqués leurs meilleurs joueurs, Michel Mézy, entre autres. Que Nîmes revienne ... Eh ben tant qu'ils sont en deuxième division et nous en première, tant qu'on est en deuxième et qu'eux, ils sont en National ... Hé hé hé : j'accepte ! Moi, tout va bien»


103.
En 2010 :
«Je n’ai jamais été las. Même en seconde division j’étais prêt à rester une, voire deux saisons supplémentaires. Il y a aucun problème, moi c’est mon club. Quand je vois certains qui ont arrêté comme Molinari ou Hamel je rigole, parce que je pense qu’ils doivent casser les pieds des présidents en place. Moi ce sera différent parce que si je mets mon fils ce n’est plus pareil, ça reste dans la famille»


104.
En février 2010 :
«Ça ne me fait rien de jouer le mercredi et le dimanche. Je ne suis pas une pleureuse comme certains. Ils sont professionnels les mecs, ils peuvent. Ils ont tous des remplaçants, faut pas déconner quand même. Qu'est-ce que ça va nous donner comme avantage ? Je suis sûr que lorsqu'il y aura de la Coupe de France, il y en a qui feront des matches amicaux»


105.
Interviewé par le 10 Sport, semaine du 13 au 19 août 2010, par l'attitude de Niang à Marseille :
«Il y a ceux qui aiment le football et ceux qui n'en ont rien à foutre et qui seraient prêts à aller jouer en Laponie si on leur donnait 100 ou 200 000 euros de plus. Les mecs ne pensent qu'au fric. Niang en fait partie. Que des coups de pied au cul !»


106.
Dans le Foot Hebdo, semaine du 3 au 9 mars 2010, à propos du FC Nantes :
«Oui, c'est des pipes. C'est des pipes. Bon, c'est mon langage. Avec le potentiel qu'ils ont, je ne comprends pas qu'ils soient descendus et qu'ils n'arrivent pas à remonter. C'est tout.»


107.
Après Le Mans-Montpellier, en avril 2010 :
«C'était un match d'hommes, c'est bien. Ils ne voulaient pas perdre, en plus j'avais entendu Michel Moulin qui a dit qu'il n'y avait pas de différence entre Montpellier et Le Mans, moi je dirais qu'il y a une classe d'écart quand même. C'est un drôle de clown, ça»


108.
Dans l'Equipe du 23 avril 2010, à propos de Michel Mézy qui affirmait dans l'Equipe que Montpellier jouait le titre :
«Il a été con et je le lui ai dit. Maintenant, ce qui est fait est fait, il fallait bien que ça arrive. Moi, en tout cas, je ne le dis pas. Ça serait quand même grave qu'avec notre budget, on puisse jouer le titre ...»


109.
Interviewé par le 10 Sport, semaine du 13 au 19 août 2010 :
«Un jour j'ai laissé ma place au conseil d'administration de la Ligue pour rentrer au conseil fédéral et m'occuper de l'équipe de France. Je me suis fait niquer la place par Le Graët»


110.
Dans Tout le Monde en parle de juin 2001, à propos de son appartenance à la franc-maçonnerie :
«Ca fait dix-neuf ans et je suis toujours apprenti alors tu vois un peu les fois où j'y suis allé. Faire ses devoirs ou les planches, ça me fait mal à la tête»


111.
Interviewé par le 10 Sport, semaine du 13 au 19 août 2010, à propos du départ de Costa à l'intersaison :
«C'est vraiment un clown ! Il nous a dit qu'il allait en Espagne pour attirer l'attention du sélectionneur argentin et maintenant, il veut jouer en équipe de France. C'est n'importe quoi. De toute façon, il n'aura jamais sa place»


112.
Dans l'Equipe magazine du 18 juillet 2009, à propos d'Henri Emile :
«Je le prendrai jamais, celui-là. Je peux pas supporter les mecs qui parlent. Et qui te racontent 'Et j'ai refusé Blanc et j'ai refusé Deschamps et je vais être ceci, je vais cela ...' Il se prend pour qui ? On n'est pas fâchés et je l'imagine bien venir me voir, encore persuadé de ne pas être désespéré du tout. Mais c'est pas un bénévole ...»


113.
Dans So Foot n°70, de novembre 2009 :
«Chacun baise sa femme comme il l'entend ... Ah c'est sûr qu'on n'a pas 40 secrétaires, une armée de directeurs de com, ça hein, non. On est bien comme on est.»


114.
Dans l'Equipe magazine du 18 juillet 2009, à propos du pape :
«J'ai vu de Gaulle en vrai, la 'Mitte' (Mitterrand), 'Chi-chi' (Chirac) et eux, ils m'ont impressionnés, mais le pape, c'est con de dire ça, ça m'a rien fait. Si ce n'est d'avoir dû marcher un kilomètre en plein cagnard»

Toujours autour de la religion catholique, hors classement, on peut noter au moins deux autres propos tenus par Loulou :
- le 28/02/2000 : «Le Seigneur nous a rappelés en Deuxième Division»
- le 11/02/2004, avant la relégation en L2 «S'il le faut, on ira se tremper le cul à Lourdes»


115.
Dans France Football du 9 août 2009, après le match Montpellier-PSG :
«Mais je vous assure qu'au complet, sans cette expulsion sévère de Jeunechamp, les parisiens seraient passés à la casserole. On leur a montrés de suite qu'on n'était pas des gonzesses. On verra bien au match retour. Mais d'ici la fin de la saison, on a le temps»


116.
Dans So Foot n°70, de novembre 2009 :
«Même en L2, moi j'étais bien ... On a voulu me faire dire qu'on s'y faisait chier, que ceci, que cela ... Pas vrai ! Moi, j'ai accepté ! Et puis s'il faut y retourner en L2, on y retournera ...»


117.
Dans l'Equipe magazine du 18 juillet 2009 :
«C'est Rolland qui m'a, cet hiver, fait part de ses envies d'autre chose. Ma décision était donc irrévocable. Tu veux partir, eh bien, va ! Houlà, quelle perche ! J'en ai marre des mecs sans diplôme qui vous obligent à payer un autre entraîneur, avec les bons papiers. Et puis, Courbis et son deuxième boulot (coach Courbis, sur RMC)  ... non ... c'est pas vivable ... (...) Ce sont deux métiers pas compatibles. J'avais cas le payer un peu plus. Mais bon, il est parti avec un sacré chèquos de prime de montée ...»


118.
Dans le Foot Hebdo, semaine du 3 au 9 mars 2010, à propos de la libération de Rolland Courbis :
«Il est sorti de prison le vendredi, on a mangé ensemble le lundi. Je ne suis pas en lui (!), mais je l'ai entendu le mardi soir quand il a réattaqué sur RMC et il était en forme»


119.
Dans So Foot n°70, de novembre 2009, à propos de Rolland Courbis qui voulait se faire désirer, quant à son renouvellement de contrat comme entraîneur de Montpellier :
«Avec moi, ça ne marche pas. Même les gonzesses, elles y arrivent pas»


120.
En L2, lors de la saison 2006-2007, interview pour ActuFoot34 du 11 mai 2007 :
«Rolland se démerde avec mon fils et Michel, je vous ai dit ! Moi, je suis venu car, quelque part, il le fallait vis à vis de ces derniers. Autrement, je n’ai plus rien à voir avec ces joueurs. Je préfère rester chez moi, je vous le dis de suite. Ces types risquent de mettre trente mecs au chômage, et c’est grave. Moi, je serais ces derniers, je me révolterais et je leur casserais la gueule»


121.
Dans So Foot n°15 de septembre 2004, à propos des argentiers du foot contemporain :
«Ils font ce qu'ils veulent de leur fric, j'en ai rien à branler»


122.
Le 1er septembre 2010, pour le site web du
www.mhscfoot.com, à la question "Si vous aviez été le roi Louis XIX, quelle grande décision auriez-vous prise ?"
«J'aurais repris le château de Versailles et j'aurais fait des soirées terribles mais pas trop de danses. À manger, à boire, à faire l'amour sans arrêt, dans le Parc, partout. Ça aurait été terrible !»


123.
Dans So Foot n°70, de novembre 2009, à propos de l'orientation politique d'Aulas :
«Oh maintenant, ça des mecs, ça couche à droite, à gauche, un peu comme nous dans les poubelles. On est à gauche, on est à droite, on est de partout.»


124.
Dans France Football du 9 octobre 2009 :
«On a 17 points qu'on a volés à personne. (...) Le système, je n'en ai rien à braire. Je pense que c'est un groupe qui vit sur sa lancée de la montée. Puis René Girard a apporté une petite touche personnelle, les recrues se sont bien impliquées dans le club, tout va bien. L'équipe affiche de belles valeurs, les joueurs se battent, ça fait plaisir»



(c) football.fr

125.
Dans l'Equipe magazine du 18 juillet 2009 :
«Lyon, je ne les vois pas rentrer dans le rang malgré leur mauvaise saison. Mais je bande moins pour eux. Dès qu'ils perdent, c'est la faute de l'arbitre, de ceci, de cela. Quand on est un grand club comme Lyon, si on veut se faire aimer de toute la France, il faut accepter la défaite. Et puis d'un autre côté, grâce à des amis, je ne hais plus les Verts»


126.
En L2, lors de la saison 2006-2007, interview pour ActuFoot34 du 11 mai 2007 :
«Je serai aux matches, ça me fait chier, mais j’irai jusqu’au bout. Quand tu n’es pas capable de battre la réserve de Châteauroux, je ne vois pas comment on peut s’en sortir. Moi je ne sais pas, tu n’as pas l’impression que tu joues ta survie sur ce match. Cela a été d’une tristesse ! Maintenant, j’espère que Courbis fera des miracles. Ce match à Créteil, il ne faut pas le rater, interdiction de perdre, sinon je ne vois pas ce que tu peux espérer»


127.
Pour le Midi Libre, avant le match à Marseille, saison 2009-2010 :
«Et puis perdre à Marseille, on ne va pas mourir. Maintenant, j'aimerais pas perdre 5 à 4. Il vaudrait mieux prendre 5 à 0 une bonne fois et puis c'est fini»


128.
En août 2009, en interview dans le Parisien :
«Non, ce n'est pas une question de motivation parce que le PSG, c'est une équipe qui est normale. Ils ne cassent pas trois pattes à huit canards et ce ne sont pas les favoris du championnat. Ce n'est pas Bordeaux, Marseille ou Lyon. Mais si on devait perdre contre Paris, on nous en voudrait moins que si l'on perdait dans quinze jours contre Sochaux. C'est un bon match, un bon test. S'ils sont plus forts, il gagneront et tant mieux pour eux. Voilà»


129.
Dans France Football du 14 août 2009, après le match Montpellier-PSG :
«Oh, je te dis pas la soirée qu'ils m'ont fait passer tous. J'étais mal, je suis allé pisser au moins vingt fois. Heureusement que Michel était là pour me rassurer (...). Ça va être comme ça jusqu'au bout ? Bouh, ça promet ! La Ligue 1, c'est un autre niveau. C'est sûr, ça me stresse, ça donne des soucis plus gros, mais c'est quand même plus bandant»


130.
Dans So Foot n°70, de novembre 2009, à propos de la réussite de la formation des jeunes à Montpellier :
«Quand nos recruteurs débauchent des bons. Parce que des fois, on a des caramels ! Et le bon, on te le pique : les anglais ou je sais pas qui ; par contre, le caramel, t'es obligé de te le farcir pendant trois ans ! Mais enfin, je me plains pas, on les éduque bien»


131.
En L2, lors de la saison 2006-2007, interview pour ActuFoot34 du 11 mai 2007 :
«Le Havre et Grenoble n’ont plus rien à espérer. Ajaccio, comme c’est l’équipe de Courbis, on a les trois points. C’est trop facile, hein?! Non, rien n’est joué d’avance dans le foot. Mais on ne va pas non plus jouer le Bayern Munich ou l’AC Milan quand même. Il ne faut pas nous prendre pour des cons ! Si on veut se maintenir, il faut gagner, et ce n’est pas impossible. Oh, faut pas pousser! Personnellement, je suis décontracté. Je suis prêt pour le National. Si on se maintient, tout ira bien»


132.
Dans l'Equipe magazine du 10 avril 2010 à propos des bénéfices de la holding Nicollin, par rapport au chiffre d'affaires :
«4 ou 5%, on bosse, on n'est pas des pinchos»


133.
Interviewé par le 10 Sport, semaine du 13 au 19 août 2010 :
«Il y a intérêt à ne pas avoir de relâchement en Coupe de France ou en Coupe de la Ligue. J'espère qu'on va briller un peu. Car depuis le temps qu'on ne va pas loin, ça m'emmerde. C'est clair, net et précis. Il faut les jouer à fond. Les anglais jouent tous les trois jours. Ils ne se plaignent pas. C'est dans la tronche»


134.
Dans l'Equipe magazine du 10 avril 2010 à propos de Georges Frêche :
«C'est dur de voter socialiste, alors depuis qu'il ne l'est plus, c'est plus facile»


135.
En août 2009, en interview dans le Parisien :
«J'aime le football, j'aime mon club. Je le fais par passion et non par 'business' comme ils disent tous. Voilà. Mais je pense que je vais trouver des mecs sympas en Ligue 1. Comment vous l'appelez déjà le nouveau président ? Paproux ? Leproux. Robin Leproux... Ah bon. Bon, et bien il doit être sympa celui-là mais il n'a pas tellement défrayé la chronique parce que son nom n'est pas très connu. Dassier, c'est connu, Leproux ce n'est pas trop connu. Il ne va pas être très content le gadjo. Je lui dirai bonjour samedi»


136.
Dans le quotidien Le Midi Libre, en mai 2010, à propos du transfert de Costa :
«Valence est venu pour Costa. Pfff… Ils nous prennent pour des saucissons. Ils proposaient 6 M€, payés en quatre ans. C’est pas sérieux. Si on nous donne 7 ou 8 voire 10 M€, mais cash, il part ! On trouvera un autre joueur pour le remplacer et La Paillade continuera à exister. Le club qui le veut, il va devoir casquer ! Mais il ne partira pas»


137.
Sur RMC, le 10 juillet 2007 :
«Girard, c’est quelqu’un que je suis depuis longtemps, un homme sérieux. C’est aussi un Nîmois et ça doit bien les emmerder que je le leur pique»


138.
Dans So Foot n°15 de septembre 2004, à propos du Midi Libre qui avait titré 'Nicollin doit-il partir ?' :
«Ceux qui ne sont pas contents, je les emmerde : j'ai 99% du club et c'est mon fils qui a le reste»


139.
Dans l'Equipe magazine du 18 juillet 2009 :
«Vous voudriez que je cane un jour de match ? Je suis comme Molinari à Metz, qui n'arrêtera vraiment jamais, sauf le jour où il sera entre quatre planches. Comme moi. C'est notre passion. C'est clair»


140.
Dans l'Equipe du 31 octobre 2009, à propos de Francis Decourrière, dirigeant de Valenciennes :
«Lui, il doit être sympa. Quand tu prends six mois de suspension, c'est que tu dois être un bon»


141.
Sur RMC, le 10 juillet 2007 :
«J’ai deux fils vous savez et une fille ... La Paillade, le club de Montpellier. J’y tiens. De toute façon, je n’arrêterai que quand je serai dans un cercueil en bois. Et j’espère que cela arrivera le plus tard possible»


142.
Dans foot01.com, deuxième partie de saison 2009-2010 :
«C'est long 90 minutes ! Lens a fait le travail et nous aussi. On n'a pas trop mal joué, hein ? Et puis je suis content de faire la pige à Bordeaux, ça me fait bander ! On aurait signé pour finir dans les dix premiers, on s'est même dit qu'il faudrait aller jouer le maintien à Paris et là, on est en Europe. Les joueurs vont faire la fête ...»


143.
En L2, lors de la saison 2006-2007, interview pour ActuFoot34 du 11 mai 2007 :
«Non, c’est la fin d’un cycle et puis voilà. Et Nîmes, tu crois qu’ils n’ont pas été malheureux avec la grande équipe que c’était. Là où ils déconnent, désormais, c’est qu’ils ne profitent pas de notre faiblesse pour remonter en Ligue 2 !»


144.
Dans Maxifoot de février 2010 :
«Je le ferai. A poil sur les Champs-Elysées ! Pourquoi je ne le ferai pas si on est champions de France ? Je l'ai dit en rigolant et ça a été repris. Bah, on le fera ! Il y en aurait du monde pour me voir à poil»


145.
Dans l'Equipe du 31 octobre 2009, à propos de René Girard :
«C'est mon Roy Keane de banc»


146.
Sur RMC, le 10 juillet 2007 :
«On parle tout le temps de l’Espagne, de l’Angleterre, de l’Italie. Mais parfois, en regardant certains de leurs matches, je me suis fait chier»


147.
Dans Maxifoot de février 2010 :
«J'ai peur que la blague tourne mal, que tout ça nous emboucane, qu'on porte le masque à la fin. Pourtant, je continue de rêver. Le titre ? Faut pas exagérer. Mais l'Europe, ça serait beau. Bouffer avec le président du Real, ça serait drôle, non ? Mais je préférerais manger avec celui de Barcelone, il a l'air plus marrant. Mais quoi qu'il arrive, on ne changera rien, on gardera la tête froide»


148.
Nicollin et l’Europa pas je ne sais pas quoi, sur RMC, après la dernière journée de la saison 2009-2010 :
«Tout va bien, on est européen. Europa je ne sais pas quoi. Je suis content, on a gagné au Parc même si le PSG nous a bien facilité la tâche. Cette année c’est une vraie Paillade avec des compétiteurs, des bagarreurs. D’ailleurs je crois qu’on finit avant-derniers au classement du fair-play. J’aime ça, cet esprit. Ce sont des mecs, par rapport à d’autres, qui ne gagnent pas excessivement cher»


149.
A propos de Robert Louis-Dreyfus, suite à la défaite 5-4 à Marseille en décembre 1998 :
«Le président, ce soir, il se tape une sègue»


150.
Reporté par le Figaro du 13 mars 2010, à propos du match Montpellier-Auxerre à venir :
«On va arrêter avec tout ça. Mais c'est sûr que Pedretti, on ne va pas le recevoir avec des fleurs. Il risque d'être accueilli par des sifflets. Mais je ne m'inquiète pas pour lui. C'est un grand garçon»


(c) buzzraider.fr

Sources :
http://www.football365.fr/france/ligue-2/article_167334_montpellier-louis-nicollin-J-en-ai-gros-sur-la-patate-.shtml
http://www.coupedumonde.com/football/4775-louis-nicollin-laurent-blanc-ne-sera-pas-selectionneur.asp
http://www.montpellier.maville.com/actu/actudet_--Je-ne-vois-pas-cette-boite-avec-un-autre-patron-qu-un-Nicollin-_dep-1172998_actu.Htm
http://deportes34.over-blog.com/article-6601426.html
http://www.rmc.fr/editorial/107792/nicollin-je-men-tape-de-vos-histoires-de-leader/
http://www.rmc.fr/edito/sport/93560/nicollin-j-aurais-du-le-traiter-de-petit-con/
http://www.camfoot.com/Milla-l-Excellence-camerounaise.html
http://www.lequipe.fr/Football/breves2010/20100410_220838_nicollin-pas-de-regrets.html
http://www.lunion.presse.fr/article/sports-region/football-ligue-1-%C2%AB-on-na-pas-le-cigare-%C2%BB
http://www.mhscfoot.com/
http://www.lamarseillaise.fr/
http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/02/03/louis-nicollin-gros-mots-et-ballon-rond_1300685_823448.html
http://www.ina.fr/ardisson/tout-le-monde-en-parle/video/I08197121/interview-biographie-de-louis-nicollin-president-du-hmsc.fr.html
http://padawanprod.net/
http://www.leparisien.fr/psg-foot-paris-saint-germain/nicollin-le-psg-ca-ne-casse-pas-3-pattes-a-8-canards-07-08-2009-601278.php
http://www.francefootball.fr/FF/breves2008/20080915_103909_nicollin-menace-courbis_Dev.html
http://www.francefootball.fr/FF/breves2009/20091009_091641_nicollin-pourvu-que-ca-dure.html
http://www-ref.francefootball.fr/FF/breves2009/20090814_155910_nicollin-un-bien-pour-la-l1.html
http://www.lefigaro.fr/flash-sport/2010/03/13/97003-20100313FILSPO00486-nicollin-attend-pedretti.php
http://www.humanite.fr/popup_imprimer.html?id_article=222349
http://www.liberation.fr/sports/0104383452-la-danseuse-du-ventripotent
http://www.liberation.fr/sports/0109613024-il-s-en-bat-les-couilles
http://www.francefootball.fr/FF/breves2009/20090809_171741_nicollin-on-n-est-pas-des-gonzesses.html
http://www.maxifoot.fr/football/article-9055.htm
http://www.foot01.com/equipe/montpellier/nicollin-etre-devant-bordeaux-le-fait-bander,53193
http://www.chronofoot.com/louis-nicollin/exclu-louis-nicollin-costa-nous-fait-chier_art3495.html
http://www.afterfoot.com/joueurs/jacek-ziober
http://www.sofoot.com/
http://www.le10sport.com/
http://www.midilibre.com/
http://www.lequipe.fr/
http://www.canalplus.fr/
http://www.europe1.fr/
http://www.20minutes.fr/
http://corsicalive.fr/acorsicatv
http://www.petitfute.com/

jeudi 30 décembre 2010

A Malaga, le cheikh ressort son chéquier

Nous en parlions le mois dernier :
http://whatafairfoot.blogspot.com/2010/11/un-cheikh-en-echec-malaga.html

(c) malagacf.diariosur.es

Le cheikh Ben Nasser Al-Thani, de la famille princière du Qatar, propriétaire du club de Malaga depuis juin 2010, venait de virer le coach Jesualdo Ferreira pour enrôler Manuel Pellegrini.
Malheureusement, l'ancien entraîneur du Real Madrid n'arrive pas à redresser le club qui pointe toujours à la 18ème place du classement, à 3 points du dernier.
A l'inter-saison, le cheikh avait fait recruter une majorité d'assez bons joueurs sud-américains pour renforcer l'équipe en place mais la mayonnaise n'a jamais pris.
Alors il augmente la mise pour le mercato d'hiver : le défenseur du Bayern Munich, Martin De Michelis vient d'être recruté, tout comme Ignacio Camacho, 20 ans, milieu défensif de l'Atletico Madrid, auquel il faut ajouter le prêt de Sergio Asenjo, 21 ans, gardien de but à l’Atletico Madrid.
On annonce également l’arrivée imminente du brésilien Julio Baptista, qui évolue à la Roma comme attaquant ou milieu offensif.
Et ce n'est peut-être pas fini. Il sera intéressant de voir si cela va suffire pour gagner la bataille pour échapper à la relégation en D2 espagnole.


Source :
http://www.sofoot.com/malaga-se-renforce-136001-news.html

mercredi 29 décembre 2010

Squillaci flingue ses propres Gunners

(c) guardian.co.uk

Mauvaise soirée pour Arsenal à Wigan. Le DW Stadium ne leur réussit décidément pas. Défaits 3-2 en fin de saison dernière, ils repartent cette fois-ci avec un nul, 2 partout face à une équipe de Wigan pourtant réduite à dix.
En début de première mi-temps, les locaux étaient entreprenants et ouvraient le score sur pénalty à la 17ème grâce à Watson. Ensuite Wigan, relégable avant la rencontre,  ne savait pas comment gérer cet avantage et laissait Arsenal faire tourner la baballe comme ils savent si bien le faire.
Il s'en suivait un match qui rappelait l'ennui des matchs de handball avec la stérilité offensive en plus. La tactique d'Arsenal est toujours la même : conserver la gestion de la balle, tourner autour de son adversaire, créer un climat de tension, attendre un moment de faiblesse et profiter d'une faille pour le frapper.
Arshavin obtenait de cette façon, l'égalisation à la 39ème, mais avec la manière en plus : exceptionnelle reprise de volée lointaine, suite à une incertitude de la défense de Wigan qui repoussait mal la balle.
Bendtner doublait la mise juste avant la mi-temps.

En deuxième période, Wigan offrait un tout autre visage. Bien qu'internationalisée et coachée par Roberto Martinez, un espagnol, cette équipe de Wigan proposait un football rappelant le foot écossais : du foot viril, engagé avec par moment, un type solide qui part seul en rush, fonçant dans le tas, et qu'il est difficile de stopper.
Au lieu de chercher à reprendre le contrôle du jeu, Arsenal laissait faire Wigan qui alternait les percées individuelles et un jeu plus collectif. Arsenal plaçait des contres et aurait dû faire le break et mener 3-1 si Arshavin, excellent en 1ère période, n'avait manqué l'immanquable, seul face au gardien. A un quart d'heure du terme du match, N'Zogbia était expulsé après un léger coup de tête sur Wilshere, un pied-tendre made in England qui en rajoutait dans la souffrance pour donner un ton plus dramatique à la scène.
Wigan ne se démontait pas et continuait de pousser, même réduit à dix. Sur corner, les locaux se jouaient d'Arsenal dans le domaine aérien et remisaient de la tête au-delà du second poteau vers la ligne de but et dans la panique, Squillaci crucifiait les siens, offrant l'égalisation à Wigan, d'un dégagement de la tête bien trop mou.
Le même Squillaci avait l'occasion de se rattraper en fin de rencontre et encore une fois, son mauvais jeu de tête lui portait préjudice et il manquait la balle du 2 à 3.
Les prochains adversaires d'Arsenal devront se souvenir que pour les vaincre, il faut leur rentrer dans le lard, les jouer dans les airs, et en particulier sur les ballons arrêtés : longues touches à la Delap et corners tirés très hauts au-delà du deuxième poteau, pour remiser ensuite de la tête.

Félicitations à cette équipe de Wigan qui mérite de se maintenir et également à l'arbitre pour avoir laissé se dérouler le jeu, la plupart du temps. Dans n'importe quel autre championnat, le jeu aurait été haché par les coups de sifflet intempestifs de l'arbitre local, et les attaquants de Wigan n'auraient pu aller au contact comme ils l'ont fait ce soir.

mardi 28 décembre 2010

Veria FC et la malédiction des Dieux de l'Olympe ?



La scène se passe en D2 grecque. Veria recevait Levadiakos, le mercredi 15 decembre 2010, pour le compte de la 14ème journée. Veria remportait ce match 1-0 mais quelle poisse sur cette action, par trois fois, les locaux touchaient les poteaux puis finissaient par mettre la balle au-dessus. Les Dieux de l'Olympe (et également ceux du foot) avaient-ils décidé d'être taquins, ce jour-là ?

lundi 27 décembre 2010

Dans les bas fonds de Londres

(c) astrosurf.com

Tout à l'heure, je regardais des passages du match Arsenal - Chelsea via un site web. Quand je pense qu'il y en a qui s'abonnent pour voir ça !
J'ai cru voir un match d'entraînement. Les pied-tendres d'Arsenal faisaient tourner la baballe et abusaient des centres, comme s'ils avaient des types en mesure de mettre des têtes comme les vrais anglais savent le faire.
Disons qu'ils occupaient le terrain et entretenaient un climat d'insécurité. On va dire ça comme ça.
Puis vint le premier but peu avant la mi-temps. Un but de merde authentique suite à un surnombre de joueurs d'Arsenal dans la surface de Chelsea et un tir croisé qui va au fond. Super. Qu'est-ce qu'on s'éclate ...
Puis en début de 2ème mi-temps, le score défile pour Arsenal face à un Chelsea à côté de ses pompes depuis plus d'un mois. Ancelotti ne passera pas l'année ou alors Abrahamovitch est patient ou redevenu économe.

dimanche 26 décembre 2010

Toujours des pères noël venus du froid

Difficile d'oublier ces belles norvégiennes du club de Fløya alors en ce lendemain de noël, on replonge illico avec des anges venues du froid et tout de rouge vêtues : les belles de l'équipe féminine de Norvège ...

(c) fotball.adressa.no

(c) fotball.aftenposten.no
En haut, de gauche à droite : Maren Mjelde, Cecilie Pedersen, Ingrid Hjelmseth, Anneli Giske, Solveig Guldbrandsen et Isabell Herlovsen. En bas, de gauche à droite : Lene Storløkken, Toril Akerhaugen, Ingvild Stensland, Trine Rønning et Camilla Huse.

La sublime Camilla Huse, 31 ans (c) fotball.aftenposten.no

L'ange blond, Cecilie Pedersen, 20 ans (c) fotball.no / Stephen McCarthy / Sportsfile


J'échangerais bien mon maillot en fin de match, avec celui de la très belle Solveig Ingersdatter Gulbrandsen, 29 ans ... pas vous ?  (c) nrk.no / fotball.adressa.no

La très jolie Anneli Giske, 25 ans, aux prises avec une joueuse allemande. La Norvège et l'Allemagne sont parmi les meilleures nations en foot féminin (c) static.sky.it

La relève est assurée. Les moins de 19 ans jouent bien et sont tout aussi belles
(c) fotball.bt.no

(c) kongsvingerhallen.no

Cathrine Dekkerhus, 18 ans, plus haut contre la Suède, et ici, à l'entraînement, nous gratifiant de son sourire craquant. Beaucoup l'aideraient volontiers à refaire ses lacets
(c) g.api.no

En 2009, June Tårnes, 19 ans, Ingvild Stensland, 18 ans et Cathrine Dekkerhus, 17 ans
(c) fotball.no

June Tårnes, 20 ans, avec ses potes du club de Fløya dont on attend avec impatience les nouveaux calendriers ... (c) g.api.no

samedi 25 décembre 2010

Noël chez Loulou Nicollin

Dans son édition du 25 décembre 2010, "Le Midi Libre" a demandé à des personnalités de Montpellier et sa région, de raconter des anecdotes à propos de leur plus beau Noël. Louis Nicollin se souvenait de son Noël 2004 :
 "Il y a six ans de ça, ma femme et moi avions mis une attention toute particulière à préparer Noël ! Notre premier petit-fils, Baptiste avait alors 4 ans, un âge où l'on commence à se rendre compte de certaines choses. Alors, la venue du Père Noël, vous pensez... Le 24 au soir, Baptiste voulait a tout prix attendre le "Vieux barbu" au pied du sapin. Alors, on avait tout préparé : le café pour qu'il se réchauffe un peu avant de repartir et les mandarines. Tu parles, Baptiste, il s'est endormi bien avant minuit. Mais le lendemain matin, je vous dis pas son bonheur de découvrir tous les jouets. Son bonheur et le mien d'être grand-père dans ces moments privilégiés."

Loulou dans son bureau, chez lui, au mas St Gabriel
(c) coupedumonde.com

Par ailleurs, interrogé par France Soir, dans la semaine, Louis Nicollin s'expliquait sur sa convocation par le Conseil de l'éthique :
 "Il faut avouer que je dis quelques conneries quand même. À partir de là, il faut le reconnaître et se taire. J'ai 5.000 employés et, quelque part, ça me fait un peu sourire quand on veut me donner des leçons de morale. Sur le football, je dois sûrement en recevoir. Sur la vie, non ! Quand je suis avec ce Conseil, il me raisonne et est là pour le bien du football. Il m'a fait une leçon de morale que je ne voulais pas accepter mais que j'accepte finalement. J'ai écouté. Soi-disant, je représente quelque chose dans le football français et je n'ai pas à dire des mots comme ceux-là. Mais comme je l'ai déjà dit, dans mon métier, les poubelles, on n'est pas des littéraires. Ce dont j'ai peur, c'est de ne plus avoir le droit de parler à la presse. Donc il faut que je fasse attention. Je ne sais pas si ça vous manquerait. Il n'y a pas eu de pétition en tout cas pour me faire taire."

J'espère qu'il y aura une pétition pour qu'on l'entende davantage !
Joyeux Noël, Loulou, et ne change rien, tu es le meilleur !

Sources :
http://www.midilibre.com/
http://www.francesoir.fr/

Les joueuses de Fløya pour Noël !!!

(c) fotball.itromso.no

(c) tv2.no / fotofilm.no

Les footballeuses du club de Fløya, dans la ville de Tromsø en Norvège, ont coutume de sortir un calendrier, chaque année, et en 2008, elles avaient été pas mal médiatisées dans le pays. On peut même voir un petit making-of des plus sympathiques sur ce lien :

Tromsø se situe tout en haut de la Norvège, au nord du cercle polaire arctique. Mais ces jeunes et belles sportives savent réchauffer l'ambiance ... Vivement la sortie du nouveau calendrier et des prochains ...