dimanche 31 juillet 2011

Merci, gros !

(c) i.sofoot.com

Ce midi, quand j'ai entendu que le tirage au sort des qualifications pour le prochain Mondial avait placé la France dans le même groupe que l'Espagne, je me suis dit que Ronaldo (qui effectuait le tirage) avait eu la main très lourde avec les Bleus et je n'ai pu m'empêcher de repenser à la couv d'un récent numéro de So Foot, plus précurseur que jamais, qui titrait : "Merci gros !"

Voici donc l'ensemble des groupes pour ces qualifications pour le Mondial 2014 au Brésil, pour la zone européenne :
Groupe A : Croatie, Serbie, Belgique, Ecosse, Macédoine, Pays de Galles.
Groupe B : Italie, Danemark, République Tchèque, Bulgarie, Arménie, Malte.
Groupe C : Allemagne, Suède, République d'Irlande, Autriche, Iles Féroé, Kazakhstan.
Groupe D : Pays-Bas, Turquie, Hongrie, Roumanie, Estonie, Andorre.
Groupe E : Norvège, Slovénie, Suisse, Albanie, Chypre, Islande.
Groupe F : Portugal, Russie, Israël, Irlande du Nord, Azerbaïdjan, Luxembourg.
Groupe G : Grèce, Slovaquie, Bosnie, Lithuanie, Lettonie, Liechtenstein.
Groupe H : Angleterre, Montenegro, Ukraine, Pologne, Moldavie, San Marin.
Groupe I : Espagne, France, Biélorussie, Géorgie, Finlande.

Ce sont des groupes très déséquilibrés avec à première vue, un "groupe de la mort" qu'est le groupe C : Allemagne, Suède, République d'Irlande, Autriche, Iles Féroé, Kazakhstan.
L'Allemagne retrouvera l'Autriche et deux gros morceaux que sont la Suède et l'Eire !

Même si les tchèques n'ont plus la belle équipe qu'ils avaient dans les années 90 / début 2000, l'Italie peut se faire des soucis dans son groupe B qui est également très relevé avec le Danemark et dans une moindre mesure, la Bulgarie.

L'Angleterre est tombée dans un groupe coriace avec l'Ukraine et la Pologne qui joueront ces qualifs juste après leur Euro 2012 organisé conjointement, sans oublier le Montenegro de Savicevic qui pose actuellement de gros problèmes aux anglais en qualifs pour cet Euro 2012, justement. "Ce n'est pas un tirage facile. Il va falloir être vraiment très concentré et jouer chaque match comme une finale - mais ce sera le job d'un autre manager" vient de déclarer Fabio Capello qui sait qu'il ne devrait pas être reconduit à la tête de l'équipe d'Angleterre, à l'issue de l'Euro.

Le groupe G est de loin le plus facile avec Grèce, Slovaquie, Bosnie, Lithuanie, Lettonie, et Liechtenstein.

Dans le groupe E, la Norvège va retrouver une nouvelle fois l'Islande et Chypre mais encore la Slovénie, la Suisse et l'Albanie. Peut-être reverrons-nous de nouveau les norvégiens en coupe du monde, dans un groupe qui est tout à fait à leur portée.

Enfin, le groupe I avec Espagne, France, Biélorussie, Géorgie et Finlande. J'entends un peu partout les amateurs de stats nous rappeler que la France est invaincue contre l'Espagne en compétition officielle, mais il faut être sérieux et avoir un minimum d'humilité. L'Espagne va tout simplement survoler ce groupe et les Bleus devront batailler pour accrocher non seulement la deuxième place mais encore se situer parmi les huit meilleurs deuxièmes pour pouvoir disputer un match de barrage. On voit mal la Biélorussie, la Géorgie ou encore la Finlande terminer devant la France, mais il ne faudrait pas perdre trop de points contre ces équipes et terminer moins bons deuxièmes par rapport aux dauphins des huit autres groupes. C'est la mésaventure qui était arrivée à la Norvège lors des qualifications pour le Mondial 2010, finissant deuxième derrière l'épouvantail hollandais et qui avait concédé 4 nuls face à l'Islande (par deux fois), en Macédoine et en Ecosse, en plus de ses deux seules défaites contre les Pays-Bas. Les norvégiens étaient passés à la trappe, sans gagner le droit de jouer le match de barrage, et ce, malgré s'être assurés la deuxième place de leur groupe en battant dans les dernières journées, la Macédoine 2-1 et en surclassant l'Ecosse 4-0 à domicile.

Merci, gros !

Sources :

samedi 30 juillet 2011

Les nouveaux moyens des clubs brésiliens

En ce samedi 30 juillet, rebelote, on continue le tour des blogs anglophones consacrés au foot avec cet article pertinent lu sur l'excellent inbedwithmaradona qui nous interpellait la semaine dernière :
"Il y a un mois, auriez-vous imaginé un club brésilien faire une offre de 40 millions d'euros pour le capitaine de Manchester City et être pris au sérieux ?"

Les Corinthians avaient surpris en faisant une offre pour faire revenir Carlos Tévez en Amérique du Sud - (c) themarshalltown.com

La récente vague de retours au bercail des footballeurs brésiliens : Ronaldinho Gaucho, Fred, Robinho, Ronaldo et Adriano montre que la donne est en train de changer. Cela peut s'expliquer, selon le journaliste brésilien Felipe Schmidt, par un premier facteur : l'amélioration de la situation économique du Brésil dans les années 2000. En 2008, le Brésil a été classé au neuvième rang économique dans le monde par le Fonds Monétaire International (FMI), après règlement de toutes leurs dettes internationales, et comme la deuxième nation en Amérique derrière les États-Unis. La monnaie brésilienne, le "Réal" est surévalué par rapport au dollar américain, ce qui s'est traduit par une amélioration des finances des clubs de football, qui peuvent soudainement rivaliser avec les clubs du "Vieux Continent" et proposer aux joueurs des salaires tout aussi attrayants.
Ronaldinho, par exemple, gagne 8 millions d'euros par an à Flamengo, ce qui le placerait parmi les dix plus hauts revenus dans le football européen. Santos a été capable de rester ferme sur Neymar, l'un des talents les plus prometteurs au Brésil, malgré une offre de 20,7 millions d'euros de la part de Chelsea, offrant à cet enfant prodige, un salaire décrit par le président du club, Luis Alvaro Ribeiro, comme étant d'un "d'un niveau européen".
Toujours selon Felipe Schmidt, un autre facteur dans l'amélioration des comptes de certains clubs brésiliens a été la renégociation des droits de diffusion des matchs, signée en 2011. Jusqu'à l'an dernier, les clubs négociaient leur contrat de télévision ensemble, par le biais du "club des 13" (une association créée par les clubs les plus importants du Brésil). Maintenant, chaque club est libre de négocier séparément, dans l'espoir d'obtenir plus d'argent auprès des chaînes de télévision. En conséquence, les deux clubs les plus populaires, Flamengo et Corinthians, ont signé un accord avec TV Globo, selon des termes très avantageux, puisque chacun recevra environ 40,5 millions d'euros par an, de 2012 à 2015. Ce montant pourrait aller jusqu'à 58,5 millions d'euros grâce au pay-per-view, et cet argent aurait financé le retour de Tévez. En comparaison, les Corinthians n'avaient reçu que 24,7 millions d'euros en 2010, et seulement 10,3 millions en 2007.

(c) seeklogo.com

La quête des Corinthians pour s'attacher les services de Tévez a dû s'arrêter, non pas par renoncement de la part du club brésilien mais parce que la fenêtre des transferts s'était refermée.
Les Corinthians ont envoyé un message fort et désormais, les transferts des talents ne se feront plus à sens unique.

Source :

http://inbedwithmaradona.com/journal/2011/7/21/corinthians-manchester-city-and-brazils-economic-boom.html

vendredi 29 juillet 2011

La passion selon Seattle

L'excellent blog anglophone backpagefootball nous livre un article pertinent, en ce 29 juillet, intitulé : "MLS Franchises – Where are all the fans?". On peut en effet se demander et ce, depuis de nombreuses saisons "où sont les fans ?" (et non "où sont les femmes ?" comme le chantait si bien Juvet)
Cependant backpagefootball va plus loin dans le constat et nous montre un étonnant contre-exemple, celui des Seattle Sounders et nous explique pourquoi la mayonnaise du football a pris dans cette grande ville du nord-ouest des USA, dans l'état de Washington.

Le CenturyLink Field (anciennement Qwest Field) de Seattle
(c) seattlemag.com

Il y a en effet peu de place aux USA pour le soccer, tant la passion est intense pour des sports comme le baseball, le football américain, le basket-ball, ou encore le hockey.
Malgré tout, les Sounders de Seattle arrivent à réunir une moyenne impressionnante de 36 173 spectateurs cette saison, et ils faisaient déjà 30 897 spectateurs la saison dernière.
Les Seattle Sounders n'ont pourtant rejoint la Major League Soccer qu'en 2009.
L'équipe qui réalise la meilleure affluence après les Sounders, est loin après : c'est l'équipe de David Beckham, les Los Angeles Galaxy avec ses 20 416 de moyenne la saison dernière et 21 437 cette saison.

L'équipe des Sounders est notamment composée du célèbre gardien international Kasey Keller qui a participé aux Coupes du Monde 1990, 1998, 2002 et 2006.
Jusqu'en fin d'année 2010, ils comptaient même dans leurs rangs, l'ancien ailier suédois d'Arsenal et West Ham, Freddy Ljungberg.
Mais il faut chercher plus loin les raisons de cette affluence qui sont avant tout d'ordre pratique : en effet, la grande force du club est de disposer d'un stade en plein coeur de la ville, à seulement quelques blocks du Port et de la Mairie, facilement accessible par bus ou monorail. Les fans se retrouvent au pub avant le match puis s'y rendent facilement ensuite pour voir la partie.
Il y a eu une affluence de 67 502 spectateurs pour le match amical entre les Sounders et Manchester United, le 21 juillet dernier. Les Red Devils se sont imposés 7-0, ce qui donne une idée du niveau de l'équipe des Sounders et du football qu'ils pratiquent mais chaque match reste un évènement, un spectacle en pleine ville et c'est la raison essentielle de cette forte affluence.


A l'inverse, l'équipe des New-York Red Bulls n'attire que 18 441 spectateurs de moyenne, cette saison (12 490 de moyenne la saison passée) et malgré que New-York soit une mégapole. Le problème est que le stade ne se situe même pas dans l'état de New-York, mais dans l'état voisin de New-Jersey !
Dans des sports comme le football américain, il est aisé de remplir un stade (même dans un endroit difficile d'accès) tant la passion est forte mais avec le soccer, il est difficile, aux USA, de faire venir les fans et les fidéliser quand le stade est loin de la ville.
Le soccer est décidément très loin des sports majeurs traditionnels des américains, en terme de popularité. Il faudra beaucoup de temps pour qu'il prenne véritablement outre-Atlantique.

Sources :
http://backpagefootball.com/opinion/mls-franchises-where-are-all-the-fans/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Seattle_Sounders_FC
http://fr.wikipedia.org/wiki/Kasey_Keller

jeudi 28 juillet 2011

Strømsgodset fait douter l'Atletico Madrid

Strømsgodset IF, fondé en 1907


En ce troisième tour aller des qualifications pour l'Europa League, les norvégiens de Strømsgodset, club basé à Drammen, dans le sud-est du pays, ont été conformes à ce qu'ils sont en championnat norvégien : une équipe attentiste, très bien organisée et très réaliste.
Les norvégiens repartent de Vicente Calderón avec une défaite, sur le score flatteur de 2-1 (deux buts de Reyes aux 54' et 74' contre un but de Storflor à la 80', lequel venait d'entrer en jeu - à noter l'expulsion d'un madrilène en la personne de João Miranda à la 76') et les supporters des Colchoneros ont même eu une petite frayeur à la 91' quand les norvégiens réussissaient à déborder sur la droite, centrer et trouver la tête d'un attaquant mais le gardien madrilène s'imposait tout en sûreté.
Au match retour, il est difficile de penser que Strømsgodset puisse surprendre l'Atletico tant les qualités individuelles sont supérieures côté espagnol, mais méfiance, comme nous l'écrivions, cette équipe est très attentiste, pour ne pas dire un vrai poison ! Et puis les norvégiens sont à la mi-championnat quand les espagnols n'ont pas encore débuté le leur.

Dans les autres matchs du soir, Rennes s'impose 5-2 sur la pelouse de l'Olimpi Rustavi, le troisième du dernier championnat de Géorgie, tandis que Fulham ne peut mieux faire qu'un 0-0 à Split, contre le RNK. Dans l'autre match anglo-croate du soir, Stoke City retrouvait la coupe d'Europe (il faut remonter aux années 70 pour s'en souvenir) et s'est imposé par la plus petite des marques (1-0, but de Walters qui reprenait de la tête, un centre venu de la gauche) contre une équipe habituée des joutes européennes, Hadjuk Split. Le retour s'annonce très périlleux pour les hommes de Tony Pulis.


Zamparini va encore râler !


Les surprises du soir nous viennent d'Italie et d'Allemagne. Palerme n'a pu faire mieux que 2-2 sur sa pelouse contre les suisses de Thun, et les siciliens ont même égalisé dans les arrêts de jeu par Miccoli. Mayence, club épouvantail du dernier championnat de Bundesliga, s'est également montré très décevant en concédant le nul 1-1 sur sa pelouse contre les roumains de Gaz Metans Medias !
Le rêve s'arrête pour les islandais du RK Reykjavik qui tombent à domicile 1-4 contre le second du dernier championnat de Géorgie, le Dinamo Tbilisi. Les islandais avaient pourtant ouvert la marque dès la 2ème minute par Baldvinsson puis ils ont sombré aux 38', 50', 61' et 67'.
Dans le duel des scandinaves, ce sont les norvégiens d'Aalesund qui l'emportent très largement sur les suédois d'Elfsborg par 4-0. Au tour précédent, Aalesund avait sorti les hongrois du Ferencvaros (1-2, 3-1) et ils sont vraiment la bonne surprise norvégienne de cette coupe d'Europe puisqu'hier, Rosenborg avait déçu en s'inclinant 0-1 à domicile contre Pecs, le champion de Hongrie, en éliminatoires de Champions League. Et ce soir, Vålerenga, habituellement très à l'aise dans son fief de l'Ullevaal Stadion, à Oslo, a beaucoup déçu en s'y inclinant 0-2 contre les grecs du PAOK.
De la Grèce à Chypre, il n'y a qu'un pas et on saluera la superbe victoire 3-0 de l'Omonia Nicosie contre l'ADO La Haye, ce soir, toujours dans le cadre du troisième tour aller des qualifications pour l'Europa League. Les matchs retour auront lieu dans une semaine, jeudi prochain.


Sources :
http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/football/europe/uefa_cup_results/default.stm
http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/football/europe/uefa_cup_fixtures/default.stm

mercredi 27 juillet 2011

L'Arena de Gdańsk édifiée en moins d'une minute !


L'ouvrier polonais est rapide, comme en témoigne la vidéo ci-dessus ... ou bien c'est le caméraman qui est patient ?
L'Arena de Gdańsk, assez similaire à l'Allianz Arena de Munich, accueillera bientôt l'équipe du Lechia Gdańsk (qui évolue depuis l'après-guerre au stade municipal de Gdańsk) et bien entendu le prochain Euro 2012 que se partagent l'Ukraine et la Pologne.
Sa capacité est de 43 608 places et elle sera ramenée à 41 582 places pour l'Euro.
Gdańsk est la 6ème ville de Pologne, tout au nord du centre du pays, donnant sur la mer baltique.
Ce nouveau stade est déjà surnommé "Arena Bałtycka" ou "Baltic Arena" si vous préférez.


Sources :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gda%C5%84sk
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lechia_Gda%C5%84sk
http://fr.wikipedia.org/wiki/PGE_Arena_Gda%C5%84sk

mardi 26 juillet 2011

Silvio Piola, légende italienne

Suite à l'article récent sur Delio Onnis, Euskerra, contributeur régulier du blog, a suggéré une saga Gerd Müller, Jimmy Greaves, Telmo Zarra et Silvio Piola, pour cet été.
Place au quatrième et dernier volet consacré à Silvio Piola.



Silvio Piola est non seulement une légende de l'autre côté des Alpes mais il est l'homme de nombreux records (tant pour sa profusion de buts que pour la longévité de sa carrière) dont certains tiennent encore et ne seront pas battus avant longtemps.
"Silvio gol" était né le 29 septembre 1913 à Robbio Lomellina, petite localité de la province de Pavie, en Lombardie.
Il débuta sa carrière à l'âge de 16 ans à la Pro Vercelli, en 1929. C'est à 17 ans, la saison suivante, qu'il y était fait titulaire, terminant le championnat avec déjà 13 buts au compteur.
À l'été 1934, il quittait Vercelli après y avoir marqué 51 buts en championnat, ce qui demeure encore un record pour le club et il partait alors pour la Lazio.

Le stade de la Pro Vercelli porte le nom de Silvio Piola, tout comme celui du Novara, le club où il termina sa carrière

Piola joua neuf saisons pour la Lazio, terminant deux fois meilleur buteur en 1936-1937 (21 buts) et en 1942-1943 (21 buts), marquant au total 143 fois pour le club romain. C'est pendant cette période sous le maillot des biancocelesti, qu'il connaissait parallèlement, ses plus grands succès en équipe nationale.

En 1934, l'Italie avait enlevé sa première Coupe du Monde, et comme on peut l'imaginer, la concurrence était rude pour faire partie de la squadra azzura. En 1935, Vittorio Pozzo (le seul sélectionneur italien à soulever deux coupes du Monde) ne le convoquait toujours pas en équipe d'Italie. Tandis que l'équipe nationale était à Vienne, pour y disputer le match de Coupe internationale contre l'Autriche, Piola apprenait à Rome la blessure de l'attaquant Angelo Schiavio, il était alors appelé en urgence par Pozzo et prenait le premier train pour la capitale autrichienne. Le 24 mars 1935, Piola disputait donc sa première rencontre internationale qu'il ponctuait par deux buts au Prater.
Lors de la Coupe du monde 1938 qui avait lieu en France, Piola allait entrer dans la légende et signer le but vainqueur en prolongation contre la Norvège en huitième de finale, puis un doublé contre le pays organisateur en quart de finale et puis surtout deux autres buts en finale, au stade de Colombes, contre la Hongrie, devenant ainsi champion du monde, voir cette vidéo proposée sur Youtube :


"En acceptant d'être battu, j'ai sauvé la vie à onze hommes." - Antal Szabó, gardien de but de la Hongrie - faisant allusion au télégramme que Mussolini avait envoyé à la squadra azzurra avant la finale, dans lequel figuraient ces quelques mots : "Vaincre ou mourir".
L'Italie de Pozzo s'appuyait sur un trio magique composé de Giovanni Ferrari, Silvio Piola ainsi que d'un certain Giuseppe Meazza.
L'année suivante, à San Siro contre l'Angleterre, Piola marquait un but en seconde mi-temps donnant l'avantage aux italiens en devançant le gardien de but. Ce but provoquait une controverse, car inscrit à l'aide de la main. "La main de Dieu" bien avant celle de Maradona !

Hélas, la deuxième guerre mondiale allait interrompre la Coupe du Monde pendant 12 ans et peut-être que Piola en aurait ajouté au moins une autre à son palmarès, qui sait ?


Après sa longue période à la Lazio (1934-1943) Piola revenait dans la région du Piémont à Turin, dans un premier temps avec les grenats du Torino, prenant part à la finale du championnat de guerre 1943-1944. Avec la reprise des championnats réguliers en 1945, il s'installait alors à la Juventus avec laquelle il joua deux saisons, terminant de nouveau deuxième du championnat en 1945-1946. Après la saison 1946-1947, il était vendu à Novara en serie B. Piola menait Novara en serie A dès sa première saison et il allait ainsi disputer six nouveaux championnats de serie A.
Il joua en première division italienne jusqu'à l'âge de 41 ans, devenant le plus vieux buteur de serie A à l'âge de 40 ans, six mois et neuf jours lors de Novara-Milan du 7 février 1954. Ce record n'a été battu qu'en mai 2007 par Alessandro Costacurta.
A Novara, il est une légende et quand le nouveau stade était inauguré en 1976, il porta bien évidemment le nom de Silvio Piola.

Piola avec le maillot du Novara
(c) forzanovara.it

Sous le maillot du Novara, Piola est de nouveau convoqué en équipe nationale, par deux fois, dont la dernière le 18 mai 1952 à Florence, où il est appelé par son ancien coéquipier Giuseppe Meazza pour jouer contre l'Angleterre, ce qui en faisait alors le plus vieux porteur du maillot bleu (battu plus tard par Dino Zoff).
Avec la squadra azzura, il honora 34 sélections et marqua 30 buts, ce qui en fait le troisième buteur de l'équipe nationale derrière Luigi Riva et Giuseppe Meazza, avec cependant le meilleur ratio de but par match (0,88 but par match, contre 0,83 à Riva et 0,62 à Meazza).

Piola est aussi et surtout le meilleur buteur italien de tous les temps avec 364 buts en professionnel, devançant Giuseppe Meazza (338), Roberto Baggio (318), Vincenzo Montella (314) et Filippo Inzaghi (306).
Paradoxalement, Piola n'a jamais remporté le moindre scudetto, frôlant le titre à trois reprises en 1937, 1946 et 1947 avec la Lazio puis la Juventus. Après avoir pris sa retraite sportive, il est devenu sélectionneur de l'équipe nationale italienne pendant sept matchs entre novembre 1953 et juin 1954, assisté par Lajos Czeizler et Angelo Schiavio.
Piola s'est éteint à l'âge de 83 ans, le 4 octobre 1996.

Silvio Piola, plus âgé
(c) italy.worldcupblog.org

Sources :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Silvio_Piola
http://football-story.over-blog.com/article-20654304.html
http://fr.fifa.com/classicfootball/matches/match=1174/index.html

lundi 25 juillet 2011

Louis Nicollin digne des tacles de Jeunechamp


C'est un Louis Nicollin rugissant, tonitruant, en forme olympique qui s'était exprimé vendredi dernier sur l'antenne d'RMC, de 22h à 23h, dans l'After Foot (encore à l'écoute en podcast pour quelques jours) :
http://www.rmc.fr/podcast/podcast.php?id=59
RMC : 21/07 - L'Afterfoot - 22h-23h

Loulou tacle à tout-va. Morceaux choisis :


(à propos de Monaco et de la fin de championnat)
«Cette défaite en Coupe de la Ligue nous a tués pour la fin de championnat. J'étais pas content parce que perdre contre Monaco, contre cette équipe de peintres, ça m'a emmerdé complètement (...) Et je suis vraiment, comme je leur ai dit, pas du tout content sur la fin de saison qu'ils ont fait. Voilà, ils le savent»

(à propos de Spahic)
«Notre mauvaise saison, enfin, d'être 14ème, c'est dû qu'à un seul joueur, c'est Spahic qui est parti en couille et qui nous a beaucoup emmerdés. Voilà, c'est tout. Si on n'a pas ce connard qui fait des matchs comme ça, on finit 5ème ou 6ème. (...) Oui et puis alors bon débarras. En tant que joueur ! parce qu'autrement, dans la vie, c'était un homme charmant, mais un joueur sur un terrain, comme ça, c'était pas possible (...) Sur 38 matchs, il ne t'en fait que 15, c'est grave quand même. Sur la première saison, on l'aurait même augmenté»

(à propos de la venue de Camara en provenance du PSG)
«Celui-là, il ne viendra pas à Montpellier. On ne va pas attendre 40 ans qu'il vienne. On s'est retourné sur autre chose et peut-être sur personne (!) on verra. Non, non, Camara ne viendra pas à Montpellier. On a trop attendu, Paris St Germain nous a trop fait attendre mais ce n'est pas de sa faute à lui. Ca doit être un brave bins dans ce club. Ah, le bazar, j'en sais rien, et puis ça ne me regarde pas, j'en ai rien à foutre. Enfin, nous, on voulait savoir s'il était libre, pas libre, s'il fallait donner quelque chose. Monsieur Roche, lui, ne répondait pas. Personne ne nous répondait. Monsieur Paproux n'était plus là. C'est malheureux (...) Camara, ça a trop attendu. C'est dommage pour lui parce que c'est un bon garçon et je pense qu'il aurait fait une très bonne saison à Montpellier mais on ne peut pas attendre, c'est invivable ce club de Paris»

Robin Leproux dit "Paproux"

(à propos du départ du PSG, de Robin Leproux, qu'il n'apprécie pas)
«Je crois qu'il n'y a pas que moi. Vue la veste qu'il a pris aux élections fédérales, vous savez ... Enfin, c'est un brave homme, certainement, mais qui n'était pas fait pour le football»

(à propos du faible recrutement de cette inter-saison, notamment en défense centrale)
«Vous me faîtes rire. Il y a le jeune Stambouli, il y a le jeune Mézague et si on recrute à tours de bras, jamais, nos jeunes, ils ne joueront. Il ne faut pas faire la connerie que font certains clubs, que les jeunes qu'on forme au Centre de Formation, ne jouent pas. Nous, on est fait pour les faire jouer. Alors par contre, on va se tourner sur un défenseur qui va venir certainement du Brésil ou d'Argentine, qui sera jeune, qui aura 23-24 ans et qui permettra de vendre Mapou l'année prochaine (...) On a un effectif : on a 28 joueurs, alors peut-être que vous aimeriez qu'on fasse d'un coup de chapeau, sortir un grand nom, mais on a des jeunes, on forme des jeunes et je pense qu'il faut faire avec»

Trézégol
(c) goldfm.fr

(à propos de Trézéguet qui ferait le tour des clubs de L1 pour être recruté)
«Qui ça ? Qui c'est ? J'en veux pas. C'est clair, net et précis»

(à propos de Stéphane Bern et Guy Carlier)
«Certains connards comme Bern, Stéphane Bern, comment il s'appelle ? Qui m'avait traité de gros con, et l'autre connard, là, de ... comment il s'appelle, là ? Je me rappelle plus, c'te grosse vache, là, qui est plus gros que moi, là, qui a maigri, j'sais pas comment il s'appelle ... qui est sur Europe 1, là. Il est courageux, celui-là, c'est une grosse merde, je vous le dis, moi ... Comment ? Et moi, il m'a traité de gros con, c'est de la diffamation ou quoi ? Et ben je m'en fous ... Mais j'm'en fous, j'm'en fous ... Ca vient de si gros que c'est pas grave»

"La plus grande danseuse de tous les temps", d'après Loulou
(c) foothese.com

(à propos de Valbuena)
«Moi, ça me fait rire. Dès qu'on met un coup, ceci, cela, on nous traite de tous les noms. Valbuena, c'est la plus grande danseuse qui existe. Arrêtons. Là, il s'est fait prendre comme il faut contre Seville, c'est pas mal, ça. Arrêtons»

(à propos d'André Ayew)
«Ayew, je sais pas comment il s'appelle, le fils à Abedi Pelé, qui a mis une merde sans nom. Ouais, tu parles, qu'il aille se coucher, celui-là. Non, non mais c'est pas possible. C'est des gonzesses, ça. Passons là dessus»

(à propos du style un peu costaud de Montpellier)
«On ne va pas se laisser filer des gifles, quand même, non ? (...) Qu'on donne un peu, c'est normal, c'est le football. On n'est pas des gonzesses, quand même, on ne va pas se laisser faire (...) Mais on les aime quand même, les gonzesses !»

dimanche 24 juillet 2011

L'oeil de faucon en Premier League pour 2012 ?

(c) thesun.co.uk

Hawk-Eye (« œil de faucon ») est un système informatique propriétaire destiné à l'arbitrage, réalisé par la société Hawk-Eye Innovations Limited. Le procédé a été développé par le Dr Paul Hawkins, spécialiste en intelligence artificielle. Il est utilisé sur les circuits professionnels de tennis depuis 2006, ainsi que pour certains matchs de cricket depuis 2001, ou même de billard.
Grâce à une dizaine de caméras « high speed » et des ordinateurs, le système reproduit la trajectoire de la balle en trois dimensions par images de synthèse.
L'utilisation du Hawk-Eye pour le football est à l'étude depuis 2008, pour régler les litiges liés à la ligne de but.
La Premier League pourrait être le premier championnat à s'en doter. Son directeur général, Richard Scudamore, souhaiterait que le Hawk-Eye entre en action à compter de la saison 2012-2013, et il est en attente de l'aval de la FIFA, laquelle s'est déjà penchée sur cette technologie et a invité des sociétés spécialisées à effectuer une série de tests, entre septembre 2011 et juin 2012.


Les anglais sont encore traumatisés par le but de Lampard refusé lors de la dernière Coupe du Monde contre l'Allemagne alors qu'il avait largement franchi la ligne des buts de Neuer. La Premier League a également été parfois victime d'erreurs de jugement similaires, ces dernières saisons.

C'est souvent un match arbitré de façon particulièrement scandaleuse qui fait bouger les mentalités les plus conservatrices. Ainsi, le site bestofmicro.com nous explique qu'en tennis, c'est le match Capriati / S.Williams qui avait changé la donne :

US Open 2004, quart de finale entre Serena Williams et Jennifer Capriati, premier jeu du troisième set, à égalité sur le service de Capriati. Williams sort un retour de revers gagnant le long de la ligne, mais l’arbitre Mariana Alves déjuge son juge de ligne et déclare la balle faute. Les téléspectateurs, eux, bénéficient sur leur télévision de l’ « instant replay » qui retrace la trajectoire de la balle à la manière de ce que fera ensuite le Hawk-Eye : la balle est parfaitement bonne. Trois nouvelles décisions tournent ensuite contre Williams et sont contredites par le replay. Williams, hors d’elle, finira par s’incliner.
Les organisateurs devront s’excuser et retirer Alves du tournoi. Elle subira par la suite des mois de pénitence. L’US Open est contraint d’annoncer que l’assistance vidéo va être envisagée. Certes, un match ne se joue peut-être pas sur un point, mais cette rencontre avait fait perdre beaucoup trop de crédibilité pour que rien ne change.

(c) foot-anglais.com

Alors qu'un sport très ancien comme le cricket l'avait adopté en 2001, que des sports antiques comme le sumo bénéficient d'une assistance vidéo, le foot reste l'un des sports les plus conservateurs de la planète et c'est loin d'être gagné pour Scudamore.

Sources :
http://www.bestofmicro.com/actualite/test/324-1-hawk-eye-tennis.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hawk-Eye
http://www.thesun.co.uk/sol/homepage/features/3706694/Ian-Wright-Give-us-goal-line-technology-now.html
http://www.boursorama.com/lifestyle/details_actualites.phtml?currentRubrique=Sport&num=ce9d4bd4e7828e2c360a5e787a9b461a
http://www.football365.fr/l-info-decalee/article_542125_Angleterre-La-video-en-2012-2013-.shtml

samedi 23 juillet 2011

Arsenal n'est pas assez physique, d'après Vieira

Arsène Wenger et Patrick Vieira soulevaient le trophée du champion de Premier League. C'était en 2004, dernier championnat remporté par le club qui n'a gagné aucun titre depuis 6 ans - (c) telegraph.co.uk

Patrick Vieira reproche à l'actuelle équipe d'Arsenal d'être trop tendre, suggérant à Wenger de revenir à une approche "plus physique".
Même si Arsène préfère mourir avec ses idées, pensant que l'équipe qu'il a construite au fil des saisons a comme destin de remporter la Premier League, l'ancien capitaine des Gunners pense qu'il faut renforcer l'équipe avec des joueurs plus costauds : 
«S'ils ne durcissent pas leur jeu, ils ne gagneront sans doute pas le championnat cette année (...) Ils sont plus rapides et techniques que lorsque j'y évoluais, mais à l'époque, nous étions plus robustes et aptes à répondre à l'engagement physique présent en Premier League. Avec Adams, Bould, Dixon, Keown et autre Petit, nous étions puissants et surtout nous intimidions nos adversaires. Le gros problème durant les dernières années a été la différence physique entre Arsenal et les autres équipes» 

Quand on pense que cette équipe comptait parmi ses rangs, les joueurs engagés, rugueux, dévoués, au fighting spirit irréprochable qu'étaient Sol Campbell, Tony Adams, Martin Keown, Nigel Winterburn, Ian Wright ... pour ne citer qu'eux. Après une cure de 15 années avec Wenger, les Gunners sont devenus une équipe de pied-tendres !

Patrick Vieira, 35 ans, a arrêté sa carrière de joueur et il fait maintenant partie de l'encadrement de Manchester City. Les Citizens viennent de recruter l'ancien Gunner Gaël Clichy, pour lequel Vieira déclare : «Gaël n’est pas ici depuis très longtemps, mais il a déjà vu l’engagement de nos tacles. Il a été surpris parce qu’à Arsenal ils ne taclent pas assez à l’entraînement»

Une chose est sûre : jamais l'équipe d'Arsenal des Keown, Campbell, Winterburn, Adams, Wright ne se serait laissée marcher sur la gueule et n'aurait perdu la finale de coupe de la Ligue contre Birmingham City, comme l'ont fait les Gunners édition 2010-2011.

Sources : 

vendredi 22 juillet 2011

Les clubs islandais sont en progrès

(c) krreykjavik.is

Le KR Reykjavík et le FH Hafnarfjörður ont enchanté les islandais, en ce deuxième tour d'éliminatoires pour l'Europa League.
Le KR, tout d'abord, s'est débarrassé des slovaques de Žilina. Malgré la défaite 2-0, hier soir, pour le compte du match retour, ils avaient fait la différence à l'aller en s'imposant 3-0 à Reykjavík.
"Žilina a essayé de pousser devant pour repartir avec un but à l'extérieur mais après le troisième, on aurait pu en mettre un quatrième, voire un cinquième", expliquait l'entraîneur du KR Reykjavík, Rúnar Kristinsson. "Personne ne s'attendait à une victoire 3-0 mais on a fait preuve de discipline, on était bien organisés".
Le KR avance donc au tour suivant où ils joueront le Dinamo Tbilissi, un club géorgien que l'on peut penser à leur portée (aller le jeudi 28 juillet à Reykjavík et retour le jeudi 4 août en Géorgie).

Malheureusement, le FH Hafnarfjörður ne disputera pas le tour suivant, bien que l'on ait gardé espoir jusqu'à la dernière minute du match retour. En effet, les islandais du club de banlieue de Reykjavík ont fait douter les portugais de Nacional Madeira, en partageant le nul à l'aller (1-1) manquant de peu la victoire avec à la 71ème, un tir sur le poteau de Vidar Björnsson. Hafnarfjörður était très inférieur techniquement aux portugais mais faisait valoir sa puissance physique et savait construire quelques bonnes occasions.
Au match retour, le club islandais était recroquevillé en défense, contrecarrant parfaitement les offensives portugaises jusqu'à la 55ème minute et le but de Luis Alberto. Les joueurs d'Hafnarfjörður semblaient appartenir à un autre football, ils étaient régulièrement sanctionnés par l'arbitre qui voyait des fautes partout, là où dans le championnat islandais, il ne s'agirait que de contacts un peu virils. Jusqu'à la 90ème minute, on pouvait espérer une égalisation islandaise pour atteindre les prolongations et au lieu de ça, Daniel Candeias marquait le but de la qualification dans les arrêts de jeu (2-0) pour Madeira.
Cette équipe du FH n'a pas démérité face à un représentant portugais (lesquels s'étaient fait spécialistes de l'épreuve l'an dernier) et a impressionné par sa puissance physique. Le site web du club ne précise pas les mensurations des joueurs mais il y a fort à parier que la plupart se situent dans les 1m90. De beaux bébés qui viennent du froid et que j'aurais personnellement plaisir à revoir l'an prochain, s'ils sont de nouveau qualifiés.
Ah, quelle bouffée d'oxygène. Quand tant de clubs des pays scandinaves s'internationalisent, le fait de voir des équipes composées à 100% de grands gaillards nordiques, jouant un foot rustre comme je l'aime, est une satisfaction que je suis certainement un des rares à partager et je ne me prive pas de ce plaisir et je salue ici, le FH Hafnarfjörður.
Et l'équipe féminine, je ne vous raconte même pas ...

(c) fh.is

Sources :
http://fr.uefa.com/uefaeuropaleague/news/newsid=1651168.html
http://www.fh.is/
http://www.krreykjavik.is/

jeudi 21 juillet 2011

David Letterman présente le tir au cab new-yorkais


Il y a deux jours, David Letterman, animateur vedette sur la chaîne CBS aux USA, recevait dans son show, les footballeuses américaines Abby Wambach et Hope Solo, finalistes de la dernière coupe du monde de foot féminin.
Dans la vidéo ci-dessus, vous pouvez vous rendre directement après 2'50'' et regarder l'étonnant concept proposé par Letterman à nos deux footeuses : shooter et viser non pas un but, mais la porte latérale ouverte d'un cab jaune new-yorkais en mouvement. Rien que ça.
On admirera également la beauté de la très sexy gardienne de but de la sélection américaine, Hope Solo ...

mercredi 20 juillet 2011

José Luis Chilavert lance sa gamme de vins

Chilavert vous présente "Don Chila"
(c) ole.com.ar

"Don Chila" est certainement un vin de caractère, à l'image de son ambassadeur, José Luis Chilavert, le mythique et fantasque gardien de but paraguayen.
"Chila" a pris de la bouteille (hé hé) depuis qu'il a clos sa carrière de gardien voilà déjà 7 ans, en 2004, et depuis un certain temps, il avait prévu de lancer sa propre marque de boisson et c'est chose faite avec la gamme de vins blanc et rouge "Don Chila", qui sera commercialisée au Paraguay en août prochain et en Argentine au mois de septembre.

Chilavert apprécie la robe du vin dont il est l'ambassadeur
(c) minutouno.com.ar

C'est la cave "Viña Fundación" qui va produire ce vin dans la région de Mendoza (centre-ouest de l'Argentine, région frontalière avec le Chili) et selon son directeur, Adrián Birencwajg : "C'est l'image de Chilavert, personnalité noble et courageuse, hautement respectée au Paraguay mais aussi en Argentine, avec une carrière brillante, qui sera ainsi diffusée sur les vins. Et comme sa figure de sportif a transcendé les frontières, notre idée est d'explorer également d'autres marchés" a-t-il déclaré au quotidien El Cronista.

 
(c) brandsoftheworld.com

Selon Birencwajg, il y aura un très bon rapport qualité / prix avec ce produit mais il compte bien lancer une gamme "premium" avant la fin de l'année. Il explique que le projet était né de l'amitié chaleureuse entre Chilavert et l'actionnaire principal de Viña Fundación Mendoza, laquelle fut fondée en 1970 à Santa Rosa, disposant actuellement de près de 600 hectares de vignes.

Vous en reprendrez bien un verre ?
(à consommer avec modération, SVP)
(c) elcivico.com

Sources :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Province_de_Mendoza
http://www.ole.com.ar/fuera-de-juego/Copa_0_520747933.html http://www.cronista.com/negocios/Del-arco-al-brindis-Chilavert-ya-tiene-su-propia-marca-de-vino-20110719-0010.html
http://www.paraguay.com/futbol_internacional_deportes/chilavert-tendra-su-propia-marca-de-vinos-73180
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jos%C3%A9_Luis_Chilavert

mardi 19 juillet 2011

Confusion en Lega Pro italienne

L'Atletico Roma, la Salernitana, Gela, Ravenna et la Lucchese sont les 5 clubs qui devraient être exlus de la première division de la Lega Pro.

Comme chaque année, pendant la trève, la fédération italienne de foot, ou FIGC (Federazione Italiana Giuoco Calcio) fait le ménage en Lega Pro parmi les clubs endettés et elle a décidé d'exclure 5 clubs pour la prochaine saison de première division du championnat de Lega Pro (ancienne Serie C1, troisième étage du foot italien) et 10 autres de deuxième division de cette même Lega Pro (ancienne serie C2, soit le 4ème palier du foot transalpin).

C'est un phénomène qui n'est pas réservé qu'à l'Italie, puisque ce mois-ci, nous parlions d'un remue-ménage de même ampleur en troisième division espagnole :
http://whatafairfoot.blogspot.com/2011/07/branle-bas-de-combat-en-d3-espagnole.html
et en France, au même niveau, on a vu récemment tomber du championnat National, les clubs de Strasbourg, Pacy-sur-Eure, Cannes et Gap (encore que pour les deux derniers nommés, il reste un mince espoir de recours). La crise économique est passée par là mais il faut dire aussi que, de tout temps, les présidents des clubs de foot ont souvent eu la folie des grandeurs.

Ainsi donc, seraient exclues de Lega Pro, 1ère division : Atletico Roma (qui avait manqué de peu la montée en serie B), Gela, Salernitana, Lucchese et Ravenna.
Seraient exclues de Lega Pro, 2ème division : Brindisi, Cavese, Cosenza, Matera, Sanremese, Catanzaro, Canavese, Crociati Noceto, Rodengo et Sangiovannese.
Certaines de ces équipes gagneront peut-être en recours le droit de repartir au même niveau pour la saison 2011-2012 donc tout ceci étant à considérer au conditionnel.

Ironie du sort : la rétrogradation de la Salernitana permettrait à l'Avellino, une autre ville de la grande banlieue de Naples, de remonter au troisième niveau du foot italien. La Salernitana devait être reprise en début 2011, par un américain de souche italienne mais il n'en fut rien pour les campaniens.
(image, wikipedia)

Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, on devrait assister au repéchage en 1ère division de la Lega Pro, de 3 clubs fraichement relégués : Ternana, Monza, Alto Adige (tous trois avaient perdu leur barrage pour la descente) et de deux clubs de la division inférieure ayant échoué en play-offs pour la montée, qui devraient être Avellino et Pro Vercelli.

Plus étonnant, la seconde division de la Lega Pro qui était composée en 2010-2011 de trois groupes de 17, et deux fois 16 clubs, profiterait des nombreuses rétrogradations pour être refondée et ramenée à deux groupes de 20 clubs. Aucun club de serie D (5ème étage du foot italien) ne devrait, à priori, être repéché.

Il est dommage que depuis quelques années en Italie, chaque fin de saison sportive soit complètement faussée de la sorte. L'an prochain, combien de clubs passeront de nouveau à la trappe ? Et combien de clubs qui avaient été mauvais, seront-ils conservés par défaut ?

Sources :
http://www.cherbourg.maville.com/sport/detail_-Cherbourg-en-National-c-est-enfin-officiel_spo-1878017_actu.Htm
http://www.rivieraoggi.it/2011/07/19/124750/dal-consiglio-federale-ok-alla-lega-pro-a-76-squadre/
http://www.calciofoggia.it/news/default.asp?idart=27189
http://www.sporteconomy.it/Calcio+-+Figc%3A+le+decisioni+del+Consiglio+Federale+di+ieri_39390_20_1.html
http://www.ilsannioquotidiano.it/sport/lega-pro/item/3222-fuori-anche-atletico-e-ravenna-ora-servono-5-ripescaggi.html

lundi 18 juillet 2011

Vidéo du futur stade de Bordeaux


Alain Juppé, maire de Bordeaux, vient juste de l'annoncer : c'est le projet Vinci-Fayat qui a été retenu pour mettre sur pied le futur stade de Bordeaux qui devrait voir le jour en 2015, soit un an avant l'Euro, pour lequel il est destiné ainsi que pour abriter le club des Girondins de Bordeaux.
Il devrait également être utilisé pour recevoir des matchs de rugby nationaux et internationaux.
Vinci-Fayat était en compétition avec Bouygues et Eiffage. Ce futur stade évalué à 168 millions d'euros en 2010 a été planifié par les architectes suisses Jacques Herzog et Pierre de Meuron qui avaient déjà réalisé le stade olympique de Pékin (baptisé nid d'oiseau) ainsi que l'Allianz-Arena du Bayern Munich.

Comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus, l'aspect extérieur est très inhabituel pour un stade de foot. La capacité sera d'un peu plus de 43 000 places contre 34 694 dans l'actuel stade Chaban-Delmas qui est vieux, délabré et coûteux en entretien.
Le nouveau stade sera, tout au contraire, très performant sur les thèmes du développement durable, en matière d'entretien-maintenance et d'accessibilité aux personnes à mobilité réduite.
Alors que Chaban-Delmas est très proche du centre-ville, le futur stade se situera plus au nord, à "Bordeaux-Lac", près du Parc des Expositions et non loin du pont d'Aquitaine.

Il s'agira d'un financement public, l'Etat apportant 28M€ au lieu des 20M€ promis initialement, la Région versant 15M€, la Communauté Urbaine de Bordeaux 15M€, la Ville de Bordeaux 17M€ et enfin le club des Girondins de Bordeaux et M6 mettront 20M€ dans un premier temps + un loyer annuel indexé de 3,85M€ sur une durée de 30 ans avec un intéressement de la Ville au chiffre d'affaire.

(c) Cabinets Herzog et de Meuron

Sources :
http://www.sudouest.fr/2011/07/18/le-nouveau-stade-de-bordeaux-en-video-454768-3.php
http://www.leparisien.fr/bordeaux-33000/bordeaux-vinci-et-fayat-pressentis-pour-construire-le-nouveau-stade-18-07-2011-1536955.php
http://www.foot01.com/ligue1/bordeaux-mise-sur-les-createurs-de-l-allianz-arena-et-du-stade-de-pekin,74403
http://www.aquibat.fr/MEDIA/IMAGE/page/exposants/infos_pratiques/carte_01_big.png

dimanche 17 juillet 2011

Telmo Zarra, serial-buteur au service de l'Athletic

Suite à l'article récent sur Delio Onnis, Euskerra, contributeur régulier du blog, a suggéré une saga Gerd Müller, Jimmy Greaves, Silvio Piola et Telmo Zarra, pour cet été.
Très bonne idée de sa part, ce qui diversifiera le blog et permettra que je vous cause un peu d'autre chose que de foot norvégien en boucle !


Pour ce troisième volet consacré à Telmo Zarra, c'est Euskerra lui-même, en grand spécialiste du foot ibérique qu'il est, qui prend la plume, s'appuyant sur sa bible "Le livre d'or du football espagnol, palmarès et statistiques" par Vicente Martinez Calatrava.

Telmo Zarra
(c) el-area.com

Telmo Zarra, de son nom complet Telmo Zarraonaindia Montoya (1921/2006), est le meilleur buteur de l'histoire de la Liga avec 251 buts inscrits en 277 matches, tous disputés pour l'Athletic Bilbao entre 1940 et 1955. Cela lui permit de décrocher 6 pichichis en 1945, 46, 47, 50, 51 et 53.
C'est d'ailleurs à l'occasion de son 6ème triomphe que fut créé le trophée Pichichi, attribué au meilleur buteur de la Liga.


Pichichi (1892/1922) était lui-même un joueur de l'Athletic entre 1911 et 1921 ainsi que de la sélection, médaillé d'argent à Anvers en 1920.
C'était un très grand buteur, auteur de 79 buts en 94 matches officiels dont 3 en finale de la coupe 1915 (il remporta 4 coupes au total). Une tuberculose l'emporta à seulement 30 ans.


Aujourd'hui , Pichichi a son buste dans les tribunes de San Mames
(c) resultados-futbol.com

Revenons à Zarra : en 1951, il marqua la bagatelle de 38 buts en Liga. Ce record sera égalé en 1990 par Hugo Sanchez avant d'être battu cette saison par "CR7".
Zarra est également le roi des buteurs de la coupe avec 81 buts en 76 matches.
Il détient 2 autres records : le nombre de buts en finale (4 contre Valladolid en 1950 dont les 3 de la prolongation / 1-1 à la fin du temps réglementaire) et le nombre de finales avec au moins un but marqué (5 en 1942, 43, 44, 45 et 50).

Son palmarés avec l'Athletic : champion en 1943 et vainqueur de la coupe en 1943, 44, 45 et 50 (Copa del Generalísimo à l'époque).

(c) athletic-club.net

Voici les grands moments de Zarra en Liga :
- 5 buts contre le Celta (10-0) le 11 janvier 1942,
- 5 buts contre Oviedo (8-1) le 14 février 1943,
- 5 buts contre Castellon (6-0) le 1er janvier 1947 avec un pénalty raté,
- 6 buts contre Lerida (10-0) le 19 novembre 1950,

- 5 buts contre la Real Sociedad (7-1) le 4 mars 1951.
Merci à Vicente Martinez Calatrava dans son livre "Historia y estadistica del futbol espanol".


En sélection, il a inscrit 20 buts en 20 capes (beau ratio), ce qui fait de lui le 10ème meilleur marqueur de la sélection.
Il porta le maillot de la Roja entre 1945 et 51, ce qui lui permit de disputer le Mondial de 1950 au Brésil où l'Espagne termina 4ème, sa meilleure perf' avant 2010.
Il y marqua 4 buts (Etats-Unis, Chili, Angleterre et Suède en 2ème phase).


Son but contre l'Angleterre du 2 juillet 1950 (voir vidéo ci-dessus) est encore célébré aujourd'hui comme un grand évenement.
Sa meilleure performance en sélection restera le quadruplé contre la Suisse de 1951 en match amical.
Telmo Zarra était, entre autres, réputé pour son jeu de tête au dessus de la moyenne.
L'épopée de l'Espagne de 1950 marquera le début de l'âge d'or du foot espagnol qui ira jusqu'en 1966 avec un Euro gagné et 13 coupes d'Europe.


Source :
http://vmcalatrava.blogspot.com/

samedi 16 juillet 2011

Odd Grenland terrassé par Lillestrøm

Simen Brenne, auteur de l'unique but en première mi-temps, en faveur des locaux
(c) nrk.no

Odd Grenland est une des dernières équipes de Tippeligaen à ne jouer pratiquement qu'avec des descendants de vikings et sur le terrain, cela se traduit par un jeu basé sur la puissance physique, qui peut sembler tout en lourdeur, mais Odd Grenland sait également se montrer habile et rapide en contre.
On a pu le vérifier hier soir dans le match avancé de la 16ème journée du championnat de Norvège entre Odd Grenland et Lillestrøm.
C'est ainsi que les locaux ont bien failli ouvrir le score peu avant la demi-heure de jeu, sur un contre superbement mené avec à la conclusion, un centre qui trouve la tête puissante de Frode Johnsen mais Magnússon est à la parade.
Quelques minutes plus tard, nouveau contre et Simen Brenne n'est qu'à quelques mètres de la surface de Lillestrøm qu'il décide de tenter sa chance et son tir trouve le coin gauche des buts du gardien suédois qui ne peut rien cette fois-ci (1-0).
Odd Grenland avait pourtant été dominé pendant les 25 premières minutes et c'est sur ce score que la mi-temps est sifflée, témoignant du réalisme des locaux.

En seconde mi-temps, l'entrée du milieu de terrain nigérian Emanuell Nosakhare Igiebor, allait beaucoup apporter à Lillestrøm. Il était l'auteur de belles frappes lointaines qui mettaient en grande difficulté le portier d'Odd Grenland.
Comme c'était à prévoir, l'égalisation arrivait à la 69ème minute sur un centre avec à la conclusion, une tête piquée de Frode Kippe, complètement laissé à l'abandon au second poteau par une défense d'Odd Grenland qui manque de vivacité et de réactivité, c'est un fait certain (1-1).
Mais Odd Grenland, en difficulté au classement, a besoin des trois points de la victoire et ils vont pousser pendant le reste de la partie pour les obtenir, mais sans jamais être incisif, sauf ce nouveau contre aux environs de la 80ème avec toujours Simen Brenne à la conclusion, mais cette fois-là, le tir passait à côté.
Et comme on pouvait le craindre, à force de se découvrir, ce sont les visiteurs qui en profitent dans les arrêts de jeu : centre dans la surface d'Odd Grenland, mauvais dégagement de la défense qui ne s'est que partiellement repliée et la balle arrive dans les pieds de Sigurdarson qui allume le gardien (1-2).
Odd Grenland ne s'avoue pas vaincu pour autant, il reste environ deux minutes d'arrêts de jeu, et forts d'un long ballon sur l'engagement, ils trouvent un coup franc très dangereux à proximité de la surface de Lillestrøm. Alors qu'on croit au 2-2, cette opportunité est mal exploitée et les visiteurs partent en contre et arrivent en surnombre dans la surface d'Odd Grenland (à 3 contre 1), se jouant du gardien et Omoijuanfo reçoit un caviar, les buts sont vides et il n'a plus qu'à pousser au fond pour le troisième (1-3). 

Dag-Eilev Fagermo, le coach d'Odd Grenland loin de sombrer dans le pessimisme
(wikipedia)

Au classement, Lillestrøm remonte à la 4ème place, enchaînant sa troisième victoire consécutive et situation inverse pour Odd Grenland qui en est à son troisième revers d'affilée pour stagner à la 12ème place dans un championnat de Norvège qui compte 16 équipes. 

Le coach Dag-Eilev Fagermo, n'est pas pour autant abattu :
"Nous avons quelques jeunes dans l'équipe cette année qui vont jouer beaucoup, mais nous ne pouvons pas attendre d'eux de prendre la responsabilité lorsque nous sommes dans l'adversité.
Le morale de l'équipe est encore bon, mais il est clair que nous sommes face à une rude épreuve aujourd'hui. Néanmoins (...) je crois en eux et nous espérons que nous pourrons être meilleurs à l'automne."

Sources :
http://www.tv2.no/sport/fotball/tippeligaen/lillestroem-avgjorde-paa-overtid-3540227.html
http://www.tv2.no/play/sport/fotball?progId=534374

vendredi 15 juillet 2011

Seville soutient les producteurs de concombres

(c) javisfc.com

Bel exemple de solidarité locale : les dirigeants du FC Seville (5ème du dernier championnat de Liga) ont décidé de soutenir les producteurs de concombres andalous qui ont perdu beaucoup d'argent, suite à la rumeur de contamination par la bactérie E.coli, qui ne concernait finalement en rien leur production.
Les joueurs du club phare du foot andalou vont ainsi porter un maillot avec le logo "I love pepinos" ("j'aime les concombres") lors de leurs prochains matchs de pré-saison contre les clubs de l’U.D. Roteña, l’Atlético Sanluqueño, Pilas, Jerez et Córdoba.

Source :