vendredi 30 septembre 2011

L'extraordinaire Doumé Poulain

Dominique Poulain dit Doumé Poulain

Si vous écoutez régulièrement le foot sur RMC, vous connaissez forcément Dominique "Doumé" Poulain. Il est le correspondant de la radio pour les équipes de Nice et Monaco, dont il commente les matchs avec une fougue au moins égale à celle d'Eugène Saccomano. Ce soir, Doumé était effondré après l'égalisation de Sedan à Louis II, laquelle renvoie son AS Monaco à la dernière place du classement de Ligue 2 après 10 journées !

Doumé est un commentateur "culte" dont certaines répliques font le tour de la toile, comme quand il s'était excité à propos d'une fameuse casquette Nissan que faisait gagner la station aux auditeurs, ou encore sa façon spéciale de prononcer "Schweinsteiger", voir et écouter ce best-of publié sur youtube :


Autre grand moment de Doumé Poulain sur RMC : il expliquait comment il avait rusé pour obtenir quelques mots de Silvio Berlusconi d'avant-match alors que ce dernier boycottait pourtant les médias italiens, et malgré les quatre gorilles l'entourant, à écouter sur youtube :

jeudi 29 septembre 2011

Un but incroyable de 57 mètres ... de la tête !


Depuis le temps que What a fair foot vous cause de l'équipe d'Odd Grenland ... Tous les médias nous emboitent aujourd'hui le pas ! Non pour se délecter de son style reposant sur le jeu aérien et sur la puissance physique ... cependant tout le monde n'a d'yeux aujourd'hui que pour Jone Samuelsen, lequel vient de marquer un but de la tête à une distance de 57 mètres, lors du match de championnant opposant les locaux à l'équipe de Tromsø.

Comme le montre la vidéo ci-dessus, Odd Grenland résistait aux assauts de l'équipe visiteur, et s'en sortait miraculeusement après un cafouillage dans sa surface. Après une longue balle pour se relancer, l'incroyable allait arriver ... Cela dit, le fait que le gardien de Tromsø soit monté pour soutenir l'attaque, n'est pas étranger au but si lointain de Jone Samuelsen, lequel pourrait bien faire son entrée dans le Guiness Book.

Pour mémoire, nos articles sur Odd Grenland (What a fair foot n'a pas attendu ce but pour être fan et dire du bien du club de la ville norvégienne de Skien) :
http://whatafairfoot.blogspot.com/2011/07/odd-grenland-terrasse-par-lillestrm.html
http://whatafairfoot.blogspot.com/2011/06/danger-de-balles-perdues-la-skagerak.html

mercredi 28 septembre 2011

La mutinerie de Carlos Tevez


Comme vous pouvez le voir dans la vidéo de dessus, "Carlitos" a refusé d'entrer en cours de jeu, hier soir, à Munich, lors du match de Ligue des Champions qui opposait le Bayern à Man City (facilement remporté par les allemands par 2-0).

Toute l'Angleterre du football se scandalise. A commencer par Roberto Mancini, le coach des Citizens : "Pour moi c'est fini. Si on fait les choses à ma façon, il ne sera plus au club. Un joueur qui gagne beaucoup d'argent et se comporte de cette façon dans un match de Ligue des champions, pour moi, ne peut plus jouer. Jamais"

Mais Carlos Tevez défend sa version : "A Munich, je me suis échauffé et j'étais prêt à jouer. Ce n'est pas le moment d'entrer dans les détails de ce qui s'est passé, mais je veux affirmer que je n'ai jamais refusé de jouer"

D'autres personnalités fu football anglais se sont exprimées tel Graeme Souness : "Tevez est une honte pour le football. C'est un fruit pourri et cela peut s'étendre"
ou encore Harry Redknapp : "C’est un grand joueur mais je ne peux pas cautionner ce qu’il s’est passé hier. C’était incroyable. Ce n’est pas bon pour Man City et ça ne l’est pas pour le football. Je ne peux pas le croire. Cela ne peut pas se produire, et ça ne doit plus arriver"

Il serait étonnant que Carlitos rejoue un jour sous le maillot bleu ciel des Citizens.
L'Inter serait très intéressé par l'attaquant argentin.

Sources :
http://www.leparisien.fr/flash-actualite-sports/manchester-city-tevez-le-greviste-pres-de-la-sortie-27-09-2011-1629757.php
http://www.sofoot.com/redknapp-charge-tevez-148189-news.html

mardi 27 septembre 2011

Les Inrocks corruptibles ?


Avec retard, je découvre aujourd'hui le billet délateur, insultant et véritablement ignoble, destiné à Jean-Michel Larqué, en début de mois, sur le blog des Inrocks, le magazine "à l'esprit rock" - intitulé "Cher Jean-Michel Larqué" :
http://blogs.lesinrocks.com/billetdur/2011/09/05/cher-jean-michel-larque/#comments

Il faut le lire pour le croire !
Il semble que "l'esprit rock" ait beaucoup changé depuis ma tendre jeunesse ! Je n'aurais jamais imaginé mes potes hardeux en uniforme de petit flic de la bien-pensance ... 
Pourtant, quand je lis ce journaleux (c'est juste pour faire la rime avec hardeux) "à l'esprit rock" rappeler à l'ordre Jean-Michel Larqué et vomir gratuitement sur Thierry Roland, je me dis que j'ai râté un wagon.

Que Larqué ait assimilé un soir sur RMC, des actionnaires du club d'Arsenal de confession juive et leur rapport à l'argent, ce n'était pas très fin et il s'en est excusé. Pas de quoi en faire tout un plat. Il aurait fait la même association avec des écossais ou des auvergnats que cela n'aurait dérangé personne et certainement pas le MRAP ni les mecs des Inrocks.

En France, on peut singer les français moyens (ex. les Deschiens, Groland) caricaturer les asiatiques (ex. imitations grotesques de chinois dans les pubs) chier continuellement sur la religion catholique (ex. les Guignols, la série Borgia) ... mais pas touche à certaines confessions !
Il est si facile, si courageux de taper sur un homme pris à partie par la meute et d'hurler avec les loups ... Quand je vois les allusions qui ont été faites dans ce billet d'humeur, je trouve cela déplorable. Ce n'est pas très "rock n'roll" ...


Il fut un temps béni où les Coluche, Desproges se moquaient aussi bien des Juifs, que des Noirs, des Arabes, des Belges, des Français moyens avec une liberté sans précédent. Paix à leur âme, et s'ils étaient encore parmi nous, les pauvres, ils auraient procès sur procès.

Et puis quand je lis en finalité, que ce propos de Larqué serait "la conséquence déplorable d'un long concubinage hertzien avec Thierry Roland" je rappellerai à ce blogueur bien-pensant que le père de Thierry Roland était de confession juive.

En guise de conclusion, quoi de mieux qu'une bonne blague de Thierry Roland sur les belges - c'est rock n' roll, non ?


Thierry, ne changez rien. Le vrai peuple vous aime. Et l'audimat que vous faîtes, le prouve. Beaucoup de ceux qui prétendent incarner le peuple ou qui se disent "de gauche" ne sont souvent rien d'autre que des bobos en puissance qui sont les premiers à mépriser "le petit peuple".

lundi 26 septembre 2011

God save the Queens Park Rangers


La reprise des QPR en 2007 par le tandem Briatore/Ecclestone a eu du bon. Le duo avait redressé les comptes du club endetté et fort heureusement, ils n'avaient pu en faire un club à la Chelsea ou façon Arsenal, c'est à dire vidé de ses anglais et composé de supers techniciens internationaux, au dévouement et au fighting spirit souvent très discutables.
Les premiers managers nommés par les patrons de la F1, Luigi de Canio puis Paulo Sousa (après la courte période de Dowie et l'intérim d'Ainsworth) allaient complètement échouer, de 2007 à 2009, à obtenir des résultats avec des QPR qu'ils voulaient remodeler en une équipe plus continentale. Après deux managers anglais en échec et 3 managers intérimaires, c'est finalement Neil Warnock qui en reprenait les rênes en mars 2010 et qui allait réussir l'alchimie en façonnant une équipe très anglaise dans son engagement tout en laissant champ libre aux techniciens comme Adel Taarabt.
Il allait obtenir la promotion la saison dernière en remportant la Championship (D2 anglaise) haut la main et grâce à Warnock, revoici donc les QPR en Premier League, 15 ans après leur dernière apparition.
Cette saison, alors que les bookmakers ne leur donnent pas la moindre chance de maitien, les QPR se sont pourtant installés en milieu de tableau après 6 journées.
Warnock a toute la confiance du nouveau proprio, le malais Tony Fernandes, également propriétaire du Team Lotus en Formule 1 ainsi que de la compagnie aérienne Air Asia.
Hier après-midi, les QPR n'ont pas démérité face à une équipe d'Aston Villa bien terne, maladroite devant les buts et qui bénéficiait d'un heureux pénalty transformé à la 58ème minute, après qu'Armand Traoré ait retenu Agbonlahor par le maillot (0-1).
Cela n'abattait pas les QPR qui n'allaient cesser de combattre, conservant la possession de balle et continuant de pousser, malgré un arbitrage très en leur défaveur. Comme vous pouvez le voir dans la vidéo postée plus haut, l'arbitre parvenait à discerner de loin le tirage de maillot de Traoré mais en revanche, il feignait de voir, à deux reprises, les mains des joueurs de Villa dans la surface, dont celle très flagrante, de la 88ème minute.
A la 93ème, alors que les QPR lâchaient tout, ils partaient à l'abordage en envoyant une chandelle de la dernière chance, laquelle était déviée, revenait dans les pieds d'un des joueurs des Rangers qui centrait sur sa gauche, et complètement acculé, Richard Dunne marquait contre son camp ! (1-1)
Les Rangers accrochent ainsi un nul largement mérité, tout en fighting spirit. Bien belle équipe qu'a mis au point Neil Warnock. Longue vie à elle ! God save the Queens Park Rangers !

Sources :
http://en.wikipedia.org/wiki/Queens_Park_Rangers_F.C.
http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/football/14963077.stm
http://www.toilef1.com/Fernandes-rachete-QPR-a-Ecclestone.html

dimanche 25 septembre 2011

Le Chievo Verona écoeure le Genoa

Sergio Pellissier, pièce maîtresse du Chievo

Le Genoa se voyait déjà en haut de l'affiche, virtuellement leader compte tenu de l'horaire de ce match dominical décalé (démarré à 12h30), menant même 0-1 à la 48ème par Palacio, puis le capitaine du Chievo, Sergio Pellissier, a rappelé à tout le monde qu'il était un des piliers du calcio (92 buts en 286 matchs pour le Chievo depuis 2002) et qu'il ne fallait pas l'oublier.
Le one man show de Sergio a véritablement débuté à la 59ème : il est accroché dans la surface par Dainelli qui prend un rouge direct. Pellissier se charge du pénalty qu'il tire sans élan ... erreur totale, Sébastien Frey a parfaitement lu la trajectoire et se détend superbement sur sa gauche pour détourner le tir.
Mais Pellissier en a vu d'autres et il continue de se procurer des occasions, d'autant que depuis la réduction du Genoa à 10 joueurs, ces derniers subissent totalement le jeu, ne se procurant strictement aucune occasion, pensant pouvoir tenir leur maigre avantage sur plus d'une demi-heure de partie. C'était sous-estimer la force de frappe du Chievo.
A force de multiplier les opportunités, notamment par Pellissier et Paloschi, souvent servis par Moscardelli et surtout par le milieu de terrain finlandais (d'origine kosovare) Hetemaj, nouvelle recrue du Chievo, omniprésent dans l'entre-jeu, cela allait payer. C'est sur un corner venu de la droite à la 74ème que le Chievo va égaliser : Pellissier catapultait la balle d'une tête croisée, ne laissant aucune chance à Frey, cette fois-ci (1-1).

Davide Moscardelli, auteur du but de la victoire pour Chievo

 Le Chievo va continuer de pousser, le Genoa pensant tenir le nul, et c'est dans la dernière minute des arrêts de jeu, à la 93ème, que le club de Vérone va marquer et l'emporter : centre venu de la droite et tête plongeante croisée de Moscardelli (2-1).
Deuxième victoire consécutive du Chievo qui venait de défaire le leader napolitain lors de la journée précédente et qui se paie le Genoa jusque là invaincu. Avant les matchs de 15 heures, le Chievo rejoint les équipes de tête (Juve, Udinese, Genoa, Naples, Fiorentina) avec 7 points au compteur en 4 parties.

samedi 24 septembre 2011

Les Potters stoppent les Red Devils


Comme le disait Audiard : "Quand les types de 130 kilos disent certaines choses, ceux de 60 kilos les écoutent". De la même façon, cet après-midi, on aurait pu dire : "Quand les types de deux mètres sautent, ceux d'1m80 les regardent"
Peter Crouch, la brindille de 2m, nouvelle recrue des Potters a en effet marqué un but imparable de la tête, sur un corner, à la 52ème minute (voir la vidéo ci-dessus). La défense de Manchester United n'y pouvait rien : la balle arrivait sur la tête du géant en extension qui catapultait la balle dans les buts et offrait l'égalisation à Stoke City. Crouch répliquait ainsi au but de Nani à la 27ème, lequel avait slalomé dans la défense des Potters et placé un tir surprenant Begovic.
Manchester a pourtant dominé cette partie (55% contre 45% pour les locaux) mais les Red Devils jouaient sans Wayne Rooney et en attaque, Owen, Berbatov, Giggs, Welbeck, Valencia ont globalement déçu.
Manchester United reste néanmoins en tête à égalité de points avec Manchester City (16 points en 6 matchs) et Stoke occupe une satisfaisante 7ème place avec 9 points, en autant de matchs.
Sur leur terrain, les Potters avaient déjà tenu tête à Chelsea (0-0) en début de saison, et cet après-midi, ils ont donc contraint Man Utd au partage des points (1-1), mettant fin à la série de 5 victoires en 5 matchs des protégés de Ferguson.

vendredi 23 septembre 2011

Du Nicollin, nous allons en bouffer longtemps !

(c) espoirsdufootball.com

«Du Nicollin, vous allez encore en bouffer longtemps !»
Tel est le titre de la double page consacrée au bon président du MHSC par l'hebdo le 10 Sport de cette semaine (numéro 265, du 22 au 28 septembre 2011).

Voici quelques passages qui vous donneront envie de l'acheter chez votre kiosquier préféré :

A propos de Pierre Ménès qui avait qualifié Montpellier "d'équipe de voyous" :
«On s’en bat les couilles. Il y en a un qui est payé pour faire de la polémique et un autre qui est payé pour faire jouer une équipe. Il faut faire avec. Si ça serait venu d’autres personnes, ça m’aurait faire chier. Mais venant de Pierre, ça ne me touche pas. Il dit ce qu’il veut».

A propos de la venue de l'équipe de France à Montpellier pour l'amical France-Chili et de la non-sélection de joueurs montpelliérains par Laurent Blanc :
«Il ne faut pas sortir de Saint-Cyr pour savoir que Mapou Yamga-Mbiwa et Olivier Giroud postulent en équipe de France. En prendre au moins un des deux dans le groupe n’aurait pas été scandaleux justement. Ça n’a pas été le cas. On passe à autre chose. On ne va pas en faire dix caisses. Il n’y a aucun souci avec Laurent Blanc. Il fait sa vie, je fais la mienne. Il a été un grand joueur de Montpellier, j’en suis bien content. J’espère simplement qu’il va nous qualifier pour l’Euro 2012».


A propos de Max Guazzini libre de tout engagement après son départ du Stade Français en rugby :
«Qu’il reste chez lui. Si demain on fait tout gratuit, on va remplir le stade. C’est ce qu’il a fait au Stade de France. Vous ne payez presque rien et en plus vous aviez des gonzesses presque à poil».

A propos du lien entre la famille Nicollin et le MHSC :
«Il est à nous, le club, à 99,99% ! Du Nicollin à Montpellier, vous allez encore en bouffer longtemps !»

Loulou, ne changez jamais !

Sources :
http://www.le10sport.com/Football/Ligue1/Nicollin---Menes-est-paye-pour-faire-de-la-polemique--220952304.html
http://www.le10sport.com/Football/Ligue1/Nicollin---Je-ne-suis-pas-jaloux-du-PSG--230952345.html

jeudi 22 septembre 2011

Vincelot poursuit son rêve anglais à Brighton


Formé comme défenseur à Niort, puis ayant joué à Gueugnon, Romain Vincelot se retrouvait au chômage à l'été 2009 et après 6 mois sans club, c'est le petit club londonien de Dagenham & Redbridge qui lui donnait sa chance en 4ème division anglaise, en janvier de l'année dernière. Le salaire était de 2400 euros mensuels et Romain vivait dans 22m².
Voir cet article du blog :
http://whatafairfoot.blogspot.com/2011/02/vincelot-un-francais-qui-cartonne.html

Après une saison en 3ème division, pendant laquelle Romain Vincelot fut élu meilleur joueur du club, le frenchy a pris le wagon du club de Brighton, coaché par Gus Poyet, qui vient de remporter sa promotion en 2ème division anglaise (Championship). Brighton marche très fort en ce début de saison et qui sait si l'ex-joueur de Gueugnon tombé au chômage en 2009, ne pourrait pas se retrouver à évoluer en Premier League trois ans après avoir touché le fond ?
Le conte de fées se poursuit et hier soir, Vincelot a eu un avant-goût de Premier League à l'occasion d'un match face à Liverpool (perdu 1-2) pour le compte des seizièmes de finale de la Carling Cup (Coupe de la Ligue en Angleterre)

Sources :
http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/football/14910223.stm
http://www.kewego.fr/video/iLyROoaf24KI.html

mercredi 21 septembre 2011

La Paillade repasse en tête


Ce soir, Loulou doit se taper une bonne sègue. Après 7 journées, son MHSC reprend la tête de la Ligue 1 avec 16 points sur les 21 possibles. Pour fêter cela, nous vous proposons l'écoute du tout premier enregistrement commercial en l'honneur de la Paillade. Le chanteur local Gérard Phalippou nous interprétait un vibrant "Allez la Paillade !" vers le milieu des années 70.


Nous retrouvons Gérard Phalippou et quelques Pailladins dans la vidéo ci-dessus, qui nous proposent de feuilleter ensemble un album de photos souvenirs. La Paillade a fait son chemin et en 2011, elle ne s'est jamais aussi bien portée. Mais jusqu'où iront les montpelliérains cette saison ?

mardi 20 septembre 2011

Le grand retour de Jimmy Bullard


Ce sujet fait écho à celui que nous consacrions le mois dernier à Jimmy Bullard, pour mémoire :
http://whatafairfoot.blogspot.com/2011/08/le-meilleur-de-jimmy-bullard.html
Bonne nouvelle pour les fans, le comique des terrains (et très bon milieu par ailleurs) est de retour et sévit de nouveau à Ipswich Town. Hier soir, lors de la victoire 3-0 à domicile d'Ipswich sur Coventry, Jimmy en a encore fait une bonne. Comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus, Bullard improvise un "pierre-feuille-ciseaux" avec son partenaire de jeu, Andrews, pour gagner le droit de disputer un coup franc !

Jimmy Bullard était en froid avec son ancien club, Hull City qui l'avait en effet suspendu après sa mauvaise conduite lors d'un stage de pré-championnat se déroulant en Slovénie. Rien n'avait filtré sur ce qui s'était passé là-bas. On peut tout imaginer avec Jimmy. C'est pourquoi nous vous reproposons ce petit best-of dont il est difficile de se lasser :

lundi 19 septembre 2011

Levante-Real : au terminus des caves


Match pitoyable, comportements nullisimes. Le match d'hier soir entre Levante et le Real Madrid a accouché d'un spectacle tellement mauvais qu'il ferait passer un Rennes-Nancy pour un match de gala ...
Comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus, Di Maria qui venait d'être taclé, pète les plombs et se jette les pieds en avant sur un joueur de Levante, alors il est pris à partie, puis Kedhira bouscule un joueur. Bilan : tous se prennent un jaune, ça en fait deux pour Kedhira qui est alors expulsé.
José Mourinho accuse : «Je dois féliciter Levante parce qu'ils sont très malins. Ils savent provoquer, simuler, perdre du temps et un de mes joueurs est tombé dans le panneau (...) D’une certaine façon, il (Kedhira, NDLR) est responsable de la défaite, je n’ai aucun problème à le dire. Mais comme l’arbitre, moi et les autres joueurs».


Quant au match, tout aussi minable (voir vidéo ci-dessus), c'est un festival d'occasions complètement foirées, malgré des défenses douteuses. Levante l'emporte 1-0 lors d'un match invraisemblable, à oublier très vite.
Tandis qu'un peu plus tôt, le Barça passait 8-0 au club d'Osasuna ...

Source :
http://www.20minutes.fr/article/790284/real-madrid-quand-jose-mourinho-flingue-tout-va

dimanche 18 septembre 2011

Fulham ne craint pas les Citizens


Manchester City doit avoir le "blues". Cette équipe de milliardaires vient de concéder deux nuls consécutifs, cette semaine, contre deux équipes de second plan. Tout d'abord, sur leur pelouse contre le Napoli (1-1) en milieu de semaine, en Champion's League, puis à Fulham, ce dimanche.
Les Citizens menaient pourtant 0-2 à la mi-temps, grâce à un doublé d'Aguero (18' et 45') mais les londoniens, bien qu'en position de relégables au classement, allaient bouger cette équipe de friqués et revenir à 2-2, grâce à Bobby Zamora (55') et à Danny Murphy (75'). (voir vidéo ci-dessus)

samedi 17 septembre 2011

Le club de Mansfield présidé par une belle blonde


En début de semaine, John Radford, le proprio de Mansfield Town (équipe qui évolue en Conference, 5ème niveau du foot anglais) a nommé Carolyn Still, 29 ans, comme présidente de son club. Elle devient ainsi la plus jeune personne dans cet exercice, dans le foot anglais et sans aucun doute la plus jolie (voir la vidéo ci-dessus) de toutes les présidentes. Elle est également licenciée en sciences politiques et elle travaillait auparavant chez Gucci où elle avait de hautes responsabilités.
Voici ses premiers mots en tant que présidente des "Stags" (c'est ainsi que l'on surnomme le club de Mansfield, ville de près de 70 000 habitants dans la région de Nottingham) :
"Je veux réveiller les fans endormis avec des tas d'initiatives pour être proche d'eux et trouver ce qu'ils aiment (...) Après avoir participé à des tas d'évènements de collecte de fonds, organisés par les groupes de supporters, je suis au courant de la passion des fans qui veulent que les Stags réussissent (...) Beaucoup de travail a été fait pour développer les relations avec les entreprises du coin, et nous allons travailler dur pour s'assurer que nos activités en-dehors du terrain augmentent afin de rendre le club profitable".
Il est sûr et certain qu'elle va réveiller les fans endormis, comme elle le dit !

(c) bbc.co.uk

Sources :
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1762/Premier-League/article/detail/1319038/2011/09/14/Carolyn-Still-la-plus-jeune-presidente-d-un-club-anglais-video.dhtml
http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/football/14901438.stm

vendredi 16 septembre 2011

Fabregas démolit son ancien club

(c) sport-magazine.co.uk

Dans le dernier numéro de Sport Magazine (édition anglaise), Cesc Fabregas, aujourd'hui à Barcelone, a eu quelques phrases très dures envers Arsenal, son ancien club :
"Nous ne gagnions aucun titre et c'était très frustrant pour moi. (...) Je veux être dans un club qui est capable de remporter des titres majeurs année après année, et je ne vois pas ce genre d'avenir pour Arsenal. J'ai toujours beaucoup d'attachement pour Arsenal, mais je crains qu'ils ne soient pas capables de bousculer les autres grands clubs anglais. Si vous regardez l'équipe de cette saison, je ne les vois pas terminer devant des clubs comme Manchester United, ou City, ou Chelsea. La différence avec ces formations est beaucoup trop importante. Je respecte le fait qu'Arsenal n'ait pas les mêmes possibilités financières que les autres mais cela faisait partie de ma décision de les quitter du fait que je trouve cela difficile de voir Arsenal remporter la Premier League ou la Champions League dans un futur proche"

Mais Fabregas vient de démentir ces propos via son compte Twitter, pour affirmer qu'il n'avait jamais exprimé de telles remarques : "Je n'ai jamais dit un mauvais mot sur Arsenal FC ... Je veux qu'Arsenal soit victorieux autant que n'importe quel fan. Ce n'est pas la raison pour laquelle je suis parti, cela ne l'a jamais été dans mon esprit. Arsenal FC a fait ce que je suis aujourd'hui, etc.."

A vous de vous faire votre opinion.

Sources :
http://www.sport-magazine.co.uk/
http://www.guardian.co.uk/football/2011/sep/15/cesc-fabregas-arsenal

jeudi 15 septembre 2011

Quand Dortmund neutralise Arsenal

Dortmund n'est pas au mieux, ces derniers temps, en Bundesliga. Les champions sortants venaient en effet d'être battus 1-2 à domicile par le Hertha Berlin, tandis qu'à l'extérieur, ils sortaient d'un nul à Leverkusen et d'une défaite à Hoffenheim. En Ligue des Champions, mardi dernier, face à Arsenal, leur méforme se confirmait avec l'ouverture du score à la 42ème minute par van Persie pour les Gunners. Mais fort heureusement, dans les dernières minutes de jeu, le joueur croate du Borussia, Ivan Perisic, allait réussir un but d'anthologie qui privait Arsenal d'un premier succès dans cette compétition. Tout d'abord, regardons ce chef d'oeuvre :


Ensuite, observez donc un peu la folie des supporters, dès après ce but :

C'est quand même une autre ambiance et une autre passion qu'au sein du très glacial Emirates Stadium ?

mercredi 14 septembre 2011

Man City n'est qu'un tigre de papier


Il ne suffit pas d'aligner les plus grands joueurs mondiaux sur un terrain pour avoir la meilleure équipe. Naples est reparti de Manchester avec un nul (1-1), et tactiquement, il n'y avait rien à redire. Naples a mérité son nul et Man City n'est assurément qu'un tigre de papier.

En championnat, Manchester City fait peur à Swansea et à Wigan, mais face à des italiens réalistes, solidaires et parfaitement organisés défensivement, les Blues ont montré qu'ils n'étaient que des sommes d'individualités ne sachant pas combiner grand chose.
Le coach du Napoli avait parfaitement compris que le danger viendrait d'un exploit individuel d'Aguero et il avait chargé plusieurs défenseurs de s'en occuper, quitte à se sacrifier tour à tour en prenant un jaune si Aguero réussissait à passer la défense. C'est le fameux concept de "faute utile" que certains clubs italiens n'ont pas oublié et il fait plaisir de voir que le Napoli fait partie de ces équipes italiennes qui savent encore défendre.

En première mi-temps, malgré une écrasante possession de balle de 65/35 pour City, ceux-ci n'arrivaient pas à déstabiliser la défense du Napoli qui savait se montrer dangereux en contre avec Cavani, Lavezzi, Hamsik et Inler.
Samir Nasri fut insignifiant, Aguero fut baillonné, Dzeko fut anecdotique.
Le meilleur était de loin Yaya Touré, omniprésent dans le jeu, et c'est lui qui allait se procurer la plus belle occasion de but pour City, à la 33ème minute. Lavezzi tirait un corner pour Naples quand Touré interceptait la balle et filait en contre, parcourant pratiquement tout le terrain pour servir Sergio Aguero puis récupérer la balle et envoyer un tir sur la transversale.
A noter également l'excellent match de Vincent Kompany qui fut décisif en défense, contrariant les attaques rares mais très percutantes du Napoli.

La deuxième mi-temps reprenait avec une possession de balle un peu moins élevée pour les locaux mais toujours très nettement à leur avantage.
Même scénario qu'en première mi-temps, City n'arrivant pas à coordonner ses attaques, ne comptant que sur ses fortes individualités pour faire la différence.
En contre, le Napoli se montrait redoutable depuis le début de la partie et cela allait payer à la 68ème minute, Maggio servant pafaitement Cavani qui marquait en tirant entre les jambes du gardien (0-1).
A cet instant, les joueurs de City se sont réveillés et montrés beaucoup plus réalistes en attaque, comme s'ils voulaient à tout prix éviter l'humiliation d'une défaite et justifier leur paie auprès du proprio, le Sheikh Mansour.
Aguero allait tirer sur la barre à la 72ème et dans l'action qui suivait, Zabaleta était fauché par Inler, à l'extérieur droit de la surface, et le joueur serbe Kolarov, fantomatique pendant le match, allait malgré tout justifier son transfert et ses émoluments en transformant magnifiquement ce coup franc à la 74ème (1-1).
Mancini faisait entrer Clichy et Johnson à la 75ème en lieu et place de Kolarov, le buteur et de Nasri. Puis à la 80ème, Tevez faisait enfin son entrée à la place de Dzeko.
Malgré tout, Naples allait bien résister défensivement et repartir avec le point du match nul.

Ces derniers temps, la presse s'enflammait pas mal à propos de Man City, les voyant en course pour remporter la Premier League et la Champion's League. Ce soir, on a vu les limites de cette équipe, les joueurs se connaissant encore mal, ne combinant rien d'original, Man City manque assurément de fluidité. Même si, sur ses qualités individuelles, un Aguero peut mettre une valise à un club du genre de Swansea, Manchester City aura du mal face aux plus grosses cylindrées et ne pèsera pas grand chose face au Barça, entre autres.

Source :
http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/football/europe/14816424.stm

mardi 13 septembre 2011

Montpellier n'est pas une ville de football


«Les 12 000 qui étaient là, ils ont été bons. Il n'y a rien à dire sur eux. Mais il manque du monde. Montpellier ce n'est pas une ville de football, c'est une ville de plage et de pipes. Dans la région, il y a deux villes de foot, Sète et Nîmes. Au milieu, il y a Montpellier et c'est trop snob».

Amer constat fait par l'homme fort du MHSC ... Son équipe est pourtant en tête de Ligue 1 mais elle a une affluence digne de l'AS Monaco ...


Suite de l'entrevue dans 20 Minutes :
http://www.20minutes.fr/article/786020/montpellier-ville-foot-nicollin

lundi 12 septembre 2011

Une journée avec Loulou Nicollin

Alors que tout réussit en ce moment au Montpellier Herault, qu'il continue de caracoler en tête du classement de Ligue 1 après 4 journées, son bon président Loulou Nicollin baigne dans le bonheur. L'Equipe TV vient de consacrer une série de 5 reportages à ce personnage "qui mérite d'être connu" dixit Michel Mézy.


Deuxième partie :
http://video.lequipe.fr/video/football/foot-l1-un-jour-avec-louis-nicollin-2-5/?sig=iLyROoaf2Gz5

Troisième partie :
http://video.lequipe.fr/video/football/foot-l1-un-jour-avec-louis-nicollin-3-5/?sig=iLyROoaf2Gnd

Quatrième partie :
http://video.lequipe.fr/video/football/foot-l1-un-jour-avec-louis-nicollin-4-5/?sig=iLyROoaf20g8

Cinquième partie :
http://video.lequipe.fr/video/football/foot-l1-un-jour-avec-louis-nicollin-5-5/?sig=iLyROoaf20Wu

dimanche 11 septembre 2011

Copa del Rey, retour sur les matchs de la semaine

Euskerra, notre spécialiste du foot espagnol, nous remet le couvert avec la Copa del Rey - les 64èmes de finale ayant été disputés cette semaine.


Deuxième des 3 tours de Copa del Rey avant les seizièmes de finale et l'arrivée des clubs de D1.
Les matches se sont joués mardi, mercredi et jeudi.
Tout d'abord, la "journée" de d2 (en effet, 20 clubs de d2/a sur les 22 - les 2 réserves ne participant pas - arrivent à cet instant de la compétition, lors de duels les opposant directement, elle est bizarre, cette Copa del Rey ?)
Au total 28 buts inscrits en 10 matches devant une moyenne honorable de 6 000 spectateurs par match (en championnat de d2/a, elle est de 7 000  après 2 journées), malgré quelques affluences faméliques comme à Huelva (1 200 personnes) et Alcorcon (1 500), le record étant les 19 000 de La Corogne qui confirment un phénomène de soutien important des aficionados du Depor après sa triste relégation.
Le Deportivo justement n'a pas fait de détail contre Gérone qu'il étrille 5-1 malgré l'ouverture du score des catalans par Dani Nieto. Mais le franco-tunisien Lassad allait signer un quadruplé et le portugais Salomao parachever le score.



Le plus gros carton est pour Valladolid contre d'autres catalans, Gimnastic qu'ils atomisent 6 à 0 (5-0 à la mi-temps) avec un quadruplé là aussi - signé par Nauzet Aleman, les autres buts étant de Victor Perez (le 1-0) et Jofre (le 2-0).
Trois équipes se sont qualifiées en déplacement : Cordoue sur la pelouse de Murcie grâce à 1 but de Quero à la 89ème minute dans une Condomina sonnant creux avec seulement 3 500 aficionados. Quelle idée de programmer ce match en même temps que celui de la Roja à Logroño (6-0 contre le Liechtenstein) et qualification pour son 9ème Euro en poche ?
Numancia s'impose à Cartagène, 5-3 aux tirs aux buts après un très triste 0-0 et Elche sur la pelouse du Recreativo sur le score de 2-0 dans un match où la vedette fut son attaquant Palanca qui force Zamora à marquer contre son camp avant de clôturer lui-même la marque.


Dans la série "qualif' aux forceps", nous avons Alcorcon qui mené par Sabadell 1-0 à la 85ème minute (but de Fito) trouve le moyen de marquer ses 2 buts dans les arrêts de jeu par Quini sur pénalty et Abraham.
Almeria a bien cru que ça allait se finir aux pénos contre Guadalajara avant qu'à la 115ème minute Soriano ouvre le score. Le but du 2-0 d'Ulloa à la 120ème sera anecdotique.
Le Celta a également dû en passer par "la prorroga" contre Las Palmas mais les buts de Joan Tomas (96ème) et d'Iago Aspas (120ème) lui ont évité des sueurs supplémentaires. Huesca bat Xerez 1 à 0 grâce à un but de Roberto tandis que le derby de la province d'Alicante entre Hercules et Alcoyano remporté par les premiers par 3 buts à 2 après prolongation sur le terrain (2 buts d'Urko Vera et un de Michel contre 2 buts de Monterde) va se terminer sur tapis vert car les vaincus discutent la présence du joueur du nom de Samuel dans les rangs d'Hercules. Le résultat sera validé la semaine prochaine.


Samuel Llorca Ripoll dit "Samuel"
(c) mihercules.com

Interessons-nous maintenant aux 13 rencontres concernant les clubs de d2/b et de tercera. Commençons par dire que la tercera sera absente du prochain tour puisque ses 4 représentants se sont faits éliminer.
Les cantabriques de Noja sont battus chez eux par l'UD Logroñes 2-0 (Osado sur pénalty et Inaki) dans un match assez heurté en raison de la prestation jugée catastrophique de monsieur Moro Sanchez, l'arbitre de la rencontre, notamment sur le coup de pied de réparation.
L'autre équipe du 4ème niveau espagnol qui reçevait, l'Ucam Murcie, tombe sur Alaves 1-0 (Javi Rubio).
Cerceda, tombeur de Tenerife au tour précédent, a bien failli refaire un exploit sur la pelouse de Llagostera (ville de 8 000 habitants dans la province de Gérone en Catalogne) puisqu'il a mené 1-0 jusqu'à la 88ème avant de perdre aux prolongations. Décidément, cette équipe de Llagostera ne réussit pas aux galiciens puisqu'elle l'a déjà battue aux play-offs pour l'accession en d2/b cette année.
La derniére équipe de tercera en lice, Lanzarote des îles Canaries, n'a pas fait illusion à Eibar où l'équipe de Javier "Manix" Mandiola l'a administrée 4-0 (Ros, Altuna 2 fois et Tornero) dans un match où le hollandais Vincent a été formidable dans son rôle de distributeur. Il faudra suivre les basques pour la montée en d2 encore cette année.


Passons enfin aux 9 chocs de division 2/b.
Deux équipes sont parvenues à arracher leur qualif' "a domicilio" c'est à dire à l'extérieur en espagnol, curieux non ?
Il s'agit d'Orihuela (une ville de 87 000 habitants de la province d'Alicante qu'on a vue une année en d2 en 1990/91 aujourd'hui entrainée par Asier Garitano, un basque, ancien de l'Athletic et d'Eibar) qui s'impose à Barcelone contre Sant Andreu 1 à 0 grâce à Dani Gomez - et du Andorra cf (ville de 8 000 habitants dans la province de Teruel en Aragon) qui élimine les asturiens du Marino de Luanco, chez eux, 4-2 aux pénalties après un nul 2-2 (Carnero et Hermes sur pénalty / Drulic et Fonsi) avec une mention spéciale pour Unai, le gardien aragonais qui non content d'arrêter un pénalty, transforme le sien.

 

Au Carlos Tartiere d'Oviedo se tenait une affiche de D1 il y a une douzaine d'années entre l'équipe locale et Salamanque fraichement relégué de d2/a. Bien sûr, l'affluence de 3 000 personnes ne permettait pas de s'y croire mais ça reste le meilleur total des 13 matches autres que ceux entre clubs de d2/a sachant que, par exemple, le Noja-UD Logroñes a attiré 400 pelés. Le match s'est terminé par un nul 1-1 (Falcon / Jorge Rodriguez)  suivi de l'inévitable séance de tirs aux buts remportée par les asturiens 3 à 2. Cette fois, le héros s'appelle Dani Barrio avec un arrêt et un but pour lui aussi.
Tout le monde n'a pas dû s'arracher pour passer ce tour tels que Ponferradina victorieux 3-0 de Roquetas de Mar grâce à un doublé de Yuri et un but de Borja Valle, Mirandés qui, décidément continue de faire parler de lui, cette fois-ci face à Linense 3 à 1 (Pablo, Lambarri et Barahona pour l'équipe de Miranda de Ebro), Cadix contre les banlieusards madrilènes d'Alcala de Henares 3 à 1 également, malgré l'ouverture du score pour les visiteurs par Iker avant les réalisations d'Akinsola, Dioni et Juanse sur pénalty et enfin San Roque (dans la ville de Lepe, 27 000 habitants dans la province de Huelva en Andalousie) 2-0 contre les estrémadures de Villanovense.
Albacete passe dans la douleur contre Jaen, grâce à un but contre son camp tout laid de Servando, de même que les banlieusards barcelonais d'Hospitalet qui battent ceux de Madrid, Leganes 3 à 2, sur leur magnifique pelouse artificielle.

Sont donc qualifiés pour le 3ème tour de cette édition de la Copa del Rey :

- 10 clubs de d2/a (Deportivo, Valladolid, Celta, Almeria, Numancia, Elche, Cordoue, Alcorcon, Huesca ainsi que le vainqueur d'Hercules-Alcoyano, derby qui n'a pas fini d'être chaud)
- 13 clubs de d2/b (Oviedo, Albacete, Cadix, Ponferradina, Alaves, Eibar, UD Logroñes, Orihuela, Llagostera, Mirandes, L'Hospitalet, San Roque et Andorra CF).
Le tirage au sort du jeudi 15 septembre nous donnera 5 matches de d2/a et 6 matches de d2/b (3ème étage du foot ibérique, rappelons-le) sachant qu'un des 13 qualifiés de cette catégorie sera exempté.
Les matches auront lieu mi-octobre et c'en sera fini de l'écrémage de la Coupe avant l'entrée en lice des 20 clubs de l'élite en 16èmes pour les vrais débuts de la Copa del Rey.

samedi 10 septembre 2011

McGrath se reconvertit dans la chanson


Paul McGrath est né en 1959, d'un père nigérian et d'une mère irlandaise. Ce défenseur costaud, d'1m84, avait une bonne vision du jeu et il avait fait le bonheur de Manchester United pendant 7 saisons (163 apparitions de 1982 à 1989 pour 12 buts inscrits) puis d'Aston Villa pendant également 7 saisons (252 apparitions de 1989 à 1996). Il terminait sa carrière par une vingtaine de parties jouées avec Derby County puis 12 matchs sous le maillot de Sheffield United.
McGrath avait également été capé 83 fois en équipe d'Irlande, de 1985 à 1997, soit un Euro et deux Coupes du Monde disputées.

McGrath, la cinquantaine, vient de se lancer dans la chanson. Le style musical est plutôt doux, sirupeux, contrastant avec l'image que l'on avait du défenseur dynamique et vigoureux des années 80-90 :


Et revoici McGrath, version joueur - beaucoup plus énergique :


Source :

vendredi 9 septembre 2011

La Juve fête son nouveau stade

Voici une vidéo où vous allez pouvoir revivre le meilleur de la cérémonie d'ouverture du nouveau stade de la Juventus. L'inauguration a eu lieu hier, jeudi 8 septembre, de façon concomitante avec la commémoration du 150ème anniversaire de l'Unité italienne. Bryn Walters, un des plus grands experts en chorégraphie de masse pour cérémonies et grands événements, a dirigé les centaines de bénévoles. Pour la préparation du spectacle, un total de 150 heures de répétitions ont été nécessaires. Le tout a donné lieu à une chorégraphie finale très émouvante, exécutée par plus de 420 acteurs habillés de costumes en LED qui ont impliqué le public, descendant depuis les tribunes et donnant vie sur le terrain à la phrase grande finale, "Welcome Home" :


Résumé du match d'inauguration contre Notts County (1-1) :



Andrea Agnelli, président de la Juve s'est exprimé : "Je suis fier du fait que la Juventus ait enfin son domicile. Pour nous, il s'agit d'un moment historique. Le nouveau stade en effet, outre à la valeur sentimentale qu'il revêt, est un investissement nous permettant de ramener la Juventus au niveau des meilleurs clubs d'Europe. Par ailleurs, grâce à leur proximité avec le terrain, les fans seront en mesure de participer et de manifester tout leur soutien à l'équipe".

Le Juventus Stadium a une capacité de 40 200 spectateurs. Il est construit sur le site de l'ancien stade de la Juventus, le Stadio delle Alpi. L'investissement s'élève à environ 122 millions d'euros.

Sources :

jeudi 8 septembre 2011

Arsène Wenger soutenu par le président d'Arsenal

(c) telegraph.co.uk

« C’est de la foutaise et un non-sens absolu. Il (Wenger, NDLR) est heureux et nous sommes heureux. Nous avons fait venir pas mal de joueurs avant la clôture du mercato et même si je ne connais pas grand chose sur eux je suis persuadé qu’ils vont apporter un plus à l’équipe » dixit Peter Hill-Wood, au Daily Star, tout récemment.
On notera le "même si je ne connais pas grand chose sur eux" ... Sans commentaire.

Pour une fois, je vais défendre Arsène Wenger. Il faut reconnaître que son équipe d'Arsenal est très "bankable". Certes, elle ne gagne rien depuis 6 ans (série en cours et qui n'est pas prêt de s'arrêter) mais Arsène a le talent pour accrocher la Pognon's League tous les ans et c'est là le principal. Les proprios comptent leurs sous et avec Arsène, ça rapporte à tous les coups même si les trophées, les honneurs et tout le tralala ne sont pas là. Mais on s'en fout, business is business. Un sou est un sou.

Supporters d'Arsenal, arrêtez de vous plaindre de ne rien gagner ! L'important c'est de participer ... à une compétition ... méga-friquée comme aurait dit Coubertin ... en sortant du casino plein aux as.
Et Wenger y arrive en recrutant de jeunes joueurs, acquis pour pas un rond dans le championnat de France, lesquels sont certes, un peu frileux pour évoluer dans le monde viril de la Premier League, mais dont la technicité permet de battre la plupart des clubs-tocards du championnat en jouant un foot de pied-tendres contrastant avec le foot rugueux et archaïque que certains clubs continuent de proposer (pour mon plus grand bonheur, soit dit en passant).

Continuez, monsieur Wenger, l'argent rentre, et les actionnaires du club sont heureux. Rares sont les clubs de foot rentables et Arsenal en est un. Ca ne gagne rien mais l'alchimie est parfaite pour participer in extremis à ce qui rapporte du flouze tout en ayant dépensé peu pour faire venir des joueurs bon marchés.

C'est un tour de force que réussit Arsène chaque saison, il faut lui rendre hommage. Tant de clubs s'endettent en voulant en mettre plein la vue alors qu'avec une sobriété réfléchie, on arrive à une quatrième place de championnat, on se qualifie pour la Pognon's League, on s'arrête en quart et tout le monde est heureux et y trouve son compte !

Sources :
http://www.sofoot.com/wenger-soutenu-par-son-president-147225-news.html

mercredi 7 septembre 2011

La Norvège d'Olsen perd en lâchant ses convictions

Egil Olsen interviewé hier soir pour la chaîne TV2 après la défaite au Danemark (2-0)
(c) tv2.no

Egil "Drillo" Olsen avait fait un excellent retour aux affaires dans le foot norvégien en janvier 2009, reprenant les rênes d'une équipe nationale moribonde et la replaçant parmi les nations les plus redoutables du continent européen. La Norvège pointait en effet dernière au classement des qualifications pour le Mondial 2010 et Olsen allait remodeler l'équipe, changer le style, revenant à la longue balle, restaurer la confiance et permettre à l'équipe nationale de son pays de terminer deuxième derrière les Pays-Bas. La Norvège s'était même payée l'Ecosse par 4-0 à domicile, après un match où le jeu long primait.

Après ces qualifs pour la Coupe du Monde, Olsen allait s'éloigner de ses convictions, en délaissant petit à petit le jeu long, à part peut-être lors du match face au Portugal (victoire des norvégiens 1-0) et les longues balles sur Carew qui avaient payé et déstabilisé le gardien portugais. Drillo dispose en effet d'une nouvelle génération de joueurs qui sait particulièrement bien passer la balle et il a cru naïvement que cela allait suffire pour être au-dessus des danois et des portugais lors de ces qualifs pour l'Euro 2012.
La défaite d'hier soir face au Danemark, a montré qu'Egil Olsen a eu tort de délaisser le jeu long, spécialement face aux danois qui les laissaient construire et les prenaient en contre, pour marquer tout d'abord par le biais d'un rapide débordement sur la droite puis un centre en retrait et un but imparable de Bendtner à la 24ème (1-0).
En jeu long, la Norvège aurait été davantage repliée défensivement et n'aurait été prise à revers comme elle le fut. Quand Olsen a fait entrer Carew à la 70ème, on a vu toute la différence en terme d'efficacité, et même si Carew a peu joué ces derniers mois et même s'il évolue actuellement au second niveau du foot anglais à West Ham, il a surclassé la défense danoise sur tous les ballons aériens et sur un match entier, cela aurait payé.

De même que le choix d'Huseklepp fut mauvais pour ce type de match. Le jeune attaquant norvégien excelle dans le jeu de contre, et le jeu en profondeur en général. Avec une équipe de Norvège tournant en vain autour de la surface danoise, il était clair que toutes les attaques manquant de rapidité, rien ne pourrait aboutir et Huseklepp n'a jamais pu se mettre en valeur.
A noter la bonne partie du numéro 9 norvégien, Mohammed "Moa" Abdellaoue, autant à l'aise sur les quelques ballons longs qu'il a pu exploiter, que dans le jeu court.

Le plus mauvais choix d'Olsen fut celui du gardien. Jarstein fut absolument catastrophique. Le choix de Knudsen aurait été beaucoup plus judicieux. Pour parler vulgairement, Jarstein s'est chié dessus. Encore qu'on puisse lui pardonner le premier but, tant la lourde défense norvégienne n'avait pu se replier à temps, Jarstein avait ensuite montré un terrible signe de fébrilité en manquant le contrôle d'une passe peu appuyée d'un défenseur vers l'arrière, dont la conséquence ne fut qu'un corner et non un but contre son camp. On voyait le gardien norvégien se désaltérer continuellement après chaque action chaude, comme s'il voulait se guérir du stress. Cela en était pathétique. Olsen aurait dû sacrifier un changement et le remplacer illico.
Le deuxième but n'allait pas tarder et Jarstein fut totalement fautif. Bendtner envoyait un tir lointain, à ras de terre, aux 25 mètres environ, et Jarstein se comportait en gardien amateur en ne se détendant pas suffisamment sur sa droite et la balle filait à quelques centimètres de ses gants pour terminer au fond à une minute de la pause (2-0).
Souhaitons pour le foot norvégien, que ce gardien ne revienne plus jamais en équipe nationale. Déjà que la défense norvégienne n'a plus la qualité de celle des années 90 avec des joueurs formidables comme par exemple Henning Berg, on peut penser que si le gardien est une passoire, alors la cause norvégienne est entendue. Il faut cependant reconnaître l'excellence d'un joueur comme Hangeland, tenant la barraque en défense et excellent sur les coups de pied arrêtés par son redoutable jeu de tête.
Dommage que le reste des joueurs soient si loin de son niveau.

Mathématiquement, ce n'est pas encore fichu pour Olsen. La Norvège est en effet à égalité de points (13) avec le Portugal et le Danemark, mais ces deux nations ont un match en moins, qu'elles disputeront le 7 octobre prochain : le Danemark se rendra à Chypre tandis que le Portugal recevra l'Islande. Lors du dernier match de qualification du 11 octobre, la Norvège recevra Chypre tandis que le Danemark recevra le Portugal. Le scénario idéal serait que le Danemark fasse deux nuls pendant que la Norvège remporte son dernier match à domicile. Mais si les deux nations rivales l'emportent toutes les deux le 7 octobre, alors cela en sera fini de la Norvège d'Egil Olsen, lequel quittera la sélection sur un échec, laissant sa place à Stale Solbakken, actuel coach du FC Cologne, comme cela est planifié.

On pourra alors regretter qu'Olsen n'ait perdu avec ses convictions et qu'il ait choisi d'échouer avec un style de football qui n'est pas le sien. Contrairement au passé, où on se souvient qu'il avait été éliminé avec ses idées, en coupe du monde 1994 aux USA, après un 0-0 contre l'Eire, au terme du match qui compta le plus de longues balles et de duels aériens de toute l'histoire du Mondial depuis sa création !

mardi 6 septembre 2011

Reformation du tandem Roland-Larqué


"Tout à fait Thierry" le duo magique Thierry Roland / Jean-Michel Larqué est de retour ce soir, sur M6, pour commenter le match Roumanie-France, après 7 ans d'absence.
Le mix entre les connaissances, la vision du jeu de Jean-Mimi et l'humour voire le populisme sympathique de Titi Roland donne un cocktail explosif.
En France, aucun autre duo de commentateurs ne leur est arrivé à la cheville en terme de popularité, la sixième chaîne a réussi le transfert de l'année et va booster ses audiences.Le site football365 nous propose les meilleurs (et les pires) moments du tandem sur quatre décennies :
http://www.football365.fr/equipe-de-france/roland-larque-best-of-739463.shtml

lundi 5 septembre 2011

Di Canio : la résurrection


Il y a quelques jours, il était au plus mal, enchaînant les défaites et en venant même aux mains avec son nouveau numéro 9, Leon Clarke. Comme coach de Swindon, on ne donnait pas cher de lui et moi le premier. Pour mémoire :
http://whatafairfoot.blogspot.com/2011/08/les-jours-sont-comptes-pour-di-canio.html

Et Paolo di Canio rebondit : son équipe s'est imposée 3-2, samedi, face au leader de League Two (4ème division anglaise), Rotherham.
Et comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus, c'est le grand amour entre le coach italien et ses joueurs qui n'hésitent pas à le plaquer à terre pour lui faire des calins. Quant à Leon Clarke, il a été écarté de l'équipe.

Di Canio est un homme de paradoxes, capable de tous les excès, en bien comme en mal.
En tant que joueur, en 1988, sous les couleurs de Sheffield Wednesday, il bousculait et renversait l'arbitre Paul Alcock après son expulsion face à Arsenal. Son geste lui valut onze matchs de suspension et près de 15 000 € d'amende. Il recevait néanmoins le prix du fair play de la FIFA en 2001, pour avoir arrêté le ballon, alors qu'il avait la possibilité de transformer une occasion de but, en raison de la blessure du gardien d'Everton. Voir en vidéo :

dimanche 4 septembre 2011

Set blanc pour la Super Samp

Sampdoria - Gubbio : 6-0 !!!
Voici enfin la première victoire de la Samp à domicile en championnat depuis le 13 février 2011 (c'était face à Bologne, 3-1 en serie A) et quelle victoire en cet après-midi de dimanche : 6-0, un set à rien.
Cette saison, la Samp doit assumer la serie B et après un départ timide (deux nuls : 2-2 à domicile contre Padoue puis 0-0 sur la pelouse de Livourne) elle s'est déchaînée contre la petite équipe de Gubbio.
C'est seulement la deuxième fois que Gubbio atteint ce niveau de compétition (la dernière fois remonte à la saison 1947-48) et le club de cette petite ville de 33 000 habitants de la province de Pérouse est parti pour morfler pour une saison entière.

Cet après-midi, les doriani n'ont laissé aucune chance aux promus :
Suite à une faute dans le surface de Simone Farina sur Bertani, c'est Nicola Pozzi qui ouvrait le score sur pénalty à la 12ème. Le même Farina prenait un rouge direct, laissant ses partenaires à dix. La Samp n'allait pas tarder à doubler la mise, et ce, quatre minutes plus tard, toujours par Pozzi qui marquait de la tête, suite à un corner venu de la droite.
A partir de la 39', Gubbio ne joue plus qu'à 9 et la Samp va enfiler les buts comme les perles !
Peu avant la mi-temps,  Bertani transforme un pénalty et marque son 100ème but en professionnel !

Au retour des vestaires, la Samp conitnue son monologue et peu avant l'heure de jeu, Bertani inscrit son 101ème but, reprenant de la tête un ballon envoyé par Pedro Obiang, le milieu espagnol originaire de Guinée Equatoriale.
Quatre minutes plus tard, à la 63ème, revoilà Pozzi pour son hat trick, lequel reprend instantanément dans la surface une passe à ras de terre de Castellini.
A un quart d'heure de la fin du match, Piovaccari (qui avait remplacé Bertani) participe à la fête et inscrit le but du 6-0 en reprenant un centre d'une tête au niveau du point de pénalty.

La Samp remonte à la 6ème place du classement avec 5 points après trois matchs, et ne se trouve qu'à deux points des leaders Padoue et Brescia. Gubbio pointe à la 21ème place avec 0 unité et déjà 11 buts encaissés. Lors de la prochaine journée, la Samp se rendra à Empoli où il est souvent difficile de s'imposer puis elle recevra Grosseto, équipe classée 7ème et invaincue après 3 parties.

Sources :
http://it.wikipedia.org/wiki/Unione_Calcio_Sampdoria
http://it.wikipedia.org/wiki/Associazione_Sportiva_Gubbio_1910
http://it.wikipedia.org/wiki/Gubbio http://www.gazzetta.it/Calcio/Squadre/SerieB/2011-09-04/occhio-brescia-802743168716.shtml

samedi 3 septembre 2011

Zamparini ne s'arrête jamais


Le championnat italien n'a pas encore démarré que Maurizio Zamparini, le bouillant président du Palermo, fait déjà parler de lui. "Zamp" a déjà congédié 37 fois ses entraîneurs depuis son arrivée dans le foot en 1987. Cette fois-ci, il a réussi l'exploit de dégommer son coach Stefano Pioli (arrivé en fin de saison dernière) avant que le championnat italien ne reprenne (en l'occurence, le week-end prochain, du fait de l'annulation de la première journée, suite à une grève organisée par le syndicat des footballeurs italiens). Pour le remplacer, Zamp va refaire appel à Delio Rossi - déjà remercié deux fois dans le passé.

Maurizio Zamparini fait également parler de lui dans une autre affaire : celle du transfert de Pastore au PSG. Zamp veut porter plainte contre la société "12 Corporation" qui gère les droits du joueur argentin, et qui, selon le président palermitain, aurait tenté de récupérer plus d'argent que la commission initialement prévue (12 millions d'euros) :
«Ils nous ont réclamé quelque chose qu'ils n'avaient pas à réclamer, et le tout avec la menace de ne pas faire signer le contrat dans le cas contraire. Nous avons été pris en otages dans cette situation»
Et comme Zamp n'est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds ...

Sources :

vendredi 2 septembre 2011

Evra, mais qui c'est, ce type ?


Patrice Evra fait une belle carrière à Manchester United : 249 matchs disputés depuis 2006 au sein d'un des meilleurs clubs du monde, cela force le respect. En équipe de France, par contre, il a souvent déçu et en particulier lors de la dernière coupe du monde, lui le capitaine "des insconscients de Knysna".
Le 14 avril dernier, Laurent Blanc le rappelait en équipe de France pour disputer un match de qualification contre le Luxembourg. Evra n'est plus le capitaine des Bleus, mais il n'en a pas moins la grosse tête. Voici une de ses déclarations récentes : "Pour les joueurs, demandez-leur, j'ai été un bon capitaine. Encore une fois, il faut voir ce genre de choses avec le sélectionneur. Il cherche ? Comme quoi, ça n'a pas l'air pas si facile de remplacer Evra".
Patrice Evra parlant de lui à la troisième personne, façon Alain Delon (qui, lui, peut légitimement attraper la grosse tête, vue son immense carrière cinématographique) évoquant un capitanat soit disant brillant ?
De qui se moque-t-il ?
Cela n'a pas échappé à Loulou Nicollin (voir l'extrait ci-dessus, publié sur le média Youtube) qui, comme souvent, dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas et qui s'était exprimé très durement au sujet d'Evra, sur RMC, en début de semaine. Loulou allume bien, comme d'hab !

Sources :
http://www.football.fr/footballfr/cmc/equipe-de-france/201135/evra-ne-veut-plus-etre-le-capitaine-devant-les-medias_111639.html?headlineshome-page
http://fr.wikipedia.org/wiki/Patrice_%C3%89vra

jeudi 1 septembre 2011

Copa del Rey 2012, en attendant les seizièmes

Euskerra, notre spécialiste du foot espagnol, nous a concocté un article très détaillé sur le premier des trois tours - en apéritif - avant les 16èmes de finale de la Copa del Rey, ayant été disputé cette semaine.


En cette période de débat sur la domination délirante du Barça et du Real sur la Liga et avant une trève internationale qui les casse à tout le monde, il y avait cette semaine le 1er des 3 tours d'écrémage de la Copa del Rey avant l'entrée en lice des 20 clubs de D1 en 16èmes.
Cette année encore, nos amis Espagnols ont fait preuve d'imagination en terme de tirage. Ce premier tour donc, mettait aux prises, des clubs de D2/b et de tercera, répartis en 18 affiches, sachant que certains étaient exemptés par tirage au sort.

Tout d'abord les surprises :
Cerceda (club de d3 situé sur la route de St Jacques de Compostelle) sort Tenerife en le battant 2 à 0 (buts d'Adrian Fernandez et Joselu).
Noja (d3 en Cantabrique) bat la Real Union (héros de la coupe au dèbut du 20ème siècle) 2 à 1 dans un match disputé devant 300 personnes où les visiteurs se sont retrouvés à 10 dès la 50ème minute suite à l'expulsion de son central Mendinueta. Les buteurs : Borja Lazaro et Ramon (102') contre l'égalisation d'Eneko Romo alors que son équipe était déjà en infériorité numérique.
Andorra cf (situé en Aragon contrairement à ce qu'on pourrait croire), tout frais promu en d2/b, tient son premier exploit en sortant Lleida 3 à 1.
Les 2 autres clubs de d3 qualifiés sont UCAM Murcie (qui, en fait, se trouve à Beniajan, dans la banlieue) contre Comarca de Nijar 0-0 et 7 pénalties à 6 ainsi que Lanzarote (des Canaries) sur la pelouse des banlieusards madrilènes d'Alcobendas (1-0).



Les têtes d'affiche :
Tolède va se faire battre en Asturies contre le Marino de Luanco 3 à 1, Ponferradina (relégué de d2) se fait peur sur la pelouse de Tudelano (Tudela en Navarre, près de la frontière française) où accroché 2-2, il passe aux pénalties (5 à 4), l'autre relégué de d2 en lice, Salamanque, ne fait pas de détail à Naxara où il triomphe 3-0.
Leganes, l'ex-ennemi de Getafe lors de chauds derbies en d2, bat les Canariotes de Vecindario (récemment en d2) 3 à 1, Jaen bat Ceuta (qui a joué les 16èmes contre le Barça l'an dernier) facilement 3 buts à 0 et l'autre club situé dans l'enclave espagnole du Maroc Melilla tombe chez lui contre un promu de d2/b Villanovense, 1 à 0.

Badalogne, participant malheureux aux play-offs pour la montée en d2, se fait sortir chez Linense (Linea de la Concepcion, en Andalousie) sur le score de 3-1.
Manacor, cher au célèbre Rafa Nadal, ne pèse pas lourd dans son stade contre L'Hospitalet qui l'atomise 4 à 1 et Mirandés continue de surprendre sur le terrain des Basques d'Amorebieta qu'il bat 1 à 0.
Eibar va réussir un petit exploit chez le renaissant Burgos qu'il va battre 1-0 grâce à une réalisation de son buteur attitré Arruabarrena à la 15ème minute. Le gardien des Basques, Zigor, a été peu inquiété grâce à sa solide défense et au fait que les locaux aient déçu leurs 2000 fidèles.
L'UD Logrones se qualifie sur la difficile pelouse de Palencia assez tranquillement 3 à 1 et Oviedo après avoir perdu ses 2 premiers matches de d2/b se rachète à Lugo 3 à 1.
Victoire de Llagostera contre Olimpic (de Xativa près de Valence) 4 à 2. 



Voici le tirage du second tour dont les matches auront lieu mercredi prochain. Il se décompose en 2 parties.
La premiére comporte les 18 qualifiés et les exempts par tirage du premier tour (Albacete, San Roque, Alaves, Roquetas de Mar, Sant Andreu et Orihuela) pour un total de 12 matches :
Oviedo-Salamanque
Leganes-L'Hospitalet
Albacete-Jaen
Ponferradina-Roquetas De Mar
Sant Andreu-Orihuela
Mirandés-Linense
Marino Luanco-Andorra cf
San Roque-Villanovense
Eibar-Lanzarote(d3)
Noja(d3)-UD Logrones
UCAM Murcie(d3)-Alaves
Llagostera-Cerceda(d3)

La deuxième ne concerne que les 20 clubs de d2 pouvant participer à l'épreuve, sachant que les réserves n'y ont plus le droit depuis près de 20 ans. C'était le cas avant (on se souvient d'une finale Real Madrid-Castilla en 1980 assez proche de la mascarade avec un non match ponctué par un score de 6 à 1).
Après avoir retiré le Barça b et le Villareal b, on se retrouve avec une véritable journée de d2 comportant les 10 affiches suivantes :
Alcorcon-Sabadell
Valladolid-Gimnastic
Murcie-Cordoue
Recreativo-Elche
Celta-Las Palmas
Cartagéne-Numancia
Deportivo-Gérone
Almeria-Guadalajara
Huesca-Xerez
Hercules-Alcoyano (beau derby !)

Vivement le 3ème tour pour qu'on sache comment les dirigeants de la fédération vont dégager 12 rescapés pour affronter les 20 clubs de D1 sachant qu'il restera 22 équipes à l'issue de ce tour là !
2 équipes de la première partie devraient être exemptées et qu'ils vont nous offrir 5 affiches de d2 pour présenter 5 équipes de d2 et 7 de d2/b ou d3.
L'an dernier, seuls les Basques de Portugalete représentaient le 4ème échelon espagnol en 16èmes de finale. Ils s'étaient bien battus avant de tomber contre Getafe, en aller retour.
Car oui, les clubs de d1 bénéficient d'une deuxième chance en cas de ratage à l'aller toujours sur la pelouse du petit !