lundi 31 décembre 2012

Louis Nicollin a-t-il fait des émules en 2012 ?

Avec Loulou, ça déménage 365 jours par an

Il y a quelques jours, le site francetvsport.fr nous a offert un florilège de citations de personnalités du sport français et international pour l'année 2012. Des citations, comment dire, très politiquement incorrectes ... nicolliennes, quoi !
Francetvsport.fr ouvrait naturellement le bal avec un Loulou tout proche de remporter le titre de champion avec Montpellier, le 13 mai dernier et qui nous proposait un programme original : "Maintenant un petit nul à Auxerre et branlette espagnole"

Puis le site enchaînait avec le président du club de rugby de Toulon, Mourad Boudjellal au sujet de ses relations particulières avec le corps (caverneux ?) arbitral : "J'ai connu ma première sodomie arbitrale contre Clermont en demi-finale en 2009. Je viens de connaître ma deuxième ce soir. On pourra revoir les images non pas sur YouTube mais sur YouPorn."

On y trouve aussi Jean-Michel Aulas se défendant d'avoir insulté l'ennemi stéphanois :
"Je suis allé voir dans un dictionnaire, un bâtard c'est un enfant issu d'un couple non marié, ce n'est pas une insulte".

Retrouvez ce petit florilège sur le lien suivant (merci à eux, beau boulot) :
http://www.francetvsport.fr/dixit-nicollin-bolt-et-les-autres-en-2012-133657

dimanche 30 décembre 2012

Le Roi Régis

La France aurait-elle soulevé sa première Coupe du Monde en 1982 si Cyrille Régis avait fait partie de l'équipe ? Nul ne le saura jamais. Né en Guyane française en 1958, ses parents étaient venus s'installer en Angleterre au début des années 60. Dans la famille, ils sont prédisposés à devenir des sportifs d'exception puisque Cyrille Régis est cousin avec John Régis, né 8 ans après lui à Londres. John fut un athlète multimédaillé sur les distances de 100m, 400m et plus particulièrement sur 200m (distance sur laquelle il détient toujours le record britannique qu'il établit en 1994).
Le jeune Cyrille débutait avec les clubs des basses divisions tels que Molesey puis Hayes, avant de signer pour West Bromwich Albion à l'âge de 19 ans. Il allait vite s'y imposer. Dans le match que nous vous proposons aujourd'hui entre Manchester United et West Brom disputé le 30 décembre 1978 (cela ne nous rajeunit pas), Cyrille Régis alors âgé de 20 ans, était élu homme du match. Il contribuait grandement à l'ample victoire (3-5) des siens à Old Trafford, en inscrivant notamment un 5ème but de toute beauté.


Les compositions :
Manchester United : Gary Bailey, Brian Greenhof (Sloan), Gordon McQueen, Martin Buchan, Stuart Houston, Sammy McIlroy, Jimmy Greenhof, Steve Coppell, Andy Ritchie, David McCreery, Mickey Thomas (Entr. Dave Sexton)
West Bromwich Albion : Tony Godden, Brendan Batson, John Wile, Ally Robertson, Derek Statham, Len Cantello, Bryan Robson, Tony Brown, Ally Brown, Cyrille Regis, Laurie Cunningham (Entr. Ron Atkinson)

Les buts :
1-0 Brian Greenhof
1-1 Tony Brown
1-2 Len Cantello
2-2 Gordon McQueen
3-2 Sammy McIlroy
3-3 Tony Brown
3-4 Laurie Cunningham
3-5 Cyrille Regis

Affluence : 45 091 spectateurs à Old Trafford
Arbitre : Kenneth Allen

Sources :
http://en.wikipedia.org/wiki/Cyrille_Regis
http://www.11v11.com/matches/manchester-united-v-west-bromwich-albion-30-december-1978-84635/
http://watchthismatch.blogspot.fr/2011/05/manchester-united-3-3-west-bromwich.html

samedi 29 décembre 2012

Vers un foot toujours plus aseptisé

(c) twitter & sports.yahoo.com/blogs/soccer-dirty-tackle

Non contents d'avoir éradiqué les classes populaires des stades en multipliant le prix des tickets et des abonnements, les patrons des clubs de Premier League ont décidé d'aller plus loin encore. Dans la série "reste assis et ferme-la", les dirigeants du club de Sunderland ont choisi de suspendre les abonnements des derniers supporters récalcitrants qui restent debout trop longtemps en cours de match pour donner de la voix et soutenir à fond les "Black Cats".
Un fan digne de ce nom se doit de supporter son équipe du mieux qu'il peut de façon à peser collectivement et influencer un match. Non seulement les dirigeants des clubs n'ont aucune reconnaissance envers leurs authentiques fans mais ils ne voient que la gêne occasionnée pour les autres spectateurs venant simplement assister à un match avec un support moindre et qui ont payé leur ticket voire un abonnement.
Les clubs anglais ont choisi de sacrifier leurs vrais supporters acharnés pour privilégier les ambiances pépères et familiales. C'est un choix. Ce n'est pas le nôtre.

Voici une énième raison de détester la Premier League des années 2000 et revenir à ce qu'elle était dans les années 70-80 et début 90, par le biais de vidéos flash-back postées sur Youtube. Nous continuerons dans cette voie l'an prochain car non seulement ce qui se passe dans les tribunes est moche, mais ce qui se passe sur le terrain est pire encore avec ce foot aseptisé, mondialisé, où même les arbitres anglais se comportent désormais comme leurs homologues européens à siffler pour un rien, tels des agents de circulation au milieu d'un carrefour.
Ce foot n'est pas le nôtre, nous le laissons à ses néo-supporters qui peuplent désormais les stades de Premier League : les businessmen, leur femme et leurs mioches.

vendredi 28 décembre 2012

Quand Wimbledon battait Arsenal pour la 1ère fois

Nous nous replongeons aujourd'hui 25 années en arrière, en date du 28 décembre 1987, pour assister aux meilleurs moments du match de championnat d'Angleterre entre Wimbledon et Arsenal, à Plough Lane :



Les forces en présence (à confirmer) :
Wimbledon FC : Beasant, Young, Scales, Jones, Gayle, Thorn, Fairweather, Cork, Fashanu, Sanchez, Wise (entr. Bobby Gould)
Arsenal : Lukic, Sansom, Adams, Caesar, Rocastle, Williams, Hayes (Smith), Richardson, Thomas, Quinn, Groves (entr. George Graham)
Buts: Cork, Wise, Jones pour Wimbledon FC || Niall Quinn pour Arsenal
Affluence : 12 473 spectateurs.

Alors que l'ensemble des spécialistes prédisaient une descente immédiate du Wimbledon FC, pour leur première saison parmi l'élite du foot anglais en 1986-87, ils terminèrent 6ème du championnat. Le coach Dave Bassett transmit le flambeau à Bobby Gould qui assurait une excellente 7ème place la saison suivante, seulement une place en-dessous d'Arsenal que les Dons battaient pour la première fois de leur histoire, en ce 28 décembre 1987. La hiérarchie était chamboulée !

Sources :http://www.11v11.com/matches/wimbledon-v-arsenal-28-december-1987-88785/
http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_Wimbledon_F.C._seasons



Autre match disputé un 28 décembre mais 5 années plus tard en 1992 : Notts County v Brentford (match de division one, deuxième étage du foot anglais)
Côté Notts County, on trouve entre autres Mark Draper, future star de Leicester City puis d'Aston Villa en Premier League ainsi que Tony Agana qui a permis ensuite à Sheffield United de se maintenir quelques saisons parmi l'élite du foot anglais.
Côté Brentford, on note les présences de Gary Blissett et Marcus Gayle, deux joueurs qui feront par la suite les beaux jours du Wimbledon FC, en Premier League.

jeudi 27 décembre 2012

Lopes, Stoke & 2 buts d'écart à l'arrivée

Un nanar anglais starring Vinnie Jones
(wikipedia)

Le flingue est encore fumant ... Hier soir, le rugueux Stoke City a dégommé les pied-tendres de Liverpool par 3 buts à 1.
Les Potters sont au sommet de leur forme en cette fin d'année 2012. Ils viennent d'établir une invincibilité de 9 matchs consécutifs en championnat majeur anglais, ce qui ne leur était pas arrivé depuis 1974. A domicile, dans leur antre magique du Britannia Stadium, ils sont invaincus depuis le début de saison avec 5 victoires et 4 nuls.

Quant au Liverpool coaché par Rodgers, il est à pleurer. Outre les résultats médiocres (25 points en 19 matchs pour une dixième place à la mi-championnat), c'est le manque d'énergie et de combattivité de l'équipe qui sont regrettables et indignes de ce que fut le Liverpool FC. Mais que fait encore le très respectable Steven Gerrard dans cette galère ? au milieu de tous ces pied-tendres ? On a encore vu un Liverpool bougé, taclé, baladé dans le jeu aérien, avec peu de réactions, outre les accélérations des petits "formats" que sont par exemple Suso et Sterling. A un degré moindre, Suarez (du haut de son mètre 83). C'est d'ailleurs ce dernier qui s'échappait sur la droite des buts des Potters, dès la première minute de jeu, contraignant Ryan Shawcross à commettre une faute en le retenant par le maillot jusque dans la surface, pour concéder ainsi un péno très prématuré :

(c) Premier League

(c) Premier League

Steven Gerrard ne se faisait pas prier pour transformer une telle opportunité si tôt dans la partie (1-0) en prenant le contre-pied parfait de Begovic.

Il en faut plus pour démoraliser Stoke City au Britannia Stadium. Après 4 minutes de jeu, les Potters donnent vraiment le ton. Le style sera direct ou ne sera pas. Première longue balle du match :

(c) Premier League

Kenwyne Jones est la cible idéale pour ce long ballon. Il prend le meilleur de la tête sur Daniel Agger et dévie ainsi pour Jonathan Walters qui s'en va crucifier Reina à la 5ème (1-1).

(c) Premier League

(c) Premier League

Le public du Britannia est en délire. Tels 11 pitbulls, les joueurs de Stoke ne lâchent plus leur proie et Liverpool est acculé en défense, concédant corner sur corner. A la 12ème minute, Kenwyne Jones continue de se balader dans le jeu aérien et il double la mise pour les Potters, suite à un énième corner en smashant le ballon de la tête et l'envoyant mourir au ras du poteau gauche des buts de Reina (2-1) :

(c) Premier League

Stoke City continue de rentrer dans le lard de son adversaire, se procurant de nouvelles occasions, notamment par Etherington qui envoie un tir puissant à l'entrée de la surface, détourné in extemis par Reina. De son côté, Liverpool se montre quelques fois dangereux, sur des contres rapides. Le reste du temps, les Reds font tourner la balle de la façon la plus stérile et la plus ennuyeuse qui soit. Bien souvent, les joueurs de Stoke leur mettent la pression pour les faire déjouer et leur chiper la balle ou bien ils les taclent pour s'en emparer. Liverpool est apathique. Les Reds se laissent marcher dessus. Seul Gerrard est au-dessus du lot et fait une partie digne.
Liverpool est une équipe à la dérive. Après le départ de Carroll pour West Ham et la blessure de Borini, Rodgers n'a d'autre choix que de mettre Luis Suarez en pointe dans ce qui s'apparente à un 4-5-1 mais qui est plus vraisemblablement un 4-6-0, tant Suarez n'a pas les qualités d'un finisseur, d'un véritable numéro 9 et qu'il excelle davantage dans la construction et la mise en place des actions conduisant au but.
Bref, c'est désespérant. Rodgers n'est certainement pas le coach le plus apte à diriger les Reds mais on voit mal quel entraîneur parviendrait à amener cette même équipe dans le top 5 du championnat anglais.
Cependant, le formidable (et très patient) public de Liverpool mériterait, à défaut de résultats probants, d'avoir des joueurs agressifs et se battant sur chaque balle. Ce n'est hélas pas le cas.

En seconde période, Stoke refait parler sa puissance physique à l'occasion d'une longue touche de Cameron :

(c) Premier League

Alors que l'immense majorité des clubs "dits anglais" de Premier League jouent un foot européen des plus classiques et des plus emmerdants, Stoke City n'a pas renoncé au style direct et nous montre qu'en 2012, ce type de jeu n'est pas dépassé. Bien au contraire. Surtout si l'adversaire n'a plus grand chose d'anglais. La longue touche est la marque de fabrique du club depuis quelques saisons. Le défenseur irlandais Rory Delap, ancien lanceur de javelot s'était distingué par ses touches d'une rare profondeur (une de celles-ci avait un jour trouvé la transversale). Comme à présent, Delap n'est plus tout jeune, qu'il est de moins en moins titularisé, il a transmis le flambeau à des joueurs comme Shotton ou encore Cameron qui lancent moins loin mais plus haut et dans un style propre à chacun. Ainsi, la touche balancée par Cameron en début de seconde période allait trouver de façon inévitable la tête de l'excellent Kenwyne Jones qui dévie pour Walters, lequel inscrit son doublé à la 49ème (3-1) :

(c) Premier League

Liverpool est KO, le match est plié. Outre deux, trois bonnes incursions de Suarez avec, pour ce qui est de la finition, des loupés incroyables de celui-ci, Liverpool ne montre plus grand chose et le score en reste à 3-1.

Chapeau bas à messieurs Walters (doublé) et Jones (un but et deux assists). Le duo d'attaque de Stoke n'a même pas eu besoin du géant Peter Crouch, entré à la 78ème minute de jeu, alors que tout était déjà réglé. Un café et l'addition, please.
Les Potters ont fait très forte impression, une fois encore. L'équipe est autant capable de jouer en passes courtes, et tenir le ballon, notamment depuis l'arrivée de joueurs comme N'Zonzi ou Charlie Adam, que de pratiquer l'antique kick and rush. Le tout dans un esprit de grande solidarité, d'engagement total et d'organisation quasi infaillible. Bravo au coach Tony Pulis. Depuis son retour en Premier League il y a 4 ans, Stoke a véritablement progressé d'un palier. Cette saison, ils se battront dans la première moitié du tableau. Samedi prochain, au Britannia, ils ne devraient faire qu'une bouchée de Southampton et continuer leur remontée au classement. C'est tout le mal qu'on leur souhaite.

mercredi 26 décembre 2012

45 ans d'absence, ça motive !

La saison 1992-93 voyait le retour des londoniens de Brentford au second étage du foot anglais (division one) après 45 ans d'absence. En fin de championnat, ils allaient hélas retomber à l'étage inférieur, mais non sans avoir durement bataillé, comme ici lors d'un match disputé il y a 20 ans, jour pour jour, à domicile face à Derby County. Les locaux l'emportèrent par 2 buts à 1 :



Les forces en présence :
Brentford : 1. G.Benstead 2. B.Statham 3. M.Bennett 4. K.Millen 5. S.Westley 6. S.Ratcliffe 7. J.Allon 8. B.Manuel 9. L.Luscombe 10. G.Blissett 11. N.Smillie
Remplaçants : 12. M.Jones 14. G.Chalmers
Derby : 1. S.Sutton 2. R.Goulooze 3. M.Forsyth 4. C.Short 5. D.Wassall 6. M.Pembridge 7. T.Johnson 8. M.Kuhl 9. P.Kitson 10. M.Gabbiadini 11. P.Williams
Remplaçants : 12. T.McMinn 14. S.Coleman
Affluence : 10 226 spectateurs

Du beau monde en attaque pour Derby avec le prolifique Marco Gabbiadini (222 buts dans les divers divisions anglaises avec 10 équipes différentes, de 1985 à 2004) et Paul Kitson, plus connu par la suite à Newcastle (1994 à 1997) et à West Ham (1997 à 2002) en division majeure.

Sources :
http://www.11v11.com/teams/derby-county/tab/opposingTeams/opposition/Brentford
http://en.wikipedia.org/wiki/Brentford_F.C.

Demain, retour à la réalité puisque nous ferons le point sur l'affiche STOKE v LIVERPOOL disputée en cette soirée du 26 décembre 2012.

mardi 25 décembre 2012

Notre cadeau de Noël "vintage"


Pour ce Noël 2012, nous remontons de vingt ans dans le temps pour vous ré-offrir ce cadeau de l'époque proposé par la BBC dans le cadre de l'émission "Match of the Day" :


Rien de tel qu'un petit best-of d'époque des buts les plus étranges et surtout des loupés les plus incroyables de la Premier League ! Celui de Gordon Strachan, pour débuter la vidéo, a le mérite de donner le ton !
Bonne vidéo et joyeux Noël !

lundi 24 décembre 2012

Hymne à Zlatan par le rappeur Al'Pach

Le titre vient de sortir. Cela s'appelle "My Name is Zlatan" et c'est un rap interprété par Al'Pach.
Le clip est particulièrement caricatural et drôle.

dimanche 23 décembre 2012

Foot anglais : le programme durant les fêtes



Comme tous les ans, à la même époque, alors que la plupart des championnats baissent le rideau, les anglais nous abreuvent de matchs.
Voici le programme du dimanche 23 décembre 2012 au lundi 7 janvier 2013 :

Dimanche 23 décembre 2012
Barclays Premier League 
14:30 GMT+1 Swansea v Man Utd
17:00 GMT+1 Chelsea v Aston Villa

Mercredi 26 décembre 2012
Barclays Premier League 
16:00 GMT+1 Everton v Wigan
16:00 GMT+1 Fulham v Southampton
16:00 GMT+1 Man Utd v Newcastle
16:00 GMT+1 Norwich v Chelsea
16:00 GMT+1 QPR v West Brom
16:00 GMT+1 Reading v Swansea
16:00 GMT+1 Sunderland v Man City
18:30 GMT+1 Aston Villa v Tottenham
20:45 GMT+1 Stoke v Liverpool
Npower Championship
13:15 GMT+1 Nottm Forest v Leeds United
14:00 GMT+1 Charlton v Ipswich
16:00 GMT+1 Barnsley v Birmingham
16:00 GMT+1 Bolton v Sheff Wed
16:00 GMT+1 Bristol City v Watford
16:00 GMT+1 Burnley v Derby
16:00 GMT+1 Cardiff v Crystal Palace
16:00 GMT+1 Huddersfield v Blackpool
16:00 GMT+1 Hull v Leicester
16:00 GMT+1 Middlesbrough v Blackburn
16:00 GMT+1 Wolves v Peterborough
Npower League One (affiches notables)
16:00 GMT+1 Leyton Orient v Swindon
16:00 GMT+1 Oldham v Doncaster

Samedi 29 décembre 2012
Barclays Premier League 
13:45 GMT+1 Sunderland v Tottenham
16:00 GMT+1 Aston Villa v Wigan
16:00 GMT+1 Fulham v Swansea
16:00 GMT+1 Man Utd v West Brom
16:00 GMT+1 Norwich v Man City
16:00 GMT+1 Reading v West Ham
16:00 GMT+1 Stoke v Southampton
18:30 GMT+1 Arsenal v Newcastle
Npower Championship
13:30 GMT+1 Huddersfield v Sheff Wed
13:30 GMT+1 Hull v Leeds United
16:00 GMT+1 Barnsley v Blackburn
16:00 GMT+1 Bolton v Birmingham
16:00 GMT+1 Bristol City v Peterborough
16:00 GMT+1 Burnley v Leicester
16:00 GMT+1 Cardiff v Millwall
16:00 GMT+1 Charlton v Derby
16:00 GMT+1 Middlesbrough v Blackpool
16:00 GMT+1 Nottm Forest v Crystal Palace
16:00 GMT+1 Wolves v Ipswich
18:20 GMT+1 Brighton v Watford
Npower League One (affiches notables)
16:00 GMT+1 Preston v Doncaster
16:00 GMT+1 Stevenage v Notts County
Coupe d'Angleterre, replay du 2nd tour
16:00 GMT+1 Macclesfield v Barrow

Dimanche 30 décembre 2012
Barclays Premier League 
14:30 GMT+1 Everton v Chelsea
17:00 GMT+1 QPR v Liverpool

Mardi 1er janvier 2013
Barclays Premier League 
13:45 GMT+1 West Brom v Fulham
16:00 GMT+1 Man City v Stoke
16:00 GMT+1 Swansea v Aston Villa
16:00 GMT+1 Tottenham v Reading
16:00 GMT+1 West Ham v Norwich
16:00 GMT+1 Wigan v Man Utd
18:30 GMT+1 Southampton v Arsenal

Npower Championship
14:00 GMT+1 Watford v Charlton
16:00 GMT+1 Birmingham v Cardiff
16:00 GMT+1 Blackburn v Nottm Forest
16:00 GMT+1 Blackpool v Hull
16:00 GMT+1 Crystal Palace v Wolves
16:00 GMT+1 Derby v Middlesbrough
16:00 GMT+1 Ipswich v Brighton
16:00 GMT+1 Leeds United v Bolton
16:00 GMT+1 Leicester v Huddersfield
16:00 GMT+1 Millwall v Bristol City
16:00 GMT+1 Peterborough v Barnsley
16:00 GMT+1 Sheff Wed v Burnley
Npower League One (affiches notables)
16:00 GMT+1 Doncaster v Sheff Utd
16:00 GMT+1 Notts County v MK Dons

Mercredi 2 janvier 2013
Barclays Premier League 
20:45 GMT+1 Chelsea v QPR
20:45 GMT+1 Liverpool v Sunderland
21:00 GMT+1 Newcastle v Everton

Samedi 5 janvier 2013
Coupe d'Angleterre, 3ème tour
13:30 GMT+1 Brighton v Newcastle
16:00 GMT+1 Aldershot v Rotherham
16:00 GMT+1 Aston Villa v Ipswich
16:00 GMT+1 Barnsley v Burnley
16:00 GMT+1 Barrow/Macclesfield v Cardiff
16:00 GMT+1 Blackburn v Bristol City
16:00 GMT+1 Bolton v Sunderland
16:00 GMT+1 Charlton v Huddersfield
16:00 GMT+1 Crawley v Reading
16:00 GMT+1 Crystal Palace v Stoke
16:00 GMT+1 Derby v Tranmere
16:00 GMT+1 Fulham v Blackpool
16:00 GMT+1 Hull v Leyton Orient
16:00 GMT+1 Leeds United v Birmingham
16:00 GMT+1 Leicester v Burton Albion
16:00 GMT+1 Luton v Wolves
16:00 GMT+1 Man City v Watford
16:00 GMT+1 Middlesbrough v Hastings Utd
16:00 GMT+1 Millwall v Preston
16:00 GMT+1 Nottm Forest v Oldham
16:00 GMT+1 Oxford Utd v Sheff Utd
16:00 GMT+1 Peterborough v Norwich
16:00 GMT+1 QPR v West Brom
16:00 GMT+1 Sheff Wed v MK Dons
16:00 GMT+1 Southampton v Chelsea
16:00 GMT+1 Southend v Brentford
16:00 GMT+1 Tottenham v Coventry
16:00 GMT+1 Wigan v Bournemouth
18:15 GMT+1 West Ham v Man Utd

Dimanche 6 janvier 2013
Coupe d'Angleterre, 3ème tour
14:30 GMT+1 Swansea v Arsenal
17:00 GMT+1 Mansfield v Liverpool

Lundi 7 janvier 2013
Coupe d'Angleterre, 3ème tour
20:45 GMT+1 Cheltenham v Everton

Source :
http://www.bbc.co.uk/sport/football/fixtures

samedi 22 décembre 2012

Il avait fait floquer Ben Laden sur un maillot du PSG


Comme chacun sait, Ben Laden était fan d'Arsenal et pas du PSG
(c) montage réalisé par le site theweek.co.uk

Le journal Le Parisien nous a appris hier qu'un supporter du PSG venait d'être condamné par le tribunal correctionnel de Paris à 200 euros d'amende pour avoir été interpellé quelques temps plus tôt avec un maillot du PSG au dos duquel il avait fait floquer "Ben Laden".
Le jeune homme âgé de 21 ans a fait valoir qu'il voulait simplement faire une référence à un des titres du rappeur La Fouine, ce qui n'a pas convaincu le tribunal.
Son avocate avait plaidé le bénéfice du doute et demandé un verdict clément du fait de la pauvreté de la famille de son client.

Sources :
http://www.theweek.co.uk/people-news/5835/osama-bin-laden-and-his-years-arsenal-fan
http://www.leparisien.fr/faits-divers/il-affichait-ben-laden-sur-un-maillot-du-psg-200-euros-d-amende-21-12-2012-2425913.php

vendredi 21 décembre 2012

La fin d'un monde


Tout le monde parle en ce moment de la prédiction non réalisée des Mayas, quant à la fin du monde ou plus exactement, la fin d'un cycle tel qu'ils l'auraient prévu pour la date du 21 décembre 2012.
Nous trouvons pour notre part, que les Mayas étaient dans le vrai ... avec quelques années de retard. Cette fin de cycle (fin d'un monde) remonte à la fin du siècle dernier.
Nous sommes en effet entrés dans un nouveau cycle, celui de l'appartenance à une société aseptisée. Une société qui se veut égalitariste à tout va, quitte à raboter tout ce qui dépasse.

Le football a bien évident été contaminé par ce politiquement correct à échelle mondiale.
Nous l'avons vu outre-Manche, en fin de saison dernière, avec la sanction absurde de 12 matchs fermes, infligée à Joe Barton pour sa petite brouille avec des joueurs de Manchester City.

Nous en avons eu une nouvelle illustration hier avec la sanction disproportionnée infligée au montpelliérain Cyril Jeunechamp par la LFP : 1 an de suspension pour avoir giflé un journaliste de l'Equipe !

Le club a d'ailleurs publié le communiqué suivant :
"La Commission de Discipline de la LFP réunie le 20 décembre a sanctionné Cyril Jeunechamp d’un an de suspension et Geoffrey Jourdren de deux matchs ferme suite aux incidents d’après match avec le journaliste José Barroso à Valenciennes le 17 novembre. Le club prend acte de cette décision et comme il l’avait fait dès le lendemain de ces incidents, condamne le geste qui n’était pas admissible quel que soit le contexte. Toutefois face à la sévérité de la sanction et aux répercussions humaines et sportives qu’elle entraîne, le club adresse son soutien à Cyril Jeunechamp qui a toujours eu un comportement et une implication exemplaires au cours de son contrat sous le maillot montpelliérain".

Agé de 37 ans, cette sanction sans précédent, va probablement marquer la fin de carrière de Jeunechamp.

Voilà où nous en sommes rendus en 2012. Alors, oui, les prédictions des Mayas avaient du vrai : nous sommes entrés dans un nouveau cycle. Celui du politiquement correct absolu, celui de l'aseptisation de tout.
In fine, celui de la féminisation de tout. Le football dit moderne sur-protège les "pied-tendres" et favorise le jeu léché, en imposant de lourdes sanctions à tous ceux qui seraient un peu trop rugueux sur un terrain. Et même en dehors, on le constate avec Jeunechamp suspendu pour un an pour une simple gifle.

Bientôt les footeuses n'auront aucun problème à participer à des matchs de foot dit moderne puisque toute forme de virilité en aura été bannie. Les contacts seront-ils encore autorisés ? Y aura-t-il des quotas de femmes par équipe afin d'y imposer une certaine mixité ?
Peu importe, ce foot-là ne nous intéresse plus. Qu'il continue de se déviriliser pour finalement, se féminiser, nous importe peu. C'est pourquoi nous continuerons de diffuser fréquemment des vidéos de matchs anglais des années 80 et début 90, pour, à terme, ne plus proposer que ça.



Sources :
http://www.mlactu.fr/article/fin-du-monde-h-5-louis-nicollin-prie-le-bon-dieu
http://www.mhscfoot.com/liste-saisons/saison-2012-2013/depeches/discipline-communique-du-mhsc

jeudi 20 décembre 2012

Intégrale du dernier Newcastle v Millwall en date

Retour 20 ans en arrière, en date du dimanche 20 décembre de l'année 1992. Il s'agissait de la dernière affiche Newcastle v Millwall puisque par la suite, Newcastle allait longtemps demeurer parmi l'élite tandis que Millwall n'allait plus la retrouver. Même quand les Magpies furent relégués et qu'ils jouèrent une saison (2009-2010) au second étage du foot anglais, Millwall se situait un cran en-dessous.

Ancien joueur du club de 1982 à 1984, Kevin Keegan avait été appelé en février 1992 pour tenter de sauver Newcastle de la relégation en troisième division et c'est ce qu'il fit au terme de la saison 1991-92 avec une 20ème place (sur 24 équipes). La saison suivante, l'équipe démarra en trombe avec 11 victoires consécutives et elle domina le championnat du début à la fin pour retrouver l'élite du foot anglais.

Nous vous proposons de revivre l'intégralité d'un match opposant les protégés de Kevin Keegan aux londoniens de Millwall, une équipe conduite par Mick McCarthy, alors défenseur de cette formation cette année-là puis pleinement entraîneur de l'équipe par la suite :



Parties 2, 3 et 4 :
http://www.youtube.com/watch?v=sL4UrexIMb4
http://www.youtube.com/watch?v=4AB4WyaMMkQ
http://www.youtube.com/watch?v=4jfNtbNPMBE

Les effectifs :
Newcastle : 1. Srnicek - 5. Scott 6. Howey 2. Venison (c.) 3. Beresford - 4. O'Brien 10. Clark 8. Bracewell 11. Sheedy - 7. Lee 9. Kelly (rempl. 12. Kilcline, 14. Carr) (entr. Kevin Keegan)
Millwall : 1. Keller - 6. Stevens 5. Cooper 2. Cunningham 3. Dawes - 4. May 7. Roberts 11. Barber 9. Bogie - 8. Moralee 10. Goodman (rempl. 12. Allen, 14. Rae) (entr. Mick McCarthy)

Arbitre : Steve Bell (Huddersfield)

A St James Park, devant 26 089 spectateurs. Terrain gelé par endroits.

Les buts :
0-1 Moralee 20'
1-1 Kelly 75'(pen.)

Sources :
http://it.wikipedia.org/wiki/Newcastle_United_Football_Club
http://www.11v11.com/teams/millwall/tab/opposingTeams/opposition/Newcastle%20United

mercredi 19 décembre 2012

Mick Quinn et Brian Borrows, bourreaux des Reds

Retour sur un match disputé il y a pile 20 ans, le 19 décembre 1992. Coventry atomisait Liverpool par 5 buts à 1. Pourtant, les Sky Blues n'avaient pas remporté le moindre match depuis trois mois mais il est vrai que les Reds démarraient une longue traversée du désert depuis leur dernier titre acquis en 1990 et leur victoire en Cup de milieu d'année 1992.
Comme l'expliquait le journaliste Jasper Rees dans son article du lendemain du match pour The Independent, Coventry n'avait connu une telle joie depuis leur victoire en finale de Cup contre Tottenham en 1987 !
Comme vous le verrez dans ces 6 minutes de condensé, le score ne reflète pas vraiment le déroulement du match :



Coventry l'emportait 5-1 et très paradoxalement, les Sky Blues jouaient ce match sans leur fer de lance habituel, Peter Ndlovu. Liverpool n'avait pas pris un 5-1 depuis l'année 1976 à Birmingham contre Aston Villa.

Les forces en présence :
Coventry : J Gould; B Borrows, P Babb, P Atherton, K Sansom, J Williams, L McGrath, L Hurst, R Rosario, M Quinn, K Gallacher. Sont restés sur le banc : A Pearce, S Flynn, M Davies (gardien). Manager: B Gould.
Liverpool : M Hooper; M Marsh, R Jones (D Hutchison, 60 min), S Bjornebye, T Piechnik, M Wright, P Stewart, J Redknapp, I Rush, J Barnes, M Walters. Sont restés sur le banc : R Rosenthal, D James (gardien). Manager: G Souness.

Arbitre : Kelvin Morton (Bury St Edmunds).
Buts: Borrows (1-0, 37 min); Borrows (2-0, 54 min); Gallacher (3-0, 62 min); Redknapp (3-1, 63 min); Quinn (4-1, 71 min); Quinn (5-1, 73 min).
A Highfield Road, devant 19 779 spectateurs.

A noter que Jonathan Gould, fils du coach de Coventry, Bobby Gould (mythique entraîneur du Wimbledon FC qui remporta la Cup contre, justement, Liverpool, en 1988), faisait ses débuts dans les cages de Coventry.
Autres particularités : le défenseur Brian Borrows disputa 409 matchs pour Coventry, de 1985 à 1997, pour lesquels il marquait un faible total de 11 buts. Ce soir-là, il inscrivait un doublé.
L'autre doublé inscrit par un joueur des Sky Blues contre Liverpool en ce 19 décembre 1992, fut l'oeuvre de Mick Quinn qui est né à Liverpool, mais plus précisément dans le quartier d'Everton dont le club est l'ennemi juré des Reds.
En match retour, en championnat, Liverpool se vengeait en battant Coventry 4-0, le 17 avril 1993 (hat-trick de Mark Walters).

Sources :
http://www.independent.co.uk/sport/football-coventry-shatter-liverpool-illusions-1564560.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liverpool_Football_Club
http://en.wikipedia.org/wiki/Bobby_Gould
http://en.wikipedia.org/wiki/Jonathan_Gould
http://en.wikipedia.org/wiki/Brian_Borrows
http://en.wikipedia.org/wiki/Micky_Quinn
http://en.wikipedia.org/wiki/Everton,_Liverpool
http://www.11v11.com/matches/coventry-city-v-liverpool-19-december-1992-20999/
http://www.11v11.com/matches/liverpool-v-coventry-city-17-april-1993-21203/
http://www.11v11.com/teams/liverpool/tab/opposingTeams/opposition/Coventry%20City

mardi 18 décembre 2012

Rude comme Rudge

En ce 18 décembre 2012, nous vous proposons un bond en arrière de 30 ans pour suivre un condensé de près de 20 mn d'un match au sommet de deuxième division anglaise (actuelle "division one") le 18 décembre 1982, sur une pelouse enneigée à Molineux :



Les compositions :
Wolves : 1. Burridge, 2. Humphrey, 3. Palmer (capt.), 4. Rudge, 5. Pender, 6. Dodd, 7. Hibbitt, 8. Clarke, 9. Gray, 10. Eves, 11. Matthews, Sub. Coy (entr. Graham Hawkins)
QPR : 1. Hucker, 2. Neill, 3. Dawes, 4. Roeder, 5. Hazell, 6. Fenwick (capt.), 7. Micklewhite, 8. Sealy, 9. Allen, 10. Stainrod, 11. Gregory, Sub. Stewart (entr. Terry Venables)
Arbitre : Arthur Robinson
Affluence : 15 423 spectateurs

Match suivi de l'interview du jeune milieu de terrain Dale Rudge qui faisait des débuts prometteurs aux Wolves.
Rudge allait disputer un total de 8 matchs de championnat durant la saison 1982-83 avec Wolverhampton, en seconde division, puis 19 parties en championnat la saison suivante, alors que le club évoluait de nouveau parmi l'élite du football anglais.
Il partit ensuite à Preston en seconde division pour deux saisons avant d'aller tenter sa chance en Norvège.
Il signa ainsi pour Djerv 1919, un club de la ville d'Haugesund dont l'équipe première fusionna avec Haugar en 1993 pour devenir l'actuel FK Haugesund.
L'équipe B a permis la continuité du Djerv 1919 qui évolue présentement en D4 norvégienne. En 1988, Djerv jouait parmi l'élite du championnat de Norvège.

En fin de carrière, Rudge quitta la Norvège pour retourner au pays et jouer en "Non-League" pour Hednesford avec qui il atteignait la finale de la coupe du Pays de Galles en 1992. Comme d'autres équipes et ce jusqu'en 1996, Hednesford avait été invité à disputer cette coupe, bien que la ville se situe en Angleterre et non au Pays de Galles.

Ce match trentenaire nous a donné l'occasion de parler de Rudge, de la Coupe du Pays de Galles ainsi que du club norvégien de Djerv 1919.
Quel blog en ferait autant ? Ailleurs, on vous parle des dernières frasques de millionnaire de Mario Balotelli tandis qu'ici, on vous cause de choses improbables !
Demain et après-demain, nous poursuivrons dans cette voie.

Sources :
http://en.wikipedia.org/wiki/Dale_Rudge
http://en.wikipedia.org/wiki/Djerv_1919

lundi 17 décembre 2012

Câlins gratuits au Camp Nou



Scène insolite hier soir au Camp Nou. Un fan est entré dans l'aire de jeu pour faire une accolade à Lionel Messi en cours de partie entre le Barça et l'Atletico Madrid.
Le Barça l'a emporté 4 à 1 dont un doublé de Messi. Après seulement 16 journées, le championnat espagnol est plié. Le Barça compte à présent 9 points d'avance au classement sur son adversaire du soir et 13 sur le Real Madrid, troisième.

dimanche 16 décembre 2012

Loulou toujours mécontent de son équipe


Malgré les 3 victoires de rang en championnat, Louis Nicollin n'a toujours pas digéré le début de saison de son équipe et il le dit haut et fort à RMC Sport.

Morceaux choisis :
Je ne suis pas content. Je ne suis pas du tout lassé. On est champion et personne ne nous enlèvera notre titre. Mais une équipe championne qui perd un joueur, Olivier Giroud, qui est remplacé par quatre joueurs importants pour lesquels on a dépensé de l’argent, pour être à un moment donné relégable, c’est un scandale. Vous ne me l’enlèverez pas de la tête.

A propos de la Ligue des Champions :
Elle me laisse des regrets parce qu’on a marqué deux points. Nous sommes les plus faibles de tous les clubs français. Ça m’emmerde. Avec tous les efforts que l’on a fournis et les joueurs que l’on a recrutés, ce n’est pas bien.

Sur l'expiration du contrat de René Girard en fin de saison :
Il est dans les six qui ont fait la Paillade ! Il le restera même s’il n’est plus à Montpellier demain. Son avenir ? On va voir. La saison n’est pas finie. Il sera resté quatre ans. Il y a aura une réflexion. Et je suis fort mécontent de ce début de saison.

Source :
http://www.rmcsport.fr/editorial/328984/nicollin-je-suis-ecoeure/

samedi 15 décembre 2012

Le logo du PSG va évoluer

(c) leparisien.fr

Le Parisien a révélé dans son édition d'hier que la nouvelle direction du PSG entendait revoir le logo actuel du club. La fleur de lys et le berceau représentatifs de la ville se St-Germain-en-Laye ainsi que l'année de fondation du club seraient tout simplement gommés ! La Tour Eiffel aurait un effet 3D, l'inscription Paris serait grossie par rapport à celle de Saint-Germain tandis que la couleur rouge de la Tour serait plus foncée alors que la couleur bleue majoritaire sur le logo serait éclaircie, se rapprochant du ton de bleu du logo de l'ennemi juré : l'OM !
Les supporters apprécieront ces nombreux changements ...

Source : Le Parisien

vendredi 14 décembre 2012

Loulou hausse le ton et les résultats suivent


Dans un entretien accordé au Midi Libre il y a précisément une semaine, le président du Montpellier Hérault, Louis Nicollin avait lancé un ultimatum à ses troupes : Loulou exigeait 6 points lors des 3 prochains matchs de championnat. Il a été écouté puisque ses joueurs en ont déjà pris 6 en deux rencontres (victoire à domicile 3-0 contre Ajaccio puis victoire à Brest, 1-2).

Nous revenons sur les moments forts de cette interview :

Midi Libre : Quel bilan tirez-vous de l’aventure en Ligue des champions ?
Louis Nicollin : On a réussi à prendre deux points à Schalke, l’équipe qui a terminé première du groupe. Et pourtant, on est derniers. J’ai beaucoup de regrets et je pense qu’il y a eu certaines lacunes, dont il faudra tirer les conclusions en fin de saison.

Midi Libre : Donc, Montpellier n’est pas à sa place ?
Louis Nicollin : Je ne pense pas. On aurait pu être troisièmes, voire envisager la qualification. Parce que les Anglais ne m’ont rien fait voir. À l’aller, on ne doit pas perdre face à Arsenal, ni face aux Grecs. Et pourtant... Bah, de toute façon, on a tout raté depuis l’intersaison.

Midi Libre : C’est-à-dire ?
Louis Nicollin : Après la deuxième mi-temps du Trophée des champions, où on a été lamentables, je voulais pousser un cri. Mais mon fils aîné (NDLR : Olivier Nicollin) et Mézy n’ont pas voulu. Je n’aurai pas dû les écouter. Ça se voyait que ça n’allait pas. Les joueurs étaient sur un nuage.

Midi Libre : C’est quoi le problème ?
Louis Nicollin : Personne ne s’est rendu compte que l’an passé, on a eu une “chatte” énorme. J’avais averti tout le monde, pourtant. On s’est vu beau, trop beau. Il fallait réfléchir avant de faire certaines choses.

Midi Libre : Quelle est l’ambition désormais ?
Louis Nicollin : Se sortir de la merde. Les trois prochains matches (NDLR : Ajaccio, Brest et Bastia) vont être capitaux pour la suite. Je suis très inquiet. Si on ne prend pas six points, au moins, je ne ferai aucun cadeau. Si on finissait dans les dix premiers, ce serait pas mal, mais cela resterait scandaleux. On a 32 professionnels quand même. Seul le PSG en a plus... Je pense, ou plutôt j’espère qu’on va faire une saison comme Bordeaux après le titre. Ils sont partis en couille mais ils sont en L1. Contrairement à Auxerre.
(c) Le Midi Libre

La suite de l'entrevue sur le site du Midi Libre :
http://www.midilibre.fr/2012/12/06/louis-nicollin-on-a-tout-rate,607111.php

jeudi 13 décembre 2012

Maradonapoli 2 - Juve 1, c'était il y a 25 ans

Nous remontons aujourd'hui 25 années dans le temps pour suivre un condensé de 6mn30 environ, entre le Napoli de Maradona et la Juve.
Au stade San Paolo, le 13 décembre 1987 à 15h30, Naples-Juventus 2-1 (score à la mi-temps : 1-0) :


Les forces en présence :
Napoli : Garella, Ferrara, Francini, Filardi, Ferrario, Renica, Careca (Miano 75'), De Napoli, Giordano, Maradona, Sola (Bruscolotti 60') (autres joueurs sur le banc : Di Fusco, Bigliardi, Pergolizzi) (Entr: O.Bianchi)
Juventus : Tacconi, Favero, P.Bruno, Cabrini, Brio, Tricella, Magrin (Mauro 68'), Bonini (Alessio 55'), Rush, De Agostini, Laudrup (autres joueurs sur le banc : Bodini, Napoli, Vignola) (Entr: R.Marchesi)
Buts :
De Napoli (N) 26ème ; Cabrini (J) 31ème ; Maradona (N) 87ème sur pénalty.

C'est Diego Armando Maradona qui donnait la victoire au Napoli à 3 mn du terme du match.
La saison précédente (1986-87), le Napoli avait remporté son premier scudetto. En cette saison 1987-88, les Azzurri allaient manquer de peu le scudetto et terminer dauphins du Milan.

Sources :
http://www.myjuve.it/stagione-1987-88-juventus/campionato_serie_a-napoli-juventus-2-1-2702.aspx
http://it.wikipedia.org/wiki/Societ%C3%A0_Sportiva_Calcio_Napoli

mercredi 12 décembre 2012

Une fusée nommée John Aldridge

En ce 12-12-12, nous remontons 20 ans en arrière, le 12-12-92, pour suivre dix minutes de condensé d'un match du second étage du foot anglais entre Swindon et Tranmere. La partie avait été interrompue (puis reportée) à l'heure de jeu pour problèmes d'éclairage alors que Tranmere menait 1-2 grâce à deux buts de John Aldridge, 34 ans, absolument intenable et irrésistible :



Les compos :
Swindon : N.Hammond, D.Kerslake, K.Horlock, G.Hoddle, C.Calderwood, S.Taylor, M.Hazard, J.Moncur, C.Maskell, M.Ling, S.White (Subs : D.Mitchell, N.Summerbee) Player-manager : G.Hoddle
Tranmere : E.Nixon, D.Higgins, G.Brannan, K.Irons, S.Mungall, S.Vickers, J.Morrissey, J.Aldridge, D.Martindale, N.McNab, P.Nevin (Subs : C.Malkin, M.Hughes) Manager : John King
Buts :
Pour Swindon : Ling 50'
Pour Tranmere : Aldridge 20' et 44'
Le premier but marqué par John Aldridge était inscrit en contre alors que quelques instants plus tôt, le portier de Tranmere avait failli donner un but aux locaux !
La partie était rejouée le 23 février 1993 et Swindon battait Tranmere 2-0.

Le même jour, dans la même division, nous avions un très excitant Sunderland vs Brentford (1-3). Voici 5 minutes de condensé d'une superbe partie très engagée :

mardi 11 décembre 2012

Arsenal tombe dans le piège de Bradford


Arsenal va mal. Péniblement qualifiés en huitièmes de finale de la Ligue des Champions, dans le ventre mou en championnat, ce n'est encore pas cette saison que les hommes d'Arsène Wenger vont remporter un titre.
Pourtant, ce soir, ils avaient l'opportunité d'accéder aux demi-finales de la League Cup, en se rendant à Bradford, modeste formation de League Two (quatrième étage du foot anglais).
Cette équipe de Bradford avait la particularité de s'être imposée huit fois consécutivement à l'issue de séances de tirs au but, toutes compétitions confondues. Avant le match, Wenger avait été interviewé et il expliquait que son équipe ferait la différence bien avant la loterie des pénos.
Or, bien que multipliant les occasions, Arsenal n'a pu faire mieux que 1-1 à l'issue du temps réglementaire. De plus, les Gunners avaient été tout heureux d'égaliser à la 87ème minute par Vermaelen alors qu'ils étaient menés depuis la 16ème par Thompson.
Sûre d'elle, plus confiante que jamais, la formation de Bradford s'imposait inévitablement aux pénos (3-2) !
Par chance pour lui, Olivier Giroud n'était pas sur le terrain et il n'a pas subi cette humiliation !

lundi 10 décembre 2012

Arras, ton univers impitoyable


Le tirage au sort des 32èmes de finale de la Coupe de France 2012/2013 a désigné Arras comme adversaire du PSG. Bien que 11ème et premier relégable du groupe A du CFA2, le club arrageois a sorti le SCO d'Angers au tour précédent (1-0 après prolongations) alors que ces derniers évoluent en L2, soient trois division au-dessus d'eux.
Arras ne craint donc pas les stars du PSG, car comme le dit la chanson :
Arras, ville lumière inoubliable
Arras, le monde entier connaît ton nom
Arras, tes Rolls, tes usines, tes étables
Arras, et tout çà à cause d'un feuilleton
Arras, les jours de marché agricole
Arras, çà vaut le Texas ou Saint Tropez
Arras, la bière coule autant que le pétrole
Arras, même J.R. serait embobiné
Paris ne peut pas en dire autant. Et même si l'affreux J.R. n'est plus.
Saluons pour l'occasion l'inamovible parodie faite par Stéphane Collaro et son équipe de joyeux drilles, non plus sur Arras, mais Brie Comte Robert :


Sources :
http://www.bide-et-musique.com/song/4549.html
http://www.foot-national.com/classement-cfa2-groupe-a.html

dimanche 9 décembre 2012

Retour sur CSKA Moscou - Rangers du 09/12/92

Il s'agissait de la deuxième journée des matchs de poule de la Coupe des clubs Champions 1992/93. A cette époque, cette épreuve ne concernait que les clubs couronnés champions de leur pays respectif. La compétition débutait par des éliminatoires en matchs aller-retour puis les 8 équipes restantes étaient reversées dans deux poules de 4 clubs.
Au terme des 6 rencontres, les premiers des deux groupes s'affrontaient en finale.
C'est cette saison que Marseille allait remporter cette compétition. Sans cet OM des Deschamps, Di Meco, Pelé, Boksic, Desailly, Angloma, Sauzée, Barthez ... et emmenés par Raymond Goethals, les Rangers auraient probablement remporté la plus prestigieuse des compétitions. D'ailleurs, ils finirent invaincus, au terme de ces 6 matchs de poule, à deux points de l'OM et donc, privés de finale.

En ce 9 décembre 2012, nous allons nous remémorer - 20 ans plus tôt - le fantastique match des Rangers contre le CSKA Moscou qui avait pourtant sorti le Barça en huitième. Notez dans la vidéo qui est un court résumé de la rencontre, l'incroyable sauvetage des écossais puis leur but assez remarquable également :



Les compos :
CSKA Moscou : Aleksandr Guteev, Dmitriy Bystrov, Evgeniy Bushmanov, Valeriy Minko (Aleksandr Grishin 60'), Oleg Malyukov, Sergey Kolotovkin, Aleksey Gushchin (Vasiliy Ivanov 67'), Sergey Fokin, Dmitriy Karsakov, Ilshat Faizulin, Oleg Sergeev (Entr. Gennadi Kostylev)
Rangers : Andy Goram, John Brown, David Robertson, Dave McPherson, Ian Ferguson, Ian Durrant, Trevor Steven, Aleksey Mikhaïlichenko, Stuart McCall, Ally McCoist, Mark Hateley (Entr. Walter Smith)
Affluence : 9 000 spectateurs
Stade : Ruhrstadion (Bochum, Allemagne)
Arbitre : Kim Milton Nielsen (Danemark)
But : Ian Ferguson (13')

L'intégralité du match en 4 parties :
http://www.youtube.com/watch?v=bPs-3OqovU8
http://www.youtube.com/watch?v=QuX6Z75A-2E
http://www.youtube.com/watch?v=F25DUs7Do00
http://www.youtube.com/watch?v=qTWxkhwt18g

Dans le même temps, l'OM battait le FC Bruges 3-0. Voici un condensé de 4'39'' de match avec les commentaires de Thierry et Jean-Mimi :
http://www.youtube.com/watch?v=Fk6bDK5FJLM

Sources :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_des_champions_de_l'UEFA_1992-1993
http://www.mondedufoot.fr/spielbericht/champions-league-1992-1993-gruppe-a-cska-moskva-glasgow-rangers/

samedi 8 décembre 2012

Une nouvelle BD consacrée à Louis Nicollin

Loulou et Dadou
(c) mhscfoot.com

Après "Nicollin, une vie de foot", le dessinateur Dadou récidive avec "Nicollin, Poubelle la vie" sortie en début de mois. La première BD s'était vendue comme des petits pains (20 000 exemplaires) et David Buonomo, de son nom de plume Dadou, dessinateur sétois, nous livre un second opus voué au sympathique président au long cours du Montpellier Hérault.

La première BD était sortie avant le premier titre de champion de France des Pailladins et forcément, il était tentant de mettre les pendules à l'heure en croquant Loulou avec sa belle crête de punk aux couleurs bleue et orange, quand il célébra la victoire sur la place de la Comédie.
Dadou a voulu rendre Loulou plus touchant que dans le premier album. De nouveaux personnages font leur apparition : Jean-Michel Aulas, Zinédine Zidane, l'émir du PSG ainsi que Mme Colette Nicollin tenant la buvette aux débuts du club ou nettoyant des maillots.

Références : "Nicollin, Poubelle la vie" / (Ed. pat à pan, 10€)

Sources :
http://www.midilibre.fr/2012/12/02/c-est-poubelle-la-vie-pour-dadou-et-loulou,604409.php
http://www.mhscfoot.com/liste-saisons/saison-2012-2013/depeches/louis-nicollin-et-dadou-en-dedicace-le-05-12-au-mshc-store

vendredi 7 décembre 2012

Le Crazy Gang à l'honneur dans So Foot

(c) sofoot.com

Quelle ne fut pas notre surprise en achetant hier, le tout dernier numéro de So Foot (3,90 euros chez votre kiosquier préféré) d'y trouver huit pages consacrées au défunt Wimbledon FC alias le "Crazy Gang", cette équipe de fous furieux qui terrorisa la Premier League pendant près d'une décade et demi, à la fin du siècle dernier.
Vous connaîtrez l’essentiel du Wimbledon FC et quelques très bonnes anecdotes les concernant.

A lire aussi, l'article paru récemment sur le site du mensuel :
De même que la super saga des Dons, en trois parties concoctées par Kevin Quigagne sur son blog "Teenage Kicks" :

"On les appelait le Crazy Gang"
Huit pages sur Wimbledon FC, c'est ce mois-ci dans So Foot n°102
(c) sofoot.com

jeudi 6 décembre 2012

Une bombe nommée Wycombe



L'irlandais Martin O'Neill, milieu de terrain de la grande équipe de Nottingham Forest des années Clough, jusqu'en 1981, avait débuté sa carrière de coach avec des petits clubs (Grantham Town, de 1987 à 1989 puis Shepshed Charterhouse toujours en 1989). En 1990, il franchissait un palier en étant nommé à la tête du club de Wycombe Wanderers, en Conference (5ème niveau du foot anglais). Au même moment, l'équipe venait d'aménager son nouveau stade, le new Adams Park et elle se distinguait immédiatement sous la houlette du coach irlandais, en remportant le FA Trophy (une coupe réservée aux clubs semi-pros) en battant Kidderminster 2–1 à Wembley.
La saison suivante, O'Neill échouait de peu à faire monter Wycombe en Football League, terminant second, à égalité de points avec Colchester United (94 unités) mais battu au goal-average. A cette époque, il n'y avait qu'une place de promu pour le niveau supérieur et pas de play-offs. Seule l'équipe championne montait d'un étage.
Pour sa troisième saison en charge de l'équipe (1992/93), non seulement O'Neill remportait la Conference (et ainsi, la promotion) avec Wycombe, mais il réussissait le doublé en s'adjugeant un nouveau FA Trophy, battant Runcorn 4-1 à Wembley en mai 1993.
Pour le compte de la FA Cup 1992/93, Wycombe était amené à croiser le fer avec West Brom, situé deux étages plus haut.

La vidéo ci-dessus nous montre un match aller acharné du 6 décembre 1992, il y a tout juste vingt ans, où West Brom menait 0-2 à Adams Park, devant 7 100 spectateurs, avant de se faire rejoindre à 2-2 par une équipe de Wycombe surmotivée et irrésistible. Le replay du 15 décembre nous montrait West Brom l'emporter 1-0 malgré que les hommes d'O'Neill leur aient donné beaucoup de fil à retordre.
Merci à l'internaute qui a posté ces dix minutes de forte intensité.

Par la suite, O'Neill refusait à l'intersaison, une proposition pour partir coacher Nottingham Forest, afin de continuer d'entraîner Wycombe et bien lui en prit. Le club allait  réussir à accrocher les play-offs et commencer par vaincre Carlisle United lors de la première confrontation puis disposer de Preston par 4 à 2 en finale à Wembley en Mai 1994.
La saison d'après, Wycombe manqua de peu la troisième promotion de rang, à cause de la réorganisation des divisions internes au football anglais. Lors de la saison 1994-95, la place de sixième du troisième niveau du foot anglais obtenue par le club, ne leur permettait pas de disputer les play-offs.
O'Neill quittait alors Wycombe pour partir coacher Norwich City en juin 1995.


Sources :
http://en.wikipedia.org/wiki/Martin_O'Neill
http://en.wikipedia.org/wiki/Wycombe_Wanderers_F.C.
http://en.wikipedia.org/wiki/West_Bromwich_Albion_F.C.

mercredi 5 décembre 2012

Pikachu s'invite à Bayern-Dortmund


Un fan a fait irruption sur la pelouse de l'Allianz Arena, samedi dernier, lors du match au sommet du championnat d'Allemagne entre le Bayern et Dortmund. Ce supporter avait attaché à son dos, la peluche Pikachu (le plus fameux des personnages du manga Pokemons), de même qu'il revêtait une casquette rouge avec l'inscription "KATZE !" soit en français "CHATS !".
Vous l'aurez compris, le personnage est vraiment très allumé.



Ce fan n'est pas n'importe qui. Il se fait appeler Konrad Fladenbauer (de son vrai nom Kevin Kniel). Il habite à Stuttgart et on peut dire qu'il est l'exact équivalent de quelqu'un comme Michael Youn, chez nous. Il n'a pas encore le succès commercial de ce dernier, mais sur Youtube, il poste des parodies de rap qui sont très regardées (elles sont même en vente sur Amazon) de même qu'il a mis en ligne un quart d'heure de ses délires avec les internautes du monde entier, sur Chatroulette, et nous vous les recommandons, c'est particulièrement drôle et réussi :


https://www.facebook.com/KevinKniel
http://www.youtube.com/user/KevinKniel/videos

mardi 4 décembre 2012

Le musée du sport de Louis Nicollin



Ce soir, le Montpellier Hérault Sport Club affronte les allemands de Schalke 04 pour le compte de la 6ème et dernière journée des matchs de poule de la Ligue des Champions 2012-2013. Bien que déjà éliminés, les Pailladins vont tout faire pour l'emporter afin de sauver l'honneur dans cette compétition.
C'est l'occasion pour nous de saluer son bon président, le légendaire Loulou Nicollin. Dimanche dernier, on a pu l'écouter dans "Les grandes gueules du sport" sur RMC, au sujet de son musée du sport.


L'émission peut être réécoutée en podcast, en téléchargeant ce fichier :
http://podcast.rmc.fr/channel244/20121202_grandes_gueules_sport_2.mp3
(A écouter de 23'50" à 31')

Louis Nicollin a probablement le plus important musée du sport de France. En 1993, il avait acheté le Mas St Gabriel à Marsillargues (à 25km de Montpellier). Il disposait alors d'une immense cave qu'il avait aménagée afin de pouvoir entreposer ses nombreux trésors. Puis Loulou n'a eu de cesse que d'en récupérer toujours plus, soit en se les faisant offrir, soit en participant à des ventes aux enchères.
Le musée fait 2x100 mètres de long (sur 2 étages). Louis Nicollin peut s'enorgueillir de plus de 4 500 maillots de foot, de centaines de vélos, d'objets uniques provenant de nombreux sports ...

lundi 3 décembre 2012

Leeds United ou Leeds Rhinos ?

Retour 35 ans en arrière sur un match du championnat anglais de 1ère division (actuelle Premier League) entre Leeds United et les Queens Park Rangers avec une petite vidéo de moins d'une minute, mais retenez votre souffle, elle envoie du bois !
L'équipe du Yorkshire avait écrasé la formation londonienne par 3-0. Le premier but fut de peu d'intérêt puisque marqué contre son camp par le défenseur central des Rangers, David Needham. Le second but était marqué tout en puissance par Brian Flynn après une succession de têtes dans la surface des QPR. Quant à la troisième réalisation, elle fut l'oeuvre de Tony Currie après une nouvelle succession de têtes et au départ, un up-and-under façon rugby sur la largeur de la surface des QPR, de la part de Flynn ...


Ci-dessus, la fiche du match, du côté Leeds United.
(c) ozwhitelufc.net.au

Ce match se disputait pour le compte de la 18ème journée du championnat 1977-78. Leeds allait terminer la saison à la 9ème place sur 22 équipes, tandis que les QPR allaient finir 19èmes et éviter de peu la relégation, avec seulement un point de mieux que d'autres londoniens, ceux de West Ham, 20èmes et première équipe reléguée.

Sources :

dimanche 2 décembre 2012

We are Wimbledon !

(c) Al Jazeera Sports

En ce début d'après-midi du dimanche 2 décembre 2012, à l'occasion du second tour de la Coupe d'Angleterre, nous avons assisté à un évènement sportif rare : le club de football de la ville nouvelle de Milton Keynes recevait celui du quartier londonien de Wimbledon. Jusque là, rien qui semblerait hors du commun sauf qu'une dizaine d'années plus tôt, le Wimbledon FC avait été relocalisé à Milton Keynes, à près de 90km de Londres. Il avait été ensuite renommé en Milton Keynes Dons.
A moins de faire les longs déplacements entre le sud de Londres et Milton Keynes, les fans de foot du quartier londonien s'étaient retrouvés orphelins de club et ils avaient décidé de fonder l'AFC Wimbledon en 2002, repartant de la plus basse division pour gravir petit à petit les échelons du foot anglais pour jouer actuellement en League Two (4ème division anglaise).

Aujourd'hui à 12h30, heure anglaise, avait donc lieu la toute première rencontre entre l'ex-Wimbledon (déplacé, franchisé, renommé, digéré) et le nouveau Wimbledon.
Celle-ci a tourné à l'avantage de Milton Keynes, victorieux 2-1 dans les arrêts de jeu. MK évolue en effet une division au-dessus de Wimbledon, tout en y jouant les premiers rôles, tandis que les sud-londoniens luttent pour ne pas retomber à l'étage inférieur. Malgré tout, AFC Wimbledon a donné beaucoup de difficultés à MK et aurait même dû l'emporter peu avant la fin du match.
Hélas, le destin fut tout autre. Pour cette fois-ci, en tout cas.

Voici les buts et les moments forts du match en images :

Jusqu'à la 45ème minute de jeu, pas grand chose à signaler : Milton Keynes faisant tourner le ballon à n'en plus finir, essayant de prendre à défaut la défense de Wimbledon, sans jamais y parvenir. Les sud londoniens sont parfaitement organisés, très professionnels et ils résistent sans mal aux assauts de MK, menant occasionnellement de rares contres. La possession de balle est de l'ordre de 75% en faveur des locaux.
Pour débloquer son compteur, MK n'avait d'autre solution que de tenter des tirs de loin et c'est ce que fit Gleeson juste avant la pause, d'une patate lointaine qui allait se loger dans la lucarne droite (1-0) des buts gardés depuis quelques matchs par Neil Sullivan, 42 ans, véritable légende du Wimbledon FC et prêté par Doncaster :

Dans ses jeunes années, peut-être Sullivan aurait-il pu se détendre davantage et qui sait ?
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Wimbledon rentre aux vestiaires très frustré d'avoir pris le but au plus mauvais moment du match.
En début de seconde période, ils subissent de nouveau le jeu. MK multiplie les occasions et les corners sans parvenir à doubler la mise. Wimbledon réalise quelques contres et peu avant l'heure de jeu, ils ont enfin la réussite avec eux. Toby Ajala, l'ailier droit, centre pour Jack Midson qui inscrit un superbe but de la tête (1-1) :

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Un fan de Wimbledon exulte de joie !
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Neal Ardley, le nouveau coach d'AFC Wimbledon (et ancien joueur du Wimbledon FC) est heureux d'avoir vu ses troupes faire preuve de caractère et avoir réussi à recoller au score
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Pete Winkelman, président de MK, est grondé par madame car il est sorti sans ses gants et qu'il est obligé d'avoir les mains dans les poches
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Les joueurs de Wimbledon s'accrochent à ce score. Ils sont sûrs en défense. Comme en première mi-temps, MK fait tourner en vain. Pour un contact dur sur Lewington, Ajala prend un jaune à la 85ème, juste pour nous montrer qui est la vraie équipe de Wimbledon sur le terrain !
Mais il convient d'être honnête et constater que ces jeunes joueurs sont plutôt très appliqués et très professionnels dans leur attitude, contrairement à leurs ancêtres néandertaliens du très rustre Wimbledon FC qui ne lésinait pas sur les moyens de perturber l'adversaire et était réputé pour son jeu violent et son marquage dur. Les temps changent, hélas.

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A la 89ème minute, AFC Wimbledon a la balle de match : Steven Gregory s'enfonce dans la défense de MK, il bouscule un défenseur. Tout le monde pense que l'arbitre va siffler sauf l'intéressé qui continue, frappe au but et David Martin, le portier des locaux dévie la balle miraculeusement hors des buts, au ras de son poteau gauche :

David Martin réalise l'arrêt du match !
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Le tir de Gregory et la déviation de Martin, vus sous un autre angle
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Wimbledon croit à la victoire. Pim Balkestein fait son entrée sur le corner qui suit, mais cela ne donne rien, à part que les locaux prennent les sud-londoniens en contre. Il en résulte quelques secondes après, un corner pour Milton Keynes, gagné par Zeli Ismail. Sur le développement du corner, Wimbledon se dégage difficilement, Ismail tire dans le paquet et Jon Otsemobor, dos au but, dévie le ballon d'une aile de pigeon et avec une réussite incroyable, il trompe Sullivan lors de la première des quatre minutes d'arrêts de jeu (2-1) :  

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Avec le match nul qui se dessinait, peu avant les arrêts de jeu, les fans de l'AFC Wimbledon se voyaient déjà accueillir Milton Keynes dans un replay explosif de second tour de Cup. Le destin a été cruel et les en a privés mais cette élimination est un mal pour un bien. AFC Wimbledon digère mal sa seconde saison en Football League et il va maintenant falloir se concentrer de nouveau sur le championnat où la lutte est très serrée pour ne pas descendre aux oubliettes de la "Non League".

Dave Beasant était sur le plateau de la chaîne Al Jazeera Sports. C'était lui, le portier du Wimbledon FC qui remporta la Coupe d'Angleterre en 1988 face à Liverpool (1-0) en devenant le premier gardien à stopper un pénalty en finale d'une Cup.
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Source :
http://www.bbc.co.uk/sport/0/football/20483967