mercredi 31 octobre 2012

Festival de buts en League Cup

Certains des matchs de League Cup de ce soir et d'hier soir ont donné lieu à de véritables scores de parties de tennis !

Reading - Arsenal : 5-7 après prolongations :




Chelsea - Man Utd : 5-4 après prolongations :



21 buts rien que pour ces deux affiches alors qu'en fin d'après-midi, sur les chaînes de France Télévision, on avait pu voir Montpellier battre Bordeaux en Coupe de la Ligue sur le score minimaliste de 1-0 puis en soirée, le PSG disposer de l'OM par 2-0.
Radins, va !

mardi 30 octobre 2012

Vitali Klitschko met KO Shevchenko au 1er round


Le boxeur Vitali Klitschko, actuel détenteur du titre mondial WBC des poids lourds, est parvenu à faire entrer "Udar", son parti politique, à l'Assemblée ukrainienne, grâce à ses 13% obtenus aux élections de dimanche dernier.
Dans le même temps, l'ancien ballon d'or 2004, Andreï Shevchenko, a obtenu un score très faible de 1,7% avec son parti "En avant l'Ukraine", loin des 5% nécessaires pour entrer à l'Assemblée.
La campagne "bling-bling" de Shevchenko avait été moquée sur les réseaux sociaux.Shevchenko avait rejoint Natalia Korolevska, ancienne membre du parti de l'ex-Première ministre Ioulia Timochenko, en prison pour corruption.
Comme nous en parlions en juillet dernier, l'ancien attaquant de Chelsea avait expliqué son engagement en déclarant : "Je veux me réaliser dans la politique, partager l'expérience que j'ai acquise en Europe".

Son implication politique n'est pas nouvelle puisqu'en 2004, alors qu'il gagnait des millions au Milan, il mettait son grain de sel dans les élections présidentielles d'Ukraine, pays troublé, en apportant publiquement son soutien au pro-américain et anti-russe Viktor Iouchtchenko (lequel s'était ensuite effondré lors des dernières présidentielles de 2010 avec seulement 5,45% des voix).

Alors que les ukrainiennes sont parmi les plus belles femmes au monde, Shevchenko "l'atlantiste" a logiquement épousé une américaine, la top model Kristin Pazik, fille de l'ancien joueur de baseball des Minnesota Twins, Mike Pazik.
C'est grâce à Kristin, amie d'Irina Vyacheslavovna Malandina, la seconde femme de Roman Abramovitch, le richissime président de Chelsea, que son transfert du Milan à Chelsea en 2006, aurait pu être favorisé, si l'on en croit le blog backpagefootball.

Shevchenko et "Abraham le riche" en 2009
(c) Reuters & dailymail.co.uk

Shevchenko fut très en-dessous de sa valeur à Chelsea avec seulement 22 buts en 77 matchs, de 2006 à 2009 mais Abramovitch a toujours eu de "l'affection" pour lui. Preuve en est la proposition qu'il lui fit en fin de saison dernière, de rejoindre l'encadrement du club.
Abramovitch aimait-il en lui le professionnel du football ou le possible déstabilisateur du gouvernement ukrainien pro-russe ?
Pour cette dernière option, c'est manqué. Il pourra toujours aller se consoler dans la patrie de son épouse ou partir en croisière sur l'immense (171m) yacht privé de son pote Abramovitch !

Sources :
http://tempsreel.nouvelobs.com/sport/20121030.OBS7457/ukraine-klitschko-ne-fait-qu-une-bouchee-de-shevchenko.html
http://whatafairfoot.blogspot.fr/2012/07/shevchenko-raccroche-les-crampons-et-se.html
http://www.sofoot.com/shevchenko-a-chelsea-159105.html

lundi 29 octobre 2012

Solskjær est intemporel

(c) tv2.no

(c) tshirtsunited.com & thewiredworldofjd.wordpress.com

A bientôt 40 ans en février prochain et malgré ses tempes grisonnantes, Ole Gunnar Solskjær a conservé son visage poupon : on le percevrait presque encore comme un gamin et pourtant, il est tout sauf un perdreau de l'année.
En 1999, le Bayern Munich avait probablement sous-estimé "le gamin" entré en fin d'une finale de Ligue des Champions et c'était lui qui les crucifiait dans les arrêts de jeu.

Après une belle carrière de joueur, il démarrait celle de coach en entraînant tout d'abord les jeunes de la réserve de Manchester United de 2008 à 2010 puis il dirigeait son club de Molde où il avait été joueur de 1994 à 1996.
Le succès était immédiatement au rendez-vous puisqu'il allait leur offrir le premier titre de champion de Norvège de leur histoire en 2011. Cette saison, Solskjær est en passe de réussir un second titre d'affilée avec Molde après la victoire 2-0 d'hier soir dans le match au sommet contre Rosenborg : Pape Paté Diouf avait inscrit le premier but d'une tête décroisée à l'heure de jeu, avant que Hussain ne double symboliquement la mise dans les arrêts de jeu sur un contre, suite à une montée du gardien de Rosenborg pour tenter l'égalisation.

Solskjær nous a alors gratifié de sa célèbre glissade les bras écartés, comme du temps de la victoire contre le Bayern en 1999.
Ole Gunnar n'a certes pas remporté cette fois-ci le trophée suprême mais il est bien parti pour réussir la passe de deux avec Molde. Mais prudence, il reste encore trois matchs avant le terme de la saison.
En tout cas, merci à lui, ce geste qu'il a parfaitement réexécuté, nous a ramenés 13 ans en arrière, en donnant l'impression aux fans de foot qui avaient vu la finale de 99, qu'ils n'avaient pas trop vieilli eux non plus ...

dimanche 28 octobre 2012

For ever, Everton

(wikipedia)

Il y a quelques rares clubs qui traversent les époques sans perdre leur identité et Everton en fait partie. Alors que les Chelsea, Arsenal, Man City, Liverpool n'ont plus rien d'anglais à part leur localisation et leur histoire, Everton est resté fidèle à une tradition, à un esprit.

Cet après-midi, lors du derby de la Mersey à Goodison Park, Everton et Liverpool se sont quittés sur le score de 2-2.
Everton jouait tout en générosité, fighting spirit, alternant jeu court et long à l'ancienne, tandis que Liverpool procédait essentiellement par contres ou bien essayait de poser sans résultat, le fameux jeu prôné par le coach Brendan Rodgers, à savoir aligner les petites passes pour progresser vers l'avant.

Par chance pour lui, Rodgers a dans son équipe quelques défenseurs de grande qualité et deux joueurs au-dessus du lot que sont Suarez et Gerrard et quel que soit le coach et on pourrait écrire "malgré le coach", l'un ou l'autre est en mesure de remporter un match à lui tout seul sur un coup de génie. Cet après-midi, Suarez était en très grande réussite et après un quart d'heure de jeu, alors que Liverpool mettait un peu de pression dans la surface de réparation d'Everton, l'uruguayen reprenait puissamment une balle perdue sur la droite de la surface et le ballon ricochait sur la jambe de Baines, lequel marquait ainsi contre son camp (0-1).
Cinq minutes plus tard, alors qu'Everton poussait pour égaliser, le jeune Sterling partait en contre, courant balle au pied avec Leon Osman à ses trousses. Il trébuchait tout seul (ce que montrait le ralenti) et l'arbitre donnait un coup franc aux Reds tandis qu'Osman récoltait un carton jaune.
Liverpool a bien bossé ses coups de pied arrêtés et la balle était envoyée aux environs du point de pénalty, Suarez jaillissait et plaçait une tête qui trompait Howard pour la seconde fois (0-2) en vingt minutes de jeu.

Tel un taureau blessé, Everton allait redoubler de hargne et revenir instantanément dans la partie une minute et trente secondes plus tard par le même Leon Osman servi par Baynes, auteur du premier but malheureux (1-2).
Liverpool était dépassé par le fighting spirit des Toffies déchaînés qui multipliaient les occasions, notamment par l'international belge Mirallas débordant d'énergie sur son côté gauche, trouvant à la perfection son compatriote Marouane Fellaini.
Les locaux étaient récompensés à la 34ème après une combinaison multiple autour de la surface puis dans la surface, Fellaini servait Naismith en dernier lieu, lequel égalisait (2-2). Cela allait beaucoup trop vite pour les visiteurs.
En fin de première période, Liverpool n'avait d'autre solution que de durcir le jeu et commettre faute sur faute à l'encontre de Mirallas, qui, touché, était substitué à la mi-temps.

La seconde période reprenait sur un rythme différent avec une équipe des Reds s'étant resaisie et subissant moins le jeu.
Mais Liverpool ne montrait rien par son jeu de passes courtes, et cette saison, les Reds coachés par Brendan Rodgers ne seront jamais aussi forts que quand ils ne feront pas "du Brendan Rodgers".
C'est essentiellement sur des longues ouvertures, des combinaisons bossées à l'entraînement, des coups de pied arrêtés et bien évidemment des contres qu'ils peuvent inquiéter leur adversaire. Leur approche en passes courtes est trop prévisible, peu fluide et ne donne rien dans 99% des cas. Rodgers n'a pas les joueurs pour ça même si face aux Young Boys de Berne ou contre les trois derniers du classement ou à la limite, sur un malentendu, ça peut marcher ...

A la 48ème minute, sur un contre, Liverpool allait se procurer une occasion en or de reprendre l'avantage et le jeune Raheem Sterling se présentait seul face au portier d'Everton, avec quelques mètres d'avance sur ses poursuivants. Il ajustait Howard n'importe comment, la balle terminant très largement à droite des buts :

L'énorme occasion manquée par Sterling à la 48ème !
(c) ESPN

La presse anglaise loue régulièrement les qualités de Sterling et des quelques jeunes que Rodgers a mis dans le bain et bien qu'il soit vrai que ceux-ci aient des qualités certaines, tant techniques que dans le placement, ils sont d'une médiocrité de débutant à l'approche des buts. Ce n'est pas la première fois que Sterling manque de tels caviars comme celui-ci et certainement pas la dernière de la saison.

Malgré les contres dangereux des Reds, la fougue et l'engouement étaient toujours du côté d'Everton qui dominait cette seconde période mais sans avoir la même percussion qu'en première. La sortie de Mirallas semblait handicaper les Toffies, mais Jelavic devenait le nouveau chef d'orchestre des locaux. L'ancien joueur des Rangers était à l'origine ou à la conclusion de la plupart des actions.

Alors qu'on s'acheminait vers un score de parité de 2-2 dans ce derby, Liverpool montrait de nouveau les crocs à la 82ème par Gerrard qui reprenait puissamment et parfaitement à l'entrée de la surface, la balle en provenance d'un corner. Jagielka, en protection devant son gardien, était sur la trajectoire pour contrer le tir en dernier lieu. Le gardien d'Everton semblait battu.
Dans les arrêts de jeu, coup franc pour les Reds et répétition du second but avec des joueurs d'Everton en difficulté sur les coups de pied arrêtés et Suarez qui surgit pour marquer mais il est signalé hors-jeu par le juge de touche. Le ralenti allait montrer qu'il ne l'était pas et que le but aurait dû être validé.
Comme à son habitude, Rodgers se plaignait en conférence d'après match d'un but qui aurait dû être accepté mais le coach des Reds n'a pas eu beaucoup à souffrir de l'arbitre qui fut particulièrement clément envers ses joueurs : Sterling et Suarez, par leur comportement, auraient mérité un second jaune et ne plus se trouver sur le terrain.
Quant à la faute ayant amené le second but des Reds, elle était inexistante. Evidemment, Rodgers n'en conviendra pas.

Après 9 journées, Liverpool pointe à la 12ème place avec 10 points, une place derrière Swansea, l'ancien club de Brendan Rodgers. Everton reste dans le top 5 avec 16 points.
Dimanche prochain, Liverpool recevra Newcastle, tandis que la veille, Everton se rendra à Londres pour y jouer Fulham.

Sources :
http://www.bbc.co.uk/sport/0/football/20020076
http://www.bbc.co.uk/sport/football/premier-league/fixtures

samedi 27 octobre 2012

La honte selon Paco Jemez

Paco Jemez, le coach du Rayo Vallecano
(c) Mario Cortijo pour vavel.com

En match de Ligue des Champions, mardi dernier, le Celtic Glasgow s'était incliné 2-1 dans les arrêts de jeu, sur le terrain du Barça, après avoir pratiqué un jeu ultra-défensif ponctué de contres.
Paco Jemez, l'entraîneur du Rayo Vallecano, club de la banlieue madrilène, a condamné la tactique pratiquée par le Celtic, parlant même de "honte" :
«Je pourrais adopter la stratégie du Celtic, mais je serais mort de honte devant nos supporters, et puis c’est sûr qu’on perdrait. Je veux que les gens ne voient pas seulement le Barça, mais aussi le Rayo. Peut-être qu’on perdra, mais au moins on mettra la forme (...) Toutes les équipes du monde perdent des matchs, pourquoi pas le Barça samedi ? On reconnaît la difficulté, mais ce n’est pas impossible».

Au final, son équipe s'est pris 0-5 à domicile par le Barça, ce samedi soir. Les gens ont effectivement vu le Rayo et en particulier son gardien aller chercher 5 fois la balle au fond de ses cages, pour aucun but marqué dans l'autre sens.
La philosophie de jeu, c'est bien, le réalisme, c'est mieux.

Sources :
http://www.sofoot.com/jouer-comme-le-celtic-une-honte-163187.html
http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Rayo-vallecano-fc-barcelone-0-5/322768

vendredi 26 octobre 2012

Louis Nicollin, le bon samaritain

(c) foot01.com

Interviewé hier sur RMC, Rémy Lévy, président du club de handball de Montpellier actuellement dans la tourmente suite à "l'affaire des paris", en a indirectement appelé au soutien financier de Louis Nicollin : «Louis Nicollin est quelqu’un de très important dans la vie du club car il est venu à chaque fois que le club était en difficultés. Une première fois quand le club était au niveau régional et puis souvent quand on avait besoin d’un partenaire financier. C’est un homme qui a toujours tenu un rôle important. On l’a toujours remercié pour ça. Je regarde toujours le côté positif des gens et ce qu’ils nous ont amené. Louis Nicollin a des occupations en championnat, en Ligue des champions et je crois savoir qu’il est en Guadeloupe en ce moment,  mais s’il veut nous accompagner dans cette difficulté il sera le bienvenu».

Louis Nicollin est également sollicité par Philippe Lucas, le légendaire entraîneur des nageurs qui vient de poser ses valises au Cercle des nageurs narbonnais, un club en construction à moins de 100 km de Montpellier : «Narbonne n'a pas pour intention d'investir dans le haut niveau. C'est à moi d'amener les nageurs. Je vais essayer de créer mon club ici, sans subventions locales. Mais pour ça, il faut de l'argent et des sponsors. Je vais d'ailleurs en toucher deux mots à Louis Nicollin que j'aime beaucoup. On verra...».

Loulou pourrait se changer les idées avec d'autres sports que le foot qui lui donne beaucoup de soucis et de désillusions ces derniers mois ?

Sources :

jeudi 25 octobre 2012

Arsenal franchit le mur du çon

"C'est le Commandant qui vous parle : nous nous envolons pour Manchester City"
(c) talksport.co.uk

Le club d'Arsenal s'est rendu très impopulaire auprès des associations de protection de l'environnement. Samedi dernier, pour leur court déplacement à Norwich, les Gunners ont emprunté un jet privé à l'aéroport de Luton pour effectuer un voyage d'une durée de 14mn et arriver ainsi dans les meilleures conditions pour le match. Cela n'a pas empêché leur défaite (1-0) contre un adversaire modeste qui n'avait encore rien gagné en championnat.

Arsène Wenger s'est justifié en conférence de presse avant le match : «D’habitude, on prend le train, mais aucun n’était disponible. Nous avons choisi l’avion, car nous devions prendre la route le vendredi après-midi, quand vous ne savez jamais combien de temps cela peut prendre».


Sources :

mercredi 24 octobre 2012

Montpellier tombe naïvement dans le piège grec

Montpellier s'est incliné 1-2 à domicile face aux grecs de l'Olympiakos, ce soir, lors de la 3ème journée des matchs de Ligue des Champions, dans le groupe B. En première mi-temps, les héraultais dominaient plutôt facilement leur sujet, avec une possession de balle très supérieure. Les grecs subissaient, n'arrivaient pas à aligner les passes et menaient des contres timides, facilement annihilés.

Des statistiques très supérieures pour les Pailladins mais 0-0 à la mi-temps.
(c) skysport

S'il devait rester un point positif dans cette défaite, ce serait le match produit par Gaëtan Charbonnier qui disputait son tout premier match en Ligue des Champions. C'était un pari tenté par René Girard et certainement son seul pari gagnant du soir. En tout début de seconde période, Charbonnier déviait une longue balle de la tête "à la Giroud" pour Utaka, le ballon lui revenait et l'ex-angevin reprenait d'une demi-volée du gauche (1-0) :

(c) skysport

(c) skysport 

Puis Montpellier est retombé dans ses travers du début de saison. Ils ont match en main, changent d'attitude, et petit à petit, commencent à douter et devenir fébriles en défense.
A la 73ème, sur coup de pied arrêté, la balle est envoyée dans le paquet. Hilton est au contact avec Torosidis qui s'impose trop facilement sur le montpelliérain pour ajuster aisément Pionnier (1-1). Les grecs ont été ultra-réalistes alors qu'ils avaient été quasi insignifiants jusqu'à cette 73ème minute :

(c) skysport 

(c) skysport 

Montpellier allait pousser pour tenter de remporter le match mais sans jamais être très dangeureux, privé de son buteur providentiel Charbonnier, remplacé à la 68ème par Camara. Belhanda tentait des tirs enroulés à l'approche de la surface mais il n'était pas dans un grand soir et ratait le cadre à chaque fois.
Dans les arrêts de jeu, Montpellier allait boire le calice jusqu'à la lie. L'ancien nantais Abdoun profitait d'une énorme erreur de Bedimo, impeccable jusque là, qui tentait le diable avec une roulette d'autant que Mapou parti en contre sur l'action précédente, n'était pas encore replacé. Attitude irresponsable à ce niveau et payée cash : Abdoun lui chipait la balle, fonçait sur le côté droit, servait parfaitement en retrait pour Mitroglou qui n'avait plus qu'à tromper Pionnier (1-2) :

(c) skysport 

Laurent Nicollin dépité
(c) skysport 

Si "dominer" était "gagner", le MHSC aurait largement remporté son match avec des statistiques de fin de partie très flatteuses :

(c) skysport 

(c) skysport 

Montpellier va devoir se reconcentrer très vite sur le championnat avec la réception de Nice, samedi prochain et pour certains joueurs, arrêter de frimer, se remettre à la tâche et à la rigueur.

mardi 23 octobre 2012

Loulou se souvient de son pote Georges

(c) lejdd.fr

Demain, cela fera deux ans déjà que Georges Frêche nous a quittés. Pour le quotidien 20 Minutes, Louis Nicollin se confie et se souvient des parties de belotes endiablées, du voyage en Chine et du grand bonhomme qu'était Frêche :
http://www.20minutes.fr/politique/1028184-louis-nicollin-georges-freche-moi-peu-branleur-ecole-su-parfaire-education

lundi 22 octobre 2012

C'est le bordel à Voukefala

(c) ilialive.gr & newsit.gr

En période de crise économique, il y a au moins trois business qui continuent de bien tourner : le jeu, le sexe et les pompes funèbres. La Grèce qui est au coeur de la crise des pays de la zone euro, doit faire des coupes budgétaires drastiques dans tous les domaines et ainsi, le foot amateur doit se serrer la ceinture jusqu'au dernier cran.
Le club amateur de Voukefala a trouvé une parade : engranger des sous provenant d'un sponsor très particulier puisqu'il s'agit ... d'une maison close ! Désormais, le maillot de l'équipe sera rose bonbon, floqué "Soula" à l'avant et "Villa Erotica" au verso.

Soula Alevidrou, la patronne
(c) ilialive.gr & newsit.gr

Soula Alevidrou, 67 ans, la tenancière, explique qu'elle a conclu ce partenariat par amour du football et non pour la publicité dont elle pouvait se passer : "C'est le genre d'affaires qui marche grâce au bouche-à-oreille". Elle aurait promis des offres spéciales aux joueurs en cas de succès, ce qui n'a pas l'air de les motiver plus que d'ordinaire puisque l'équipe a perdu ses 4 dernières rencontres.

(c) newsno.gr

Le club a besoin de 10 000 euros annuels pour fonctionner et Soula a promis d'y pourvoir. En France, les maisons closes ont été malheureusement fermées en 1946 et sous la pression des bienpensants et en particulier de nos chères hystéro-féministes, elles ne sont pas près de réouvrir. En Grèce, non seulement elles sont légales mais elles ont le droit de faire de la publicité.
Voukefala s'est cependant vu interdire de porter son maillot érotique lors d'une récente compétition. Il était dit qu'il ne respectait pas les valeurs du sport et notamment à l'égard de la jeunesse.
Paleopyrgo, une autre équipe amateure grecque fait parler d'elle en ce moment, pour des raisons assez similaires. Non que son sponsor soit une maison close comme celui de Voukefala, mais plutôt ... une société de pompes funèbres :

Le maillot noir de Paleopyrgo, floqué d'une croix bleue
(c) newsfiber.com

Pour conclure sur une note un peu plus gaie, nous ferons un petit hommage à Audiard avec cet extrait du "Cave se rebiffe" à voir et revoir, et en particulier le passage culte de 5'40'' à 6' sur la nostalgie des maisons closes :



«Quand ils rouvriront, il sera trop tard : tu ne trouveras plus ni un homme ni une femme capable de tenir convenablement une taule. C'est toute une école ça. T'auras du bobinard standard mais les manières seront perdues».

Sources :
http://www.lefigaro.fr/sport-business/2012/10/20/20006-20121020ARTFIG00314-fauche-le-foot-grec-se-fait-sponsoriser-par-un-bordel.php
http://www.charentelibre.fr/2011/12/10/michel-audiard-en-dictionnaire,1069350.php

dimanche 21 octobre 2012

Strømsgodset entretient le suspense

Strømsgodset est un club de Norvège basé à Drammen, ville de 60 000 âmes dans le sud-est du pays. Leur dernier trophée de champion remonte à 1970, leur seul titre depuis 1907, année de fondation du club. Ils sont par contre beaucoup plus en réussite en coupe avec 5 coupes de Norvège (1969, 1970, 1973, 1991 et 2010) à leur actif pour 7 finales disputées. Cette saison, les bleu et blanc ont créé la surprise en étant leaders pendant une bonne partie du championnat, ne se faisant rejoindre que dans le dernier tiers de l'exercice. Ce soir se disputait à Drammen, un match capital pour le titre entre Strømsgodset et Molde, le champion sortant. En cas de victoire, ces derniers pouvaient repasser devant Rosenborg, tranquilles vainqueurs vendredi, du promu Sandnes Ulf, avant-dernier du classement. C'était plutôt bien parti pour les champions 2011 puisque ceux-ci ouvraient la marque par Jo Inge Berget au quart d'heure de jeu :

(c) tv2.no

Jo Inge Berget avait déjà eu une énorme occasion quelques minutes auparavant après avoir surgi sur le côté gauche et cette fois-là, il mettait toute la défense de Godset dans le vent pour filer toujours sur la gauche, prenait le temps d'ajuster le gardien juste avant le retour en catastrophe d'un joueur des bleu et blanc (0-1).
Berget avait évolué une saison à Strømsgodset en 2010. C'est ce que les journalistes italiens auraient appelé "Il gol dell'ex".

Les locaux vont avoir du mal à digérer ce but et ne vont rien montrer de très dangereux durant la première période.

En seconde mi-temps, Strømsgodset se procurait enfin une occasion concrète de marquer par Muhamed Keita, jeune attaquant norvégien d'origine gambienne, dont le tir était paré in extremis par le portier de Molde.
Mais ne nous y trompons pas, l'équipe de Molde coachée par l'ancien mancunien Ole Gunnar Solskjaer a été supérieure à celle de Strømsgodset dans à peu près tous les compartiments du jeu. Les deux formations ayant une philosophie assez semblable, faisant beaucoup tourner la balle, enchaînant les combinaisons. Ce n'est plus le kick and rush que l'on pouvait observer dans le championnat norvégien des années 90, et encore un peu début 2000, mais un jeu beaucoup plus posé et conforme à ce qui se fait à peu près partout dans le monde et qui doit certainement ravir les puristes.
A ce jeu-là, Molde était beaucoup plus doué, plus précis, plus technique et les champions sortants se sont procurés un nombre incroyable d'occasions de breaker sans jamais pouvoir le faire, tombant sur un portier local, Adam Larsen Kwarasey en état de grâce en seconde mi-temps, comme sur la superbe tête de Diouf à l'issue d'un corner, vers la 70ème, que le gardien déviait d'une magnifique claquette. On peut également ajouter les incroyables maladresses des attaquants de Molde et en particulier, celles du numéro 9, le suédois Matias Moström qui se présenta deux fois seul face au gardien en l'espace de 5mn et à chaque fois, il échouait :

Moström seul face à Larsen : l'attaquant suédois manque son face à face une fois encore.
(c) tv2.no

Et comme souvent, quand on échoue à plusieurs reprises à faire le break, on finit par se faire rejoindre au score et cela n'allait pas manquer d'arriver. En fin de partie, Strømsgodset tentait le tout pour le tout, se procurant de nombreuses occasions, tout en s'exposant à des contres. A la 89ème minute, les locaux bénéficient d'un coup franc dangereux. La balle est envoyée sur la tête d'Ola Kamara sur le côté gauche, lequel remise au centre de la surface et Jarl André Storbæk, pourtant défenseur, surgit pour s'en emparer et marquer :

(c) tv2.no

Pendant les arrêts de jeu, les locaux vont se procurer une occasion de remporter le match mais la manqueront. Molde a peut-être perdu le titre ce soir. Il est impensable que les champions sortants n'aient pas tué le match en début ou milieu de seconde mi-temps alors qu'ils ont eu une multitude d'occasions pour cela.
Après 26 journées, soit à 4 parties du terme du championnat, le classement est le suivant :

(c) tv2.no & altomfotball.no

Rosenborg et Molde sont au coude à coude avec 52 points mais une différence de but largement supérieure pour Rosenborg (+28 contre +15 pour Molde). Strømsgodset est en embuscade à trois points avec un goal average à +19. Tromsø peut revenir à un point de Strømsgodset et à quatre points du tandem de tête, à la faveur de sa partie à rattraper contre Sandnes Ulf.
Le 28 octobre prochain se disputera une véritable finale du championnat puisque Molde recevra Rosenborg. Strømsgodset et Tromsø auront des déplacements difficiles à négocier, respectivement à Haugesund et à Oslo contre Vålerenga.

Dans le bas de tableau, Stabæk est condamné à la descente tandis que les clubs de Sandnes Ulf, Fredrikstad, Sogndal, Lillestrøm et Odd Grenland lutteront pour ne pas descendre directement s'ils terminent 15ème mais également tenteront d'éviter la 14ème place synonyme de barrage contre un club de l'étage inférieur. A ce sujet, l'équipe phare de Kristiansand, l'IK Start, a gagné aujourd'hui son billet retour pour l'élite, en battant Sandefjord par 1-0.

Sources :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Str%C3%B8msgodset_IF
http://fr.wikipedia.org/wiki/Drammen
http://www.tv2.no/sport/fotball/tippeligaen/storbaek-holdt-godset-i-gullkampen-3905446.html
http://en.wikipedia.org/wiki/Jo_Inge_Berget

samedi 20 octobre 2012

Coupe du Roi 2012/13, bilan du 3ème tour



Euskerra, notre expert en foot ibérique nous rend compte du 3ème tour de la Copa del Rey qui se disputait cette semaine.

A l'issue de ce troisième tour, on connaît désormais les 12 qualifiés qui rejoindront les 20 clubs de l'élite pour les 16èmes de finale de cette compétition.

Comme on le sait, ces éliminatoires étaient réparties en 2 groupes : celui des équipes de d2/a (second étage du foot espagnol) et celui des équipes de d2/b (troisième niveau). Commençons par faire le point sur le premier groupe qui opposait les équipes de d2/a entre elles :

- Tout d'abord, ce n'était pas la semaine des héros de la coupe puisque Mirandés, qui s'était rendu populaire dans toute l'Espagne en atteignant les 1/2 la saison passée tout en évoluant en d2/b (exploit qui ne s'est produit que 2 fois en 108 éditions), s'est fait sortir à Gijon face à un Sporting qui a mal digéré sa descente (il est 17ème après 9 journées) sur le score de 2 buts à 1. Les buts locaux sont l'oeuvre de l'argentin Sangoy rentré en cours de jeu tandis que l'équipe de Miranda de Ebro avait ouvert le score par Diaz de Cerio.
Il reste maintenant à se reconcentrer sur le championnat pour Mirandés où la situation est bien compliquée : avant-derniers avec 5 petits points.
A noter que 8 000 personnes sont venues assister au match au Molinon, ce qui constitue la meilleure affluence de ce 3ème tour.

- Un autre héros de la Coupe s'est fait sortir : Alcorcon.
Qui ne se souvient pas de la correction 4-0 que ce club de la banlieue madrilène, alors en d2/b, avait infligé au grand Real Madrid lors des 16èmes aller de l'édition 2007 / 2008 ? C'est loin tout ça. Cette semaine, il a subi un cruel revers sur la pelouse du solide Almeria : 3-0 (Aleix Vidal, Leonardo Ulloa le pichichi de d2 et Abel Molinero devant seulement 2 000 personnes).

- Le match de clôture du 3ème tour qui s'est joué ce jeudi fut aussi le plus spectaculaire : Las Palmas triomphe du Racing 4-2 après des prolongations qu'il a dû arracher. En effet, mené 2-1 (Javi Guerrero / Kaludjerovic et Bouazza), il a fallu que Momo égalise à la 92ème. Le Racing, les jambes coupées, n'a pas pesé lourd lors des 30 minutes suivantes où il a encaissé 2 pions par Murillo et le français Thievy à la grande joie des 3 360 spectateurs d'un Insular habitué à plus de monde.

- 2 équipes se sont qualifiées à l'extérieur :
Cordoue sur la pelouse de Sabadell 1-0 après prolongations (Pablo Ruiz devant 3 089 spectateurs) et Ponferradina à Huesca 1-1 (David Vasquez / Lafuente, 4 000 spectateurs) puis 4 pénalties à 3. On note que le joueur des visiteurs Urko Vera, après avoir raté un pénalty pendant le temps réglementaire, s'est rattrapé en transformant le tir au but décisif.

Venons-en au second groupe, celui des oppositions entre équipes de d2/b :
- Le choc se déroulait à Manises, dans la banlieue de Valence, où s'affrontaient 2 leaders de groupe en championnat de d2/b : Huracan (groupe 3) et Alaves (groupe 2).


Le but de Viguera, sans conteste, le plus beau de ce 3ème tour

Ce sont les basques d'Alaves qui passent en s'imposant 2-1 après prolongations (Javi Navarro / Juanma et Viguera devant 2 000 spectateurs).

- Le suspense est venu des Baléares, dans la ville d'Inca où Melilla, enclave espagnole au Maroc, est venu battre le Constancia local 1-1 (Mateu Ferrer / Velasco) puis 8 pénalties à 7 devant 3 000 spectateurs pour la meilleure affluence de ces matchs entre d2/b.

- Eibar a dû suer sang et eau pour se débarrasser d'Arroyo puisqu'il a fallu attendre la 110ème minute et le but du rentrant (à la 75ème) Jito dans un Ipurua bouillant (2 023 spectateurs).

- Ce fut bien plus facile pour Cacereno, club estrémadure comme Arroyo, victorieux 3-1 sur la pelouse de Lucena (Obregon à la 90ème / Gavilan csc, Rafa Gomez et Santi Amaro devant 2 500 personnes).

- Dans le derby catalan Prat-Llagostera, ce sont les seconds qui raflent la mise sur le score de 3-2 après prolongations (Ferran et Rafa Murillo / Planaguma et Pitu 2 fois dont une sur pénalty). Seulement 1 500 personnes à Prat de Llobregat où se trouve l'aéroport de Barcelone pour le succès de Llagostera, ville de 8 000 habitants de la province de Gérone.

- Enfin, Jaen s'est qualifié sur le terrain de Noja, petite commune cantabrique de 3 000 habitants sur la marque de 1-0 (Fran Machado) devant 400 pelés dont 12 andalous qui ont eu le courage de faire les 815 bornes séparant les 2 villes en pleine semaine. Ca, c'est du supporter !

Là on se dit qu'il n'y a que 11 clubs mais non puisque Alcoyano était exempt de ce tour et donc déjà qualifié.

Côté statistiques, on note que :
* 31 buts ont été marqués lors de ces 11 matchs soient 2,82 en moyenne
* 32 000 personnes se sont pressées dans les tribunes pour une moyenne de 3 000.
* 6 qualifications ont été obtenues en déplacement et 7 matchs ont offert des prolongations.
Ces jolis chiffres témoignent d'un beau tour de Coupe bien disputé.


On connaît le tirage au sort des 16èmes de finale qui se décompose en 3 groupes :

1/ Les affiches entre clubs de d1 (4) :
FC Séville - Espanyol
Valladolid - Betis
Deportivo - Majorque
Saragosse - Grenade


2/ Les affiches d2/d1 (5)
Almeria - Celta
Sporting - Osasuna
Cordoue - Real Sociedad
Ponferradina - Getafe
Las Palmas - Rayo Vallecano


3/ Les affiches d2/b contre d1 (les clubs européens) (7)
Alcoyano - Real Madrid
Alaves - FC Barcelone
Llagostera - FC Valence
Eibar - Athletic
Cacereno - Malaga
Jaen - Atletico Madrid
et Melilla - Levante.


Les matchs aller auront lieu les 30, 31 octobre et le 1er novembre.
Les matchs retour autour du 28 novembre.

vendredi 19 octobre 2012

Le Poiré survit et mieux encore !

(c) lepoiresurvie-vendee-football.com

Le Poiré-sur-Vie est une commune peuplée de 7 638 habitants (chiffres de 2009), située à 45km de Nantes et à 15km de La Roche sur Yon dans le bocage vendéen, sur un promontoire dominant une rivière, la Vie, d'où son nom. Ses habitants sont appelés les genôts.
Après 12 journées, son club de foot, le "Vendée Poiré sur Vie Football" (V.P.S.V.F.) pointe ce soir à la troisième place du National, troisième étage du foot français, se trouvant virtuellement promu en Ligue 2 et étant ainsi le 43ème club français par le classement. Pas mal pour la 1240ème population de France !
Le Poiré-sur-Vie est désormais le nouveau phare du foot vendéen après que La Roche sur Yon demeura longtemps une place forte de la D2 française jusqu'en 1993.
La fulgurante ascension du club du Poiré est due à sa prise en main par la famille Cougnaud.
Yves Cougnaud en prenait la présidence en 2004 puis lui a succédé un de ses fils, Patrice, actuel président du club. Le Poiré atteignait le CFA2 en 2006 puis après quatre années, montait en CFA puis dès la saison suivante en National (avec au passage, un titre de champion de France de CFA 2011), tandis que l'équipe réserve rejoignait dans le même temps le CFA 2.


(c) lepoiresurvie-vendee-football.com

En 2007, le Poiré attirait l’attention des médias en atteignant les 16èmes de finale de la Coupe de France, ne s'inclinant contre le PSG que par 3 buts à 1.


Ci-dessus en vidéo, un moment fort dans l'histoire du club, la victoire 2-1 contre le rival local, les Herbiers, le 2 avril 2011, un match capital pour la promotion en National.
(c) TV Vendée / Dailymotion

La Société Yves Cougnaud est le leader français de la construction industrialisée. Créée dans les années 70 par Yves Cougnaud et établie dans la région, elle s’est développée sur les marchés de vente et location de bâtiments modulaires.
La Société est aujourd’hui dirigée par les quatre fils du fondateur : Jean-Yves, Patrice, Eric et Christophe. Patrice en est le P.D.G., de même qu’il préside le club du Poiré sur Vie. Jean-Yves Cougnaud, D.G. et directeur des achats de l'entreprise, est également président délégué administratif et financier du club.


Une réussite familiale : Yves Cougnaud entouré de ses 4 fils Jean-Yves, Patrice, Eric, Christophe
(c) Le Journal du Pays Yonnais

Pour sa deuxième saison en National, le Poiré veut passer à une étape supérieure.
Oswald Tanchot, le nouvel entraîneur (ancien coach de Vitré de 2006 à 2011), s’appuie sur «les valeurs du club qui ont été remises en avant : l’humilité, le travail et l’engagement».

Lors d’un entretien à Ouest-France en août dernier, Patrice Cougnaud a déclaré qu’il étudiait la possibilité d’un nouveau stade de 5 000 places et qu'il était en attente de la nouvelle réglementation de la FFF concernant les stades en National : «Nous sommes conscients qu’aujourd’hui l’accueil n’est pas satisfaisant. Je ne vous cacherai pas que toutes les hypothèses ont été envisagées. Le projet d’un nouveau stade est dans les cartons».


La tribune principale de l'actuel stade de l'Idonnière
(c) lepoiresurvie-vendee-football.com

(c) lepoiresurvie-vendee-football.com
(c) yves-cougnaud.fr

La Sté Yves Cougnaud a équipé le V.P.S.V.F. d'un très beau modulaire pour son club house
(c) lepoiresurvie-vendee-football.com
(c) yves-cougnaud.fr

Le budget du Poiré est passé de 1,8 à 2,4 millions d’euros pour sa seconde saison en National. Le club est ambitieux et le site atlantiquefootballclub.com nous apprend que Patrice Cougnaud n’aurait rien contre la L2, et qu'ainsi, il sera «à l’écoute de toutes les opportunités» :
«On dit souvent que la deuxième saison est la plus difficile car c'est celle de la confirmation ... (…) On doit déjà passer cette étape de consolidation. Mais dans tous les cas, on est des compétiteurs. On rentre sur le terrain pour gagner nos matchs. On sera donc à l'écoute de toutes les opportunités. Il faut que chaque montée soit bénéfique pour le club. Car s'il y a le volet sportif, il faut aussi penser aux bénévoles et aux partenaires car chacun doit trouver sa place ! Le football, c'est important mais il n'y a pas que ça. Il faut qu'on construise une équipe compétitive tout en faisant du spectacle. On avait d'ailleurs la cinquième fréquentation du championnat cette saison. On est peut-être moins glamour, moins paillettes que certains clubs mais on a nos atouts. Et c'est peut-être ce que recherchent certains joueurs».


Le Poiré est en effet une équipe mêlant joueurs revanchards et jeunes talents repérés dans divers clubs. Le club investit toujours plus dans la formation de joueurs locaux et en récoltera bientôt les fruits. Bonne chance à ce club ambitieux. La Vendée mérite de revoir la D2. Allez Le Poiré !!!

Sources :
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Foot-au-Poire-sur-Vie.-Patrice-Cougnaud-le-projet-d-un-nouveau-stade-est-dans-les-cartons-_40803-2103446------85191-aud_actu.Htm
http://www.yvescougnaud.com/les-engagements-yves-cougnaud.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vend%C3%A9e_Poir%C3%A9_sur_Vie_Football

http://en.wikipedia.org/wiki/Oswald_Tanchot
http://www.foot-national.com/foot-cfa-le-poire-sur-vie-champion-de-france-amateur-25166.html
http://www.atlantiquefootballclub.com/Le-Poire-sur-Vie-Vendee-football-sera-a-l-ecoute-de-toutes-les-opportunites_a334.html
http://www.lepays.fr/sport/2012/08/24/le-poire-sur-vie-a-un-exemple
http://www.yves-cougnaud.fr/l-entreprise/la-societe-yves-cougnaud
http://www.lejournaldupaysyonnais.fr/2012/10/04/mouilleron-la-societe-yves-cougnaud-affiche-un-resultat-record-pour-ses-40-ans/

jeudi 18 octobre 2012

Ruquier et le gardien nippon à 4 bras

(c) france2.fr

Samedi dernier, lors de son show "On n'est pas couché", le prétendu humoriste Laurent Ruquier était revenu sur le match amical perdu la veille par les Bleus contre le Japon : «Mais moi, j'ai quand même un doute : j'ai trouvé très très bon leur gardien de but aux japonais. Il y aurait un effet Fukushima là-dessous que ça m'étonnerait pas» et joignant l'image à la parole, il proposait aux téléspectateurs une photo montage du gardien nippon doté de 4 bras, en conséquence des radiations.

L'ambassadeur du Japon en France a immédiatement réagi en envoyant une lettre de protestation à la chaîne, indiquant que ces propos "blessent les sentiments des personnes affectées par la catastrophe et gênent les efforts pour la reconstruction".
Le ministre japonais de l'Education a également fait part de sa colère : « Beaucoup de gens ont été touchés par la crise nucléaire. Je ne sais pas comment les gens peuvent rire de cela».
La chaîne s'est excusée mais Ruquier s'y refuse :  «Il n’y a pas d’excuses à faire. Samedi, personne n’a été choqué, c’est passé comme une lettre à la Poste. Ce n’est quand même pas au Japon de décider ce qu’il va se passer à la télévision française».

Il y a un peu plus d'un an, quand il était le portier de Lierse (il garde actuellement les buts du Standard), Kawashima avait été victime de chants racistes "Kawashima - Fukushima" de la part des supporters du club anversois de Beerschot. Le gardien était sorti en pleurs et le club avait pris une amende de 2 480 euros pour la conduite de ses supporters.

La presse dite française semble prendre le parti de Ruquier et rire au malheur des japonais. Par exemple, dans Téléobs (déclinaison télé du bienpensant Nouvel Observateur), on peut lire "l’homme de 'On n’est pas couché' nous avait pour une fois arraché un sourire avec son photo-montage présentant un gardien de but japonais doté de quatre bras “suite à l’accident de Fukushima”".

Ce sont les mêmes gens qui s'indignent (à juste titre) des blagues "nauséabondes" faites récemment sur les Juifs sur le réseau Twitter avec le hashtag #UnBonJuif. 
SOS Racisme et l'UEJF ont d'ailleurs porté plainte.
De la même façon, il serait attendu que SOS Racisme porte plainte contre Ruquier, or il n'en est "curieusement" rien. Il serait également attendu que Ruquier soit mis à pied du service public, ce qui serait un minimum. Il n'en est rien.
Il n'en fut rien non plus quand l'animateur Marc-Olivier Fogiel avait sciemment fait diffuser un SMS sur "l'odeur des Noirs" lors d'une émission sur France 3 où il recevait Dieudonné. Ce dernier est en revanche interdit des médias pour ses propos sur les Juifs.

La France est pourtant supposée être le pays de l'égalité et des droits de l'homme ?
Comme le disait le regretté Coluche, Humoriste avec un H majuscule : "Les hommes naissent libres et égaux, mais certains sont plus égaux que d'autres"
Preuve en a été faite avec la polémique Twitter parallèlement à la polémique Ruquier.

Quand le Ministre de l'Intérieur, Manuel Valls promet ce jour à Toulouse, de ne rien laisser passer sur l'antisémitisme, il faut exiger la même mobilisation pour tous les peuples victimes de discriminations, de racismes et d'insultes.
Selon ses propos aujourd'hui à Toulouse :
"Je veux vous assurer, par les mots comme par les actes, de la totale mobilisation des pouvoirs publics (...) pour lutter contre tous ceux qui font de la haine des Juifs le ressort ignoble de leurs agissements. L'antisémitisme doit être combattu avec la plus grande fermeté.
Cette semaine, on a pu lire sur les réseaux sociaux, sur Twitter, des propos ignobles, des propos de haine qui profitent de l'anonymat qu'offrent ces plateformes virtuelles.
Les lois existantes "doivent être appliquées avec la plus grande sévérité. Nous ne devons rien laisser passer: un mot, un acte, une insulte à l'égard d'un garçon qui porte la kippa, d'un rabbin, d'une famille. Tous ces actes doivent être condamnés et poursuivis, et je veux affirmer que les auteurs de tous les messages antisémites, racistes, négationnistes doivent être recherchés et traduits en justice".

Cher monsieur le Ministre, prenons acte et que les lois existantes défendent non seulement les Juifs mais tous les peuples victimes. Dans le cas contraire, ce serait faire preuve de discrimination et nous ne pouvons imaginer cela de vous, ni de votre gouvernement, puisque la lutte contre les discriminations et l'égalitarisme sont au centre de vos priorités ?

Sources :

mercredi 17 octobre 2012

Roy Carroll en état de grâce

Quand il ne réalise pas des miracles, Carroll a la chance de voir la balle finir sur sa transversale ! (c) RTPI

Hier soir, lors de la quatrième journée des éliminatoires pour la participation à la prochaine Coupe du Monde, dans la poule F, l'Irlande du Nord a réalisé l'exploit de tenir en échec le Portugal 1-1 chez lui à Porto.
Les nord-irlandais avaient amené une pluie virulente dans leurs bagages et les portugais étaient peu inspirés hier soir et en particulier Ronaldo, auteur d'une partie très médiocre, trouvant rarement ses partenaires et bien pris en défense.
Mais le nul concédé par les lusitaniens ne saurait s'expliquer que par leur mauvais jeu, car même s'ils furent brouillons et décevants pendant une grande partie du match, ils réalisèrent une bonne demi-douzaine d'actions très abouties qui auraient dû faire mouche mais sur leur chemin, ils trouvèrent un Roy Carroll des très grands soirs.

L'équipe d'Irlande du Nord était pourtant mal partie dans ces qualifs avec une défaite en Russie (2-0) et une énorme contre-performance à domicile contre le Luxembourg (1-1). Son exploit de ce soir, elle le doit en partie à McGinn, ailier à Aberdeen, qui ouvrait le score à la 30ème minute à l'issue d'un contre mais le mérite en revient essentiellement au portier de la "Green & White Army", Roy Carroll, en état de grâce, stoppant pratiquement tout sur sa ligne, tel un gardien de handball, repoussant du bras, déviant du pied, etc..

En première mi-temps, l'actuel portier de l'Olympiakos (voilà Montpellier prévenu) avait même la chance de voir le ballon s'écraser sur sa transversale. Une baraka pas possible qui prenait fin à la 79ème minute mais sans que Carroll soit à blamer. A l'issue d'une partie de billard dans la surface, la balle revenait à Postiga très près des buts qui n'avait qu'à la catapulter au fond.
L'ancien portier de Manchester United restait concentré et était l'auteur d'une fin de partie parfaite dont on retiendra sa déviation miraculeuse sur la ligne de but pendant les arrêts de jeu.

Contre rondement mené par les nord-irlandais avec McGinn à la conclusion à la 30'
(c) RTPI

Nous avons assisté pendant 95 minutes à un jeu typique "attaque vs défense" avec des nord-irlandais regroupés à l'arrière, très concentrés, très disciplinés, menant parfois des contres, lesquels échouaient pitoyablement à part celui entrepris à la demi-heure de jeu.
La sélection emmenée cette année par Michael O'Neill (auparavant coach des Shamrock Rovers de 2009 à 2011) s'est bien préservée des déferlantes portugaises grâce à une bonne supériorité aérienne en défense et tout en s'efforçant de ne pas paniquer. Quand les défenseurs étaient pris à défaut par les attaquants lusitaniens, Roy Carroll les écoeurait par des arrêts de très haut niveau.

Cependant, le jeu déployé par les nord-irlandais ne leur permettra jamais d'être compétitifs dans la durée même s'ils feront un petit exploit de temps en temps.
A part le coup de génie de la 30ème minute, les contres des hommes en vert et blanc étaient souvent maladroits et ponctués par des positions de hors-jeu.
Ils n'ont fait que proposer un anti-match et subir le jeu portugais pendant 95 minutes. Individuellement limités et collectivement moyens, procédant par petites passes trop souvent interférées par les lusitaniens, ils doivent leur nul miraculeux aux seuls exploits de McGinn et de Carroll.

Le résultat des nord-irlandais est malgré tout très encourageant pour le foot au Royaume de sa Majesté après les désillusions complètes de l'Ecosse et du Pays de Galles lors de ces éliminatoires, même si la voie et la méthode suivies par l'Irlande du Nord ont autant de chances d'aboutir que de voir l'équipe des Shamrock Rovers atteindre un jour une demi-finale d'une coupe d'Europe ...

mardi 16 octobre 2012

Le tournoi du ballon en feu

(c) barcroft.tv

Le tournoi du ballon en feu est destiné aux étudiants indonésiens amateurs de football, dans la région Est de Java (l'île la plus habitée au monde avec près de 140 millions d'habitants, regroupant 60% de la population indonésienne).
Il est organisé pour les anniversaires des jeunes des pensionnats en même temps que pour tester leur courage.
Une prière est récitée pour les étudiants, avant le début de chaque tournoi, pour qu'ils ne se brûlent pas.
Leur peau et leurs habits sont recouverts d'un mélange de sel et d'herbes pour empêcher que le feu ne se propage sur eux, à partir de la noix de coco enflammée qui sert de ballon.
La partie dure 60 minutes et se dispute entre deux équipes de 5 joueurs. Au total, 6 noix de coco seront consommées, chaque noix ayant été préalablement trempée dans du kérosène avant d'être embrasée.

Sources :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Java_(%C3%AEle)
http://www.thesun.co.uk/sol/homepage/news/4582333/Beautiful-flame-Lads-play-footie-with-burning-ball-in-Indonesia.html
http://www.mirror.co.uk/news/world-news/fire-football-indonesia-boys-play-1371596
http://sports.yahoo.com/blogs/soccer-dirty-tackle/indonesians-play-football-flaming-coconut-194733465--sow.html

lundi 15 octobre 2012

53 duels et contrôles aériens en 24 minutes



Nous évoquions il y a deux jours, la décadence des irlandais et leurs errements à ne plus jouer avec leurs qualités intrinsèques ...
Dans la vidéo ci-dessus, vous revivrez l'intégralité du troisième match du groupe E de la Coupe du Monde 1994, entre l'équipe d'Irlande coachée par Jack Charlton et la formation norvégienne dirigée par Egil Olsen.
Un match de dinosaures : certainement le match le plus "britannique" de tous les temps (mais sans les britanniques) : kick and rush à tout va, duels et contrôles aériens à n'en plus finir (53 lors des 24 premières minutes), fighting spirit irréprochable ...

La partie se terminait sur un 0-0 éliminant la Norvège et qualifiant l'Irlande. Elle demeurera pour les fans de kick and rush (dont votre serviteur) une référence absolue et un pur bonheur que ces 90mn de foot viril entre gentlemen ... dignes héritiers des "heures les plus sombres" du foot anglais.
Les puristes de la passe courte, passez donc votre chemin. Ici, on fait l'apologie du "route one football".

Les forces en présence, à l'époque :

Equipe d'Irlande :
GK 1 Packie Bonner
DF 5 Paul McGrath
MF 6 Roy Keane
MF 7 Andy Townsend
MF 8 Ray Houghton
FW 9 John Aldridge
MF 10 John Sheridan
DF 11 Steve Staunton
DF 12 Gary Kelly
DF 14 Phil Babb
MF 21 Jason McAteer
Substitutions:
MF 18 Ronnie Whelan 75'
MF 20 David Kelly 65'
Manager:
Jack Charlton

Equipe de Norvège :
GK 1 Erik Thorstvedt
DF 2 Gunnar Halle
DF 3 Erland Johnsen
DF 4 Rune Bratseth
DF 5 Stig Inge Bjørnebye
FW 6 Jostein Flo
MF 7 Erik Mykland
MF 8 Øyvind Leonhardsen
MF 10 Kjetil Rekdal
FW 16 Gøran Sørloth
DF 20 Henning Berg
Substitutions:
MF 11 Mini Jakobsen 34'
MF 22 Lars Bohinen 68'
Manager:
Egil Olsen

Il ne serait que trop conseillé à l'actuelle équipe d'Irlande de rendre sa liberté à Trapattoni pour qu'il puisse s'en aller couler des jours heureux dans quelque pension Mimosa d'Italie ou d'ailleurs, et mettre à la tête des Vert et Blanc, un coach qui imposera un jeu viril tout en ne sélectionnant que des joueurs virils et pas des pied-tendres de la passe courte.

A bon(s) entendeur(s) ...