lundi 31 octobre 2011

My Taylor is craintif

(c) whoateallthepies.tv

Le défenseur de Newcastle Utd, Steven Taylor vient de se fracturer le nez et il porte désormais un masque. Taylor n'est pas très chaud à l'idée d'affronter Stoke City, au Britannia Stadium, en match décalé de Premier League, ce lundi soir, à 21 heures. Il faut dire que Stoke est certainement l'équipe la plus engagée du championnat anglais.
"Stoke n'est probablement pas l'équipe idéale à affronter avec un masque parce que je suis sûr qu'il y aura beaucoup de jeu aérien. Shola Ameobi avait dû porter un masque l'an dernier. Il a dit que je m'y habituerai bientôt et je suis sûr que je l'oublierai quand le match démarrera. Stoke va nous livrer un match très physique et nous allons répliquer de la meilleure façon"

Verdict ce soir à 21 heures.

Source :

dimanche 30 octobre 2011

Syrianska sauve sa peau en D1 suédoise



Imaginez l'Ararat d'Issy-les-Moulineaux qui terminerait 17ème du championnat de Ligue 1 ! Surréaliste ? En Suède, c'est un fait concret. Cela se passe à Södertälje, à 30 km au sud de Stockholm, dans la partie sud-est du pays. Cette ville de 70 000 habitants est célèbre pour abriter le siège de la multinationale Scania, de même qu'elle est la ville où est né l'illustre Björn Borg.
Dans les années 70, elle a accueilli beaucoup d'immigrés assyriens. C'est un peuple sans pays qui lui soit propre, vivant en Iraq, Iran, Liban, Syrie et Turquie et qui y fut souvent opprimé.
C'est suite au coup d'Etat militaire de 1971 en Turquie, que des assyriens étaient arrivés à Södertälje. Ils formèrent leurs propres associations et en 1975, ils créèrent un club de football, Assyriska, qui démarrait alors en 7ème division suédoise. Il se voulait le représentant des descendants du vieux peuple assyrien de Mésopotamie. Deux ans, plus tard, un autre club était créé, Syrianska, par une autre branche de la communauté, les syriaques orthodoxes.

Environ 20 000 assyriens vivent à Södertälje, elle est souvent surnommée "la capitale de l'Assyrie" et c'est une communauté qui a rapidement prospéré, notamment dans le commerce (nombreux restaurants, salons de coiffure, bijouteries) ou en faisant carrière chez Scania. Il y a même eu un ministre suédois de l'Education, d'origine assyrienne au sein du gouvernement social-démocrate, dans les années 80, en la personne d'Ibrahim Baylan.

Assyriska, le frère ennemi de Syrianska
(c) assyriskashop.com

Assyriska et Syrianska sont frères ennemis, témoignant de la séparation culturelle entre assyriens et assyriens syriaques. Au début des années 90, lors d'une rencontre entre les deux équipes (certains l'appellent même "le derby de Baghdad" !), il y eut des heurts sévères entre les supporters des deux clubs et le match avait dû être abandonné. Pendant environ 10 ans, la fédération de foot suédoise décida même de les faire jouer dans des groupes différents. Par la suite, peu avant les derbys, les deux clubs s'entendaient pour fermer leurs forums et leurs divers sites internet, afin d'éviter toute provocation qui donnerait lieu à des affrontements de supporters pendant le match.

Assyriska est le club le plus doté et avec un meilleur standing. C'est lui qui allait émerger le premier et quand il réussissait à atteindre la première division suédoise (Allsvenskan) en 2005, les médias saluaient cette belle réussite d'immigrants qui avaient travaillé dur pour y arriver. Mais c'était omettre de parler de ce qui se passait en arrière plan : des menaces et des harcèlements contre les coachs ou les joueurs adverses et des membres de différentes familles se battant au sein de la direction ...
Les joueurs eux-mêmes étaient peu disciplinés, si bien qu'Assyriska ne dura qu'une saison en division majeure suédoise et cette saison, ils viennent de terminer 9ème de "Superettan", la D2 suédoise.

En cette fin d'après-midi, Syrianska, le frère ennemi, allait tenter de réussir là où Assyriska avait échoué six ans plus tôt. Nouvellement promu, Syrianska avait arraché la 14ème place à Trelleborgs, dans les dernières journées. Il n'y a que 16 clubs en première division suédoise, et le 14ème peut encore se sauver en jouant un match de barrage aller-retour contre le troisième de Superettan.
Le match aller s'était mal passé pour Syrianska. Ängelholm, ville de l'ouest de la Suède, tout près d'Helsingborg, était l'heureuse élue : son club avait arraché la troisième place, coiffant sur le poteau celui d'Öster Växjö (souvenez-vous de ce club, c'était un ancien adversaire de coupe de l'UEFA, de l'Olympique Lyonnais coaché alors par ... Domenech !) Malgré avoir mené 0-1 en début de seconde mi-temps par le biais de son buteur nigérian, Peter Ijeh, Syrianska en avait ensuite encaissé deux et s'était inclinée 2-1 à Ängelholm, au match aller. Tout était donc à faire au match retour.

(c) svt.se

Syrianska, tout comme son rival local Assyriska, étaient des équipes 100% assyriennes jusqu'aux années 90 où leur accès à des divisions plus élevées ne leur permettait plus de ne compter que sur la qualité de leurs joueurs locaux, pas assez nombreux pour former une équipe assez compétitive. Aujourd'hui, ces deux équipes comptent un peu moins d'une moitié de joueurs d'origine assyrienne au sein de leur effectif, la plupart de papiers suédois, pour une autre moitié de joueurs de divers origines.
Robil Heidari, porte-parole du club d'Assyriska, déclarait un jour à ce sujet quelque chose de très paradoxal : "Nous sommes heureux d'être un club ouvert aux immigrants. Et nous sommes heureux d'être allés si loin avec beaucoup d'assyriens dans l'équipe. Mais dans le même temps, si vous considérez nos joueurs assyriens en tant que suédois, ce qui est leur nationalité officielle, nous sommes une équipe plus suédoise que la majorité de celles de première division"
Et Heidari n'a pas tort, d'autant que les deux clubs ont révélé de nombreux joueurs qui ont par la suite joué dans les meilleurs clubs suédois jusqu'en équipe nationale.

On pourrait citer par exemple Kennedy Bakircioglu, né à Södertälje, suédois d'origine assyrienne formé à Assyriska où il joue pendant 3 saisons avant de faire les beaux jours du club suédois d'Hammarby puis destination Iraklis en Grèce puis Twente et l'Ajax d'Amsterdam et actuellement le Racing de Santander (sans oublier ses 14 capes en équipe nationale de Suède).
Citons aussi Sharbel Touma, né à Beyrouth, arrivé tout petit en Suède dont il a la nationalité. D'origine syriaque, il débute naturellement avec Syrianska pendant trois saisons puis les meilleurs clubs suédois (Djurgarden, AIK, Halmstad) puis deux saisons au Borussia Mönchengladbach puis Iraklis en Grèce, ensuite retour en Suède à Djugarden en 2010, et retour aux sources cette année, à Syrianska (sans oublier ses deux capes en équipe nationale de Suède).

Abgar Barsom, pièce maîtresse de l'équipe de Syrianska
(c) idrottsfoto.com

Revenons-en au match de barrage retour Syrianska/Ängelholm disputé en cette fin d'après-midi. Syrianska a perdu l'aller 2-1 et doit renverser la vapeur. Voici les temps forts, comme si vous aviez vécu le match !

24' tir de Dinko Felic des 25m, le gardien d'Ängelholm est battu, la balle s'écrase en plein sur sa transversale et revient dans l'aire de jeu. Peter Ijeh tente de reprendre mais la défense d'Ängelholm l'en empêche.
30' La possession de balle est annoncée par la chaîne suédoise qui retransmet le match : 60% pour Syrianska contre 40% pour Ängelholm
41' Corner tiré par Abgar Barsom sur la droite. Tête smashée de Peter Ijeh qui passe de peu au-dessus.
52' Tir lointain à ras de terre de Barsom, des 25 mètres, le ballon se loge sur le côté gauche des buts d'Ängelholm (1-0). Les 4 273 spectateurs du stade (moins les quelques dizaines de supporters adverses) sont fous de joie !
55' Ivan Ristic concède un coup franc dangereux à l'entrée de la surface de Syrianska. Le coup franc est dévié par un joueur de Syrianska et file en corner.
57' Sur ce corner, Sebastian Andersson égalise de la tête pour Ängelholm. Dwayne Miller, le gardien jamaïcain de Syrianska ne peut rien faire (1-1).
60' Coup franc accordé à Syrianska, à quelques mètres de la surface. Barsom le tire et le gardien d'Ängelholm doit s'employer pour dévier en corner, lequel ne donne rien.
65' Débordement de Sleyman sur la gauche qui centre vers le point de pénalty, sortie du gardien adverse qui est trop court et Johan Arneng - la seule tête blonde de l'équipe alignée cet après-midi - devance le gardien et marque de la tête (2-1) ! Le stade est en délire !
69' Un défenseur d'Ängelholm se télescope avec son gardien, c'est la panique dans la défense d'Ängelholm. Peter Ijeh conclue par un tir en pivot qui passe de peu au-dessus.
72' Incursion dans la défense de Dinko Felic qui laisse la balle à Yussuf Saleh qui tire à côté. Grosse domination de Syrianska.
73' Longue balle sur le côté droit, centre de Johan Arneng que la défense d'Ängelholm dégage en corner, lequel ne donne rien.
75' Débordement sur la gauche, centre et la balle n'est reprise par personne. La pression est toujours sur Ängelholm !
76' Suite à une faute sur Ijeh, coup franc aux trente mètres, plein centre, tiré par Barsom. Le gardien d'Ängelholm dégage des poings.
78' Nouveau coup franc pour Syrianska, sur la droite, à la même distance que précédemment. Barsom le tire directement et il passe quelques mètres au-dessus.
80' Encore un coup franc, même distance, qui ne donne rien mais permet aux locaux de continuer leur pressing.
81' Marcus Lindberg fauche Ijeh qui débordait sur la gauche. L'arbitre lui donne un rouge !
83' à 87' Multiplications de centres dans la surface et trois corners à l'avantage des locaux qui campent véritablement les buts d'Ängelholm, profitant de leur supériorité numérique.
88' Ballon en cloche dans la surface pour Ijeh qui manque son contrôle.
92' A 5 secondes du coup de sifflet final, c'est le but du maintien pour Syrianska ! Contrôle de la balle de Felic, à l'intérieur de la surface, dos au but, qui sert Yussuf Saleh, dans la partie gauche de la surface qui centre au second poteau sur Ijeh et c'est un défenseur, David Bennhage, qui marque contre son camp (3-1) !


Sur le coup d'envoi, l'arbitre siffle la fin du match, voyant l'équipe de Syrianska entrer dans l'histoire comme la première équipe d'une communauté étrangère à assurer son maintien en division majeure d'un championnat européen.
Le terrain est rapidement envahi par des dizaines de supporters de Syrianska. Abgar Barsom a même des difficultés à répondre aux questions des commentateurs.

Sources :
http://www.christiansofiraq.com/two-assyrian-soccore-teams.html
http://www.syrianskafc.com/Alaget/Truppen.aspx
http://en.wikipedia.org/wiki/Syrianska_FC
http://fr.wikipedia.org/wiki/Assyriska_FF
http://en.wikipedia.org/wiki/Syriacs
http://en.wikipedia.org/wiki/Sharbel_Touma
http://fr.wikipedia.org/wiki/Kennedy_Bakirciogl%C3%BC
http://www.allsvenskan.se/

samedi 29 octobre 2011

Welcome to Limavady


Non, ce n'est pas un camion-poubelle affrété par le groupe Nicollin, mais par le site de paris en ligne Betfair (sponsor de Man Utd) qui propose aux habitants de Manchester (qu'ils soient fans de City ou de United) de se débarrasser de leur maillot floqué "Tevez" à l'occasion de la tournée dominicale du bahut.
Pour mémoire, Carlos Tevez avait refusé d'entrer en jeu lors du match de Ligue des Champions contre le Bayern Munich. Son coach, Mancini, avait eu des propos très durs à son encontre, et Tevez a reçu une lourde amende de la part du club.

Mais "Carlitos" a ses défenseurs comme par exemple le gouverneur de Buenos Aires qui a déclaré : "C’est une honte ce que lui font les supporteurs mancuniens" ou encore l'ancien sélectionneur de l'Albiceste, le mythique Diego Maradona : "Je m’inquiète pour Carlitos, donc je suis allé le voir, on a discuté de ses problèmes, et je lui ai dit de retourner à Manchester et de garder son calme parce qu’il ne mérite pas une fin comme ça à City (...) Par ses performances, il a réussi à se mettre les deux clubs de la ville dans la poche, c’est déjà un énorme exploit".

(c) Rory McIlroy via Twitter

Il y a un club qui a proposé officiellement de l'accueillir, sous forme de prêt, en attendant le prochain mercato : Limavady United FC, actuel 11ème du championnat de deuxième division d'Irlande du Nord (qui compte 14 équipes).
Paul Brewster, le président du club, avait envoyé un fax à Manchester City, le mois dernier, en expliquant qu'ils n'avaient pas les moyens de payer le salaire de la star argentine (287 000 euros par semaine) mais que le manager de l'équipe serait très content de l'intégrer quelques temps en attendant son transfert prochain.
Difficile d'imaginer l'argentin motivé pour jouer dans ce championnat dont l'actuel leader se nomme Ballinamallard United !

Sources :
http://www.chronofoot.com/caros-tevez/manchester-city-diego-maradona-s-039-inquiete-pour-carlos-tevez_art20373.html
http://www.joe.ie/football/football-news/carlos-tevez-offered-city-escape-bylimavady-united-0016237-1
http://www.ifachampionship.com/

vendredi 28 octobre 2011

Loulou règle ses comptes avec André Luiz


A l'occasion de la venue de Nancy à Montpellier ce samedi, pour le compte de la 12ème journée de Ligue 1, Louis Nicollin dit "Loulou" s'est quelque peu lâché dans la presse lorraine ainsi que dans le Midi Libre, le quotidien de Montpellier et ses environs. Comme à son habitude, Loulou n'a pas la langue dans sa poche et c'est comme cela qu'on l'aime :

A propos de "la star de Nancy", André Luiz (qui ne disputera pas le match de demain) :
«André Luiz, la star qui devait venir chez nous cet été. Il est suspendu, non ? Ces mecs n’ont pas de parole. Mon copain Jacques Rousselot a dû lui donner le salaire qu’on lui proposait et il est resté à Nancy. Tant mieux pour lui. Nous, on a pris Hilton à la place. Il a fallu qu’on cherche, quand même. Une grande star, je te dis ! (...) On ne l’aurait pas violé quand même, mais je lui aurais dit deux mots gentils»

A propos de l'entraîneur de Nancy, Jean Fernandez :
«Il est du Sud, c’est un amoureux du football … Il a eu des occasions de venir chez nous, même l’an dernier. J’ai essayé de l’appeler mais son téléphone ne répondait pas … Non, franchement, je lui souhaite de réussir. Il est bien à Nancy. Il a pris un bon président. Et il a Moukandjo, un bon celui-là. Il va réussir à le sortir de sa réserve. (...) Il est sur le banc comme il était quand il était joueur : teigneux, vicieux. Quand je me suis disputé avec Pedretti, j’ai même failli lui mettre une pêche ! (...) Je lui ferai la bise samedi».

A propos de l'équipe de Montpellier :
«On a de bons joueurs, un bon entraîneur, ça compte … On ne s’est pas trompé dans les recrues et on ne s’est pas laissé dépouiller (...) [la saison dernière] on perd la finale de la Coupe (...) ensuite, c’est la débandade. Tout était contre nous. Heureusement, on s’en est sorti. Franchement, tu mettais cinq journées de plus en championnat et on filait avec Lens en Ligue 2».

A propos des investisseurs qatariens du PSG :«Des gens qui nous font du bien avec un président qui a l’air d’être un mec bien. En plus, il essaie de parler français, pas comme ces connards de basketteurs américains ! Leonardo aussi est un grand monsieur. Et puis le Qatar vient avec sa chaîne Al-Jazeera pour donner des sous. C’est bien».

A propos de Belhanda :
«Je suis content qu'il s'impose avec la sélection du Maroc. Les sélectionneurs français qui ne lui ont pas fait confiance chez les jeunes sont des cons  !»

Sources :
http://www.republicain-lorrain.fr/sports/2011/10/28/nicollin-fernandez-a-pris-un-bon-president
http://www.footafrica365.fr/infos-pays/maroc/article_557873_Maroc-Nicollin-content-pour-Belhanda.shtml

jeudi 27 octobre 2011

Le déjà très rodé Jordan Rhodes

(c) htafc.com

Attention, buteur star en devenir : Jordan Rhodes. Retenez-bien ce nom ! Ce jeune attaquant de 21 ans évolue depuis 3 saisons à Huddersfield Town (troisième étage du foot anglais) pour lesquels il a scoré 46 fois en 95 matchs, de même qu'il a été sélectionné 5 fois avec l'équipe d'Ecosse des moins de 21 ans (malgré qu'il soit né à Oldham, en Angleterre) pour lesquels il a inscrit 5 buts lors de ses deux dernières apparitions.
Jordan Rhodes avait été particulièrement remarqué la saison passée, lors du match Huddersfield contre Exeter, en octobre de l'année dernière où il avait réussit un fait record : marquer 3 buts de la tête en l'espace de 8 minutes !
En ce début de saison, il repart tambour battant : 13 buts en 13 matchs (coupes comprises), dont 9 buts lors de ses 4 dernières apparitions en championnat !
Huddersfield est actuellement second en League One (troisième division), toujours invaincu, comptant 3 points de retard sur le leader Charlton et doit beaucoup à la grande forme de son meilleur buteur Jordan Rhodes.
Voyez plutôt :
(c) soccerbase.com

On peut remarquer qu'encore une fois, il inscrit un hat-trick contre Exeter. Il faudrait suggérer à nos amis journalistes anglais de le surnommer "Exeter-minator" !!
Et ce n'est pas tout : en équipe nationale d'Ecosse des moins de 21 ans, il a inscrit un hat-trick le 6 octobre 2011 sur le terrain du Luxembourg (victoire 1-5 de l'Ecosse) de même qu'un doublé quatre jours plus tard contre l'Autriche.
Bilan : 14 buts inscrits en octobre 2011 en seulement 6 matchs !!!
Pour le plaisir, revoyons ses deux buts de la tête contre l'Autriche, un secteur dans lequel il excelle :


Quand Rhodes sera meilleur buteur de Premier League saison 2014-2015, souvenez-vous du blog qui vous en aura parlé le premier !

Sources :

mercredi 26 octobre 2011

Levante continue de narguer les géants de la Liga

Levante est une des équipes de Valence, en Espagne. Le nom du club vient du vent du Levant, qui arrive de l'est et entre dans la ville de Valence par la plage où se situait le terrain du club au début du XXe siècle.
Levante est de retour en Liga depuis la saison dernière et alors qu'on les attendait autour de la 17ème/18ème place, luttant pour le maintien, le club caracole en tête du classement, après 9 journées, devant le Barça et le Real !

(c) soccerway.com

C'est tout simplement prodigieux car Levante est le plus petit budget de la Liga (une vingtaine de millions d'euros) et il convient de rappeler que le club s'est lancé dans une politique de restructuration drastique afin d'éponger ses 82 millions d'euros d'endettement en 2010. Deux années plus tôt, Levante en était même arrivé au point de ne plus pouvoir payer ses joueurs.
Malgré l'actuelle politique de rigueur et alors que l'on attendait le FC Valence ou Villareal pour contester quelque peu la domination du Barça et du Real, c'est ce petit club de Valence, Levante, qui ose tenir tête aux deux ogres du foot espagnol !

Juanlu, le meilleur buteur de l'équipe, déclarait : "C'est un miracle qu'une équipe comme Levante, avec le plus petit budget de première division, soit en tête. Avec n'importe quel joueur de Barcelone ou du Real, vous pourriez payer les salaires des 25 joueurs de l'équipe. C'est très spécial mais nous savons tous que tout reviendra à la normale et que nous nous battrons pour notre survie dans l'élite".

Ce mercredi, Levante refuse encore de rentrer dans le rang et vient même d'enchaîner sa 7ème victoire consécutive en championnat, ce qui ne lui était jamais arrivé auparavant, dans aucune division. La victoire de ce soir, à domicile contre la Real Sociedad, a été acquise dans les arrêts de jeu, à la 93ème minute, grâce à un but de Ruben Suarez. Levante a démontré des capacités morales hors norme et on peut se demander combien de temps ils peuvent encore tenir à ce rythme. Pour ceux qui croiraient que c'est grâce à un calendrier facile que le club valencien a pu enchaîner de tels résultats, il faut se souvenir que c'est lors de la quatrième journée que le Real Madrid avait subi sa seule défaite de la saison sur la pelouse de Levante (1-0).

Le coach du Barça, Guardiola leur rendait hommage lundi dernier, en conférence de presse : "Ce n'est pas juste une coïncidence. Ils font de très belles choses et c'est pourquoi ils sont au sommet. Ils avaient déjà bien joué la saison passée et leur défense est la clé de leur succès, c'est spectaculaire".
Il faut également rendre hommage au coach de Levante, Juan Ignacio Martinez, qui a entraîné pendant 14 saisons dans les divisions inférieures avant d'avoir la chance de faire ses preuves en Liga. Il a mis en place un collectif bien organisé, peu perméable en défense et redoutable en contre-attaque.
Il semble évident que Levante va continuer de surprendre. Allez, si seulement, ils pouvaient tenir encore, mettons deux, trois journées à cette cadence et priver le Real et le Barça, des commandes de la Liga !
Quel bonheur ils nous donnent, on croise les doigts pour eux.

Sources :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Levante_UD
http://sport.francetv.fr/football/109863-levante-survole-toujours-la-liga
http://blogs.lesechos.fr/echossport/le-trouble-fete-du-football-espagnol-a7258.html
http://www.football.fr/footballfr/cmc/espagne/201143/levante-l-attraction-de-la-liga_115591.html?coverhome-page

mardi 25 octobre 2011

C'est déjà Noël pour Gallagher


Noel Gallagher est chambreur. Depuis tout petit, lui et son frère Liam sont fans de Manchester City. Longtemps dans l'ombre du voisin Man Utd, les fans de City tenaient leur revanche, dimanche dernier, avec cette victoire légendaire (1 but à 6) des Citizens à Old Trafford.
Noel a profité de sa présence à la cérémonie des récompenses du Q magazine (un magazine musical) pour se faire photographier en levant 6 doigts en hommage aux 6 buts inscrits par les siens.
Il y a bien longtemps que l'ex-membre d'Oasis rêvait de faire cela. Les médias les chambraient pas mal, dans le passé, lui et son frangin, pour être fans de ce qui était alors un club en perdition.

Pour mémoire, cet excellent sketch (dans les années 90) des humoristes Hale et Pace sur ITV :


Notez le passage :
"My brother Noel having a ball, not so much a Noel he's a bloody know-all.
 We're going down oh what a pity, just the same as Manchester City"

A cette époque, Man City était même tombé en troisième division !

Mais que Noel ne se réjouisse pas trop, le championnat est encore long et la belle mécanique du nouveau Man City, bâti à coups de millions, devrait rapidement s'enrayer.
Je prends le pari que lors des matchs retours, Man Utd pourrait réussir un score de la sorte, à l'Etihad Stadium.

lundi 24 octobre 2011

Nicollin et Depardieu rendent hommage à Frêche


Cela fait un an, jour pour jour, que Georges Frêche nous a quittés. L'ancien maire de Montpellier, ancien député de l'Hérault, puis président de l'agglomération montpelliéraine ainsi que du Conseil Régional du Languedoc Roussillon jusqu'à son décès, avait fait beaucoup pour le développement de la ville (lignes de tram-way, centres de congrès, etc..) et également beaucoup dans le domaine sportif. Montpellier est en effet la deuxième ville sportive après Paris : en handball, Montpellier a été neuf fois champion de France, il s'y trouve également le troisième club le plus titré en volley, la saison dernière son club de rugby avait atteint la finale du Top 14, et en foot, le club est actuel deuxième du championnat de France.
Frêche était aussi connu et critiqué pour son langage cru, ses propos très politiquement incorrects qui dérangeaient beaucoup, tant les bienpensants de gauche que ceux de droite et c'est pourquoi Whatafairfoot l'appréciait en premier lieu.
Ses deux potes, Louis Nicollin et Gérard Depardieu viennent de lui rendre hommage par le biais du média local, Le Midi Libre.

Loulou se souvient ainsi comment il l'avait rencontré :
"Grâce au sport et aux poubelles. J’étais ami avec lui mais je suis devenu intime il y a seulement trois ans. Il avait peur que je lui prenne sa place à la mairie de Montpellier. C’est terrible. Il pensait que j’allais le faire marron. Et puis un jour, il a dit à tout le monde : J’en ai fait le tour, je suis sûr de lui à 99,9 %".

A propos de leur sentiment d'appartenance à Montpellier :
"C’est vrai que pour un Toulousain, il était profondément amoureux de Montpellier. C’était sa ville. Quand tu vois ce qu’elle est devenue, grâce à lui, chapeau ! J’ai ce point commun avec lui de ne pas être d’ici mais convaincu que ma place est ici. Tu vois, j’en parle comme s’il était toujours là. Personne ne pourrait me faire quitter Montpellier".

Sur le côté humain de Georges Frêche :
"C’est un des rares politiques que j’ai connus avec un cœur et pas une pierre à la place du cœur. Généralement, ils s’en battent les couilles"

L'ensemble de l'entrevue avec Loulou et Gégé :
http://www.midilibre.fr/2011/10/23/depardieu-et-nicollin-georges-freche-notre-ami,406768.php


Extrait du film-reportage "Le Président" qui lui avait été consacré :


Sources :
http://www.lemonde.fr/sport/article/2010/02/03/montpellier-la-ville-ou-le-sport-est-roi_1299890_3242.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Fr%C3%AAche

dimanche 23 octobre 2011

Le festival du carton à Loftus Road


Festival de sanctions en cette fin d'après-midi à Loftus Road, l'antre des Queens Park Rangers : 2 jaunes pour les locaux, 7 jaunes et 2 rouges pour le visiteur Chelsea, soient au total 11 cartons, auxquels il convient d'ajouter le pénalty concédé par Chelsea.
Ce fut un derby ouest londonien très animé, c'est le moins que l'on puisse en conclure !
La nervosité des joueurs de Chelsea s'explique essentiellement par la surmotivation et l'engagement total des Rangers dès le début de match, un engagement viril mais correct auxquels les blues répliquaient par des fautes.

Les QPR allaient rapidement prendre l'avantage : stupide poussée dans le dos d'Helguson dans la surface à la 8ème minute, de la part de David Luiz géné par l'incursion de celui-ci sur une longue balle. L'arbitre était pourtant loin de l'action mais il n'a pas hésité un seul instant et a indiqué le point de pénalty. Helguson le tire sur la gauche, c'est sur ce même côté que Petr Cech, le gardien de Chelsea, choisit de se détendre mais il ne peut qu'effleurer la balle qui part dans la lucarne (1-0)
A la 32ème, Wright-Phillips partait au but et il était fauché par Bosingwa : le joueur de Chelsea prenait un rouge direct. Villas-Boas remaniait son équipe en sortant Sturridge pour faire entrer Ivanovic.
A la 40ème, très vilain tacle de Didier Drogba sur Adel Taarabt qui aurait pu se faire très mal. L'arbitre sort de nouveau le rouge et Chelsea se retrouve à 9.
Le coach de Chelsea décidait de remplacer Juan Mata par Anelka, pour le faire jouer en pointe.

De retour des vestiaires, il est à noter la très bonne réorganisation opérée par Villas-Boas, de telle manière qu'à 9 contre 11, Chelsea s'est retrouvé, contre toute attente, en légère supériorité dans la possession de balle, de même que rarement en difficulté en défense et se procurant les meilleures occasions de la seconde période, dont trois occasions très nettes de marquer. La plus notable fut la tête d'Anelka à la 79ème, à quelques mètres de la ligne de but mais l'attaquant français avait la mauvaise idée de ne pas la croiser, tant et si bien que Kenny, le gardien des Rangers, pouvait s'en saisir miraculeusement.
Les QPR obtenaient ainsi leur premier succès à domicile de la saison, non sans avoir tremblé et il est d'ailleurs très préoccupant qu'avec deux joueurs de plus, ils aient été dominés par leur hôte, incapables de la moindre occasion sérieuse, et se sauvant miraculeusement à trois reprises en seconde mi-temps.
Chelsea reste troisième au classement, râtant l'occasion de dépasser Man Utd au classement, lesquels furent humiliés 1-6 sur leur pelouse un peu plus tôt dans l'après-midi, par le voisin et nouveau rival Man City.
Les Rangers remontent à la dixième place avec un bilan équilibré : 3 victoires, 3 nuls, et 3 défaites.

Source :

samedi 22 octobre 2011

Qui se fait brebis, le loup le mange

(c) squarefootball.net

En ce début d'après-midi de samedi, Wolverhampton recevait Swansea, pour le compte de la 9ème journée du championnat anglais, en Premier League. Comme à leur habitude, les Swans (littéralement, les cygnes) justifiaient leur surnom d'animal élégant, en pratiquant, tout de blanc vêtus, tels des joueurs de cricket du dimanche, un jeu très "smart", comme l'aiment les puristes, tout en passes courtes. Forts de leur possession de balle, ils allaient finir par se créer des occasions et dès la 22ème minute, Danny Graham, parti à la limite du hors-jeu, reprenait une balle en cloche envoyée par Gower, à l'entrée de la surface. Il est à noter le réflexe défensif catastrophique d'un défenseur des Wolves, qui tentait d'intercepter le ballon, à la manière d'un expert en kung-fu : le geste était réussi, digne de Bruce Lee, sauf que la balle était évidemment manquée et Graham n'avait plus qu'à ajuster le gardien (0-1).
A la 34ème, la défense des locaux est de nouveau prise de cours. Cette fois-ci, avec Graham dans le rôle de passeur décisif, lequel débordait sur la droite et centrait à ras de terre vers Joe Allen qui trompait facilement le gardien, et ce, malgré le retour de deux défenseurs des Wolves, totalement dépassés par la rapidité du contre et complètement impuissants (0-2).
Wolverhampton n'allait pas pour autant baisser les bras, et ils continuaient d'attaquer, privilégiant le jeu direct, multipliant les centres aériens dans la surface ainsi que les corners, mais Swansea faisait bonne garde et conservait l'avantage de deux buts à la mi-temps.

De retour des vestiaires, les Wolves continuaient de se procurer de nombreuses occasions, mais chaque fois, ils péchaient dans la finition. Swansea n'était jamais véritablement inquiété et les Swans géraient tranquillement leur 0-2, forts de leur possession de balle, tout en se montrant beaucoup plus dangereux lors de leurs attaques et Hennessey, le portier des Wolves, a très souvent sauvé les meubles et évité d'en arriver à un 0-3 rédhibitoire.


Nous arrivons à la 83ème minute de jeu et certains "supporters" des Wolves commencent à quitter le stade, dépités par le manque d'efficacité offensive des leurs.
Mais le loup était à l'affût et il va dévorer sa proie par deux fois en deux minutes.
Les Wolves, jusque là impuissants en attaque, allaient se montrer très tranchants. A force de pousser, de continuer d'y croire, les hommes de Mick McCarthy qui jouaient dans un style beaucoup moins "académique" que celui des Swans, que l'on pourrait qualifier de "Hourra football", obtenaient un corner à la 83ème. Le ballon arrive au-delà du second poteau, il est d'abord ramené dans la boite par une tête d'un joueur de Wolverhampton, puis Sam Vokes, dos au but, contrôle la balle, se retourne et tire, le gardien des Swans sort alors un arrêt réflexe et réussit à repousser de la main droite, mais Kevin Doyle est juste devant lui, il récupère la balle et marque (1-2).
Il reste six minutes ainsi que les arrêts de jeu et les joueurs ainsi que le public de Molineux, le stade de Wolverhampton, croit fermement en l'égalisation et ils n'ont pas tort. Celle-ci ne met pas longtemps à arriver : deux minutes plus tard, Kevin Doyle déborde sur la gauche, la défense des Swans est désorganisée, et Doyle a vu O'Hara démarqué au niveau du point de pénalty, il le sert parfaitement et O'Hara ne se fait pas prier pour égaliser (2-2).
Wolverhampton va continuer de pousser jusqu'à la fin, pensant pouvoir arracher la victoire, mais les deux équipes vont se quitter sur un score de parité de 2-2.
La défense de Swansea s'est montrée très passive lors des dernières minutes de jeu et face à une équipe très motivée, lâchant ses dernières forces dans la bataille, cela ne pardonne pas et comme le dit le proverbe "Qui se fait brebis, le loup le mange". Cette équipe galloise a beaucoup de similitudes avec Arsenal. Elle pratique un jeu tout en passes courtes, aime la possession de balle (63% contre 37% pour les locaux) et par moment, on peut penser que ses joueurs manquent de caractère. Il est en effet impensable de se prendre deux buts en deux minutes contre une équipe qui n'avait rien montré de concret en 82 minutes de jeu et qui restait sur 5 défaites d'affilée en championnat. Ces deux points que laissent échapper les gallois pourraient leur couter très cher en fin de saison, face à un rival direct pour le maintien.

Source :
http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/football/eng_prem/15319478.stm

vendredi 21 octobre 2011

Une nouvelle tactique pour Arsenal


Le blog surrealfootball.com a analysé la nouvelle tactique employée par Wenger pour faire triompher Arsenal (5 victoires lors des 6 dernières rencontres, contre, il est vrai, des adversaires assez faibles ou dans une très mauvaise passe comme Marseille, par exemple). Sans Fabregas et Nasri, Arsène devait s'adapter et il semble avoir réussi.
Il a pris son plus beau marqueur et il a inscrit sur le tableau la nouvelle tactique à employer :



(c) surrealfootball.com

Tout converge en effet ces derniers temps vers Robin van Persie. Espérons que Stoke City comprendra dimanche après-midi qu'il faut museler le hollandais qui est l'homme orchestre de cette équipe. On n'ose imaginer ce que les protégés de Wenger deviendraient si Stoke durcissait le jeu et que van Persie venait à se blesser !
Etant donné que Wilshere est out jusqu'à Noël et que les nouvelles recrues (Arteta, Mertesacker, Benayoun et Santos) peinent à s'intégrer dans un groupe en plein doute depuis le début de la saison (4 défaites en 8 matchs de championnat dont un humiliant 8-2 à Old Trafford), il serait en effet très compliqué pour Arsenal d'évoluer sans son homme à tout faire hollandais.
Wenger doit seulement espérer que le match de dimanche contre Stoke ne vire pas au "stock car" et que le hollandais ne finisse pas à l'infirmerie ...

Source :
http://www.surrealfootball.com/2011/10/20/tactical-analysis-of-arsenals-new-style-image/

jeudi 20 octobre 2011

Il urine sur la pelouse du club rival


Tout le monde parle d'eux en ce moment dans les médias ! Ces fans des "Wolves" ne pensaient certainement pas que leur vidéo postée sur Youtube aurait autant de retentissement.
Pendant que l'un montrait ses fesses à la caméra, l'autre avait l'idée d'uriner en plein centre de la pelouse des Hawthorns, celle du club rival de West Brom. Cette scène auto-filmée par ces supporters bien éméchés avait lieu après la défaite de leur équipe de Wolverhampton (2-0) lors d'un des derbys de Birmingham, en Premier League.
La police est sur la piste des deux fans des "Loups" et un loup urine pour marquer son territoire, c'est bien connu !

Source :
http://www.20min.ch/ro/sports/football/story/Ils-pissent-sur-la-pelouse-du-club-qu-ils-d-testent-13929485

mercredi 19 octobre 2011

Loulou n'en a rien à foutre des All Blacks

(c) francefootball.fr

Le média L'Equipe a interrogé divers personnalités à propos de la finale de la Coupe du Monde de rugby de dimanche entre la Nouvelle-Zélande et la France. Parmi elles, il y a eu l'interview notable du truculent Louis Nicollin, président au long cours du club de foot du Montpellier Hérault Sport Club et la saison dernière, principal actionnaire du Montpellier Hérault Rugby.
Avec Loulou, on n'est jamais déçu des réponses, et comme d'hab, ça dépote grave ! Morceaux choisis :

«On est aussi con que dans le foot. On a viré Marc Lièvremont et annoncé le nom de son remplaçant avant même le début de la compétition. Le sport français marche à l'envers. Le reste, on s'en fout. L'essentiel, c'était de gagner, de se qualifier. (...) De toute façon, cette Coupe du monde de rugby, je ne sais pas si elle intéresse grand monde. Je ne sens pas du tout d'engouement. Ça joue le matin, il y a deux matches par semaine... C'est chiant. (...) Dans cette Coupe du monde, il n'y a que quatre équipes fortes. Le reste, c'est du pipeau. L'équipe de France joue mal ? Si mon équipe joue mal mais qu'elle gagne tous ses matches, je serai très content.

(c) Vomorin

(...) Les Blacks, les Blacks, rien à cirer. On dit que c'est la plus grande nation, que ce sont les plus forts, mais de ce que j'en ai vu, rien à foutre. Ok, ils nous ont mis une tannée en phase de poules, mais nous aussi on va leur en mettre une, juste pour les emmerder. (...) Même s'ils sont chez eux, ils ne m'ont pas impressionné. On est capable de les taper. Ils vont faire leur haka je ne sais quoi, mais nous, on va leur chanter la Marseillaise».

Source :
http://www.lequipe.fr/Rugby/breves2011/20111017_202434_louis-nicollin.html

mardi 18 octobre 2011

Gascoigne buvait puis sniffait avant les matchs

(c) bleedingcool.com

Vous venez de vous envoyer 9 verres de brandy et vous avez un match à jouer : comment faire pour être sur pied rapidement ? Paul Gascoigne explique dans un long entretien au Guardian qu'il avait trouvé la solution (à ne pas suivre) au problème : après sa biture, il sniffait de la cocaïne pour contrer les effets de l'alcool !
Gazza aurait même bu jusqu'à 4 bouteilles de whisky quotidiennes, vers la fin de sa carrière. "Je suis un alcoolique. Ce n'est pas dénigrant. Je le suis et je dois apprendre à vivre avec cette maladie. L'alcool est maitre de ma vie".
Après un grave accident de voiture, le médecin lui avait confié en arrivant à l'hôpital : "Vous auriez dû mourir deux fois dans l'ambulance"
Gascoigne confie qu'il va mieux mais que les journaux n'en font pas mention : "Vous devez comprendre que la presse n'écrira jamais si Paul Gascoigne va bien. Tout ce qu'ils veulent, c'est vendre du papier"

Sources :
http://www.skynet.be/actu-sports/sports/football/detail_gascoigne-avant-chaque-match-buvais-verres-whiskey?id=815611
http://www.topmercato.com/38064,1/angleterre-gascoigne-j-aurais-du-mourir-deux-fois.html

lundi 17 octobre 2011

Novara se casse les dents sur Bologne. Son gardien aussi.

Samir Ujkani, le gardien de Novara (club promu en serie A) est un homme courageux qui n'hésite pas à aller au contact. Le malheureux portier albanais du club piémontais s'est cependant fracturé le nez et la machoire, de même qu'il a perdu 4 dents, dans son choc avec un défenseur de Bologne, le suisse Michel Morganella, lors du match Novara-Bologne, disputé hier après-midi.
Le ralenti vidéo est impressionnant, on voit même une dent voltiger, juste après le choc :


C'est non seulement le gardien qui s'est cassé les dents (au sens propre) sur l'équipe de Bologne (sur un de ses défenseurs en particulier), mais toute l'équipe de Novara qui s'est cassé les dents (au sens figuré, cette fois-ci) sur le club d'Emilie Romagne, Novara s'inclinant 0-2. La responsabilité des deux buts encaissés incombe pour une bonne partie au gardien ayant remplacé le malheureux Ujkani, le dénommé Fontana qui fut trop court sur le premier but, et particulièrement naïf sur le second, sortant les jambes trop écartées lors de sa confrontation directe face à l'attaquant Robert Acquafresca, voir en vidéo :


En imaginant que sans cet incident, Samir Ujkani ait tenu son poste pendant tout le match, il n'est pas interdit de penser que Novara ait pu conserver le 0-0. Nous aurions alors eu notre sixième 0-0 de l'après-midi, en six matchs !

Lire à ce propos notre sujet d'hier :

dimanche 16 octobre 2011

La serie A de nouveau sur la défensive ?

   

          Cesena 0-0 Fiorentina
   Atalanta 0-0 Udinese
Cagliari 0-0 Siena
   Chievo V. 0-0 Juventus
    Genoa 0-0 Lecce

Cinq des six matchs de serie A disputés ce dimanche à 15h, se sont soldés sur le même score de 0-0. (sullo zero a zero, come dicono gl'italiani !)
Fort heureusement, Bologne s'imposait 0-2 à Novara et apportait un peu de divertissement aux tifosi. On peut comprendre que la lanterne rouge Cesena avait à coeur de ne pas perdre son 5ème match en 6 journées face à un club plus coté comme la Fiorentina et qu'ils soient restés frileux.
De même que face à l'excellent début de saison de l'Udinese, il est compréhensible que l'Atalanta ait pu se méfier et que les bergamasques en soient arrivés au même résultat.
Cagliari et Sienne étant deux des meilleures défenses de ce début de championnat, le 0-0 peut sembler également logique.
Pour avoir vu le match Chievo - Juve, je ne suis nullement surpris du résultat. Le Chievo se savait inférieur à la Juve sur le papier et ils ont laissé venir les bianconeri en tentant de les prendre en contre, mais la Juve le savait, s'est méfiée et ne s'est pas complètement livrée.
Quant à Genoa - Lecce, ce nul vierge rassure tout le monde : Lecce était sur trois défaites consécutives et le Genoa sur deux revers d'affilée.

Même si 5 fois zéro à zéro sur 10 matchs de serie A semble nous renvoyer à un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, il n'y a pas à s'alarmer : les amateurs de foot italien qui aiment les buts, seront servis lors des prochaines journées où cela devrait repartir très fort.

Personnellement, je le regrette, étant nostalgique de cette bonne vieille époque où les italiens savaient défendre, où les 0-0 fleurissaient dans toutes les divisions, où l'on ne passait pas le grand Franco Baresi, et où les italiens gagnaient tout ou presque.
Aujourd'hui que les finances de ces mêmes clubs italiens sont revus à la baisse (crise oblige et peu d'investisseurs étrangers), qu'ils ont des effectifs de second choix en comparaison des clubs espagnols, anglais et même du PSG (!), c'est maintenant ou jamais qu'il faudrait ressortir les barbelés, n'est-il pas vrai ?

samedi 15 octobre 2011

Quand l'attaque de Flamengo s'entête

Mercredi soir, les attaquants de Flamengo étaient maudits en première mi-temps du match de championnat de serie A brésilienne contre Palmeiras. Comme vous pouvez le constater dans la vidéo ci-dessous, il y avait en première mi-temps, dans la même action, trois têtes successives infructueuses de la part des Rouges et Noirs (deux sur la transversale et une sur le gardien) :


Finalement, la solution venait d'un centre-tir d'Augusto Thiago Neves en seconde mi-temps malgré que son partenaire Marquinhos ait tenté de reprendre la balle de la tête, mais fort heureusement, celui-ci ne déviait pas le tir brossé de Thiago Neves qui permettait à "Fla" de mener 1-0 à la 56ème :


Mais Palmeiras n'allait pas s'avouer vaincu et réussissait à égaliser 9 minutes plus tard par Maikon Leite. Score final : 1-1.

Après 29 journées, Corinthians et Vasco da Gama sont en tête avec 51 points, devant Botafogo avec 49 points et un match en moins, puis viennent São Paulo et Flamengo avec 48 points. Palmeiras est 8ème avec 41 points.

Flamengo a laissé échapper deux précieux points à domicile et pourra longtemps regretter son incroyable malchance de la première mi-temps.

vendredi 14 octobre 2011

Valse avec Robbie

Robbie Savage, vous souvenez-vous ? Il était ce milieu de terrain qui collectionnait les cartons jaunes, le plus averti de toute la Premier League, juste avant que Lee Bowyer "n'améliore" son score ! Savage avait notamment joué 5 ans pour Leicester City, de 1997 à 2002, puis 3 ans à Birmingham City, 3 ans aux Blackburn Rovers, et pour finir, 3 ans à Derby County jusqu'à la saison dernière.
Il compta également 39 sélections pour le Pays de Galles, de 1995 à 2005.
Il est maintenant commentateur pour la radio BBC 5 Live.

Toute l'Angleterre n'a d'yeux que pour lui en ce moment, car le "bad boy" Robbie Savage fait un malheur dans le très populaire show de la BBC consacré à la danse intitulé "Strictly come dancing", qui réunit des millions de téléspectateurs, chaque samedi soir. Le principe est de faire danser une célébrité avec un(e) professionnel(le) de la danse.
Ainsi, Robbie, l'ancien "hard man" des terrains, bluffe tout le monde !

Le voici lors de sa première prestation le 1er octobre, lors de laquelle il dansait le cha cha cha :


Une prestation moyenne pour laquelle le jury lui donna la note de 19/40. Mais Robbie allait bosser dur et il était véritablement époustouflant en danseur de foxtrot, samedi dernier :


Le jury lui a donné la très bonne note de 29/40.
On attend avec impatience une nouvelle prestation de sa part, samedi prochain.

Sources :
http://en.wikipedia.org/wiki/Robbie_Savage
http://www.bbc.co.uk/strictlycomedancing/2011/dancers/celebrity/robbie_savage.shtml

jeudi 13 octobre 2011

Analyse du troisième tour de Copa del Rey

Voici le topo du 3ème tour de la Copa del Rey signé par Euskerra, notre spécialiste du foot espagnol.

Un 3ème tour disputé hier, à l'issue duquel on connait les 12 clubs des divisions inférieures qui vont rejoindre les 20 clubs de D1 en 16èmes de finale, véritable début de l'épreuve.
Sont qualifiés 5 clubs de D2 rescapés d'une mini Coupe en 2 tours entre équipes de cette division et 7 de D2/B après 3 tours ayant opposé des clubs de D2/B et de D3.

Commençons par la mini-journée de D2 qui a réuni 8 000 personnes en moyenne, ce qui n'est pas mal.


L'épouvantail Deportivo, un peu en difficulté en championnat où il vient de perdre contre Alcoyano 2-0, retrouvait cette même équipe pour prendre sa revanche.
Ce qui fut fait assez facilement, à la satisfaction des 15 000 spectateurs du Riazor, après les buts de Juan Dominguez et Riki avant la réduction du score tardive de Gato pour le 2-1 final.


Les voisins du Celta, encore plus en difficulté en Liga puisque seulement 12èmes, se sont rassurés contre Valladolid qu'ils étrillent 4-1 grâce à des buts de Català, Toni, Mario Bermejo et Iago Aspas contre celui de Marquitos devant 7 000 personnes à Balaidos.

(c) empublicamisetas.files.wordpress.com

Alcorcon, célebre depuis son 4-0 contre le Real Madrid entré dans la légende sous le nom de "Alcorconazo", est vraiment le roi de la Coupe : il sort Numancia, emmené par un duo de feu composé par Miguelez et Oriol Riera tous deux buteurs et passeurs sur les 2 buts des banlieusards madrilènes inquiétés par l'égalisation du basque Diaz de Cerio. Les spectateurs du petit stade Santo Domingo (2500 spectateurs mercredi) retrouveront les 16èmes pour la 3ème fois consécutive.

Le match Almeria-Elche a connu un fort suspense puisque les 3 000 personnes prèsentes au stade de Los Juegos Mediterraneos ont dû patienter jusqu'à la 90ème minute pour voir le seul but du match pour les locaux, inscrit par Soriano qui a parfaitement joué son rôle de joker puisqu'il est entré en jeu à la 69ème minute.

Encore plus de suspense au Stade Arcangel de Cordoue où les 11 000 spectateurs sont les seuls à avoir assisté à une séance de tirs au but après le 1-1 à l'issue des 120 minutes jouées. Pourtant on a longtemps cru que le but de Charles allait envoyer les andalous au tour suivant mais Huesca arrachait les prolongations par Corona à la 94ème minute. Mais quand on voit la prestation des aragonais aux pénalties (Roberto, Sorribas et Gilvàn ont tiré sur les poteaux), on se dit qu'il s'est décarcassé pour rien.

Place maintenant aux 6 affiches de D2/B, véritables finales pour ces clubs puisque le vainqueur était assuré d'affronter un club européen au prochain tour avec la perspective de faire la recette de l'année dans leur stade à l'aller avant de se déplacer dans une antre de légende.
Pour rappel, les 7 clubs européens sont le FC Barcelone, le Real Madrid, le FC Valence, Villareal, l'Atletico Madrid, l'Athletic et le FC Séville, rien que ça.
On note qu'Oviedo était déjà assuré de se payer ce match de gala puisque exempt de ce tour par tirage au sort.


On commence par une curiosité : 2 matches étaient des affiches du groupe 2 :
Mirandés-UD Logroñes qui en plus vient juste d'avoir lieu (0-0 à Logroño) et Eibar-Ponferradina.

L'équipe de Miranda de Ebro (39 000 habitants près de Burgos) a confirmé son incroyable début de saison (leader de son groupe avec aucun but encaissé après 8 journées !) en s'imposant 3-1 (Albistegui contre son camp, Alain Arroyo et Ivan Agustin / Manu Garcia) dans un stade Anduva plein à craquer (6 000 places). On souhaite bien du plaisir aux adversaires des hommes de Carlos Pouzo au prochain tour face à une formation qui éveille la curiosité en Espagne.

Dans l'autre affiche du groupe 2 Ponferradina crée la surprise en allant se qualifier sur la pelouse d'Eibar, pourtant soutenu par ses habituels 2 500 chauds supporters, 1-0 grâce à un but de Yuri. Les joueurs de Ponferrada (7 0000 habitants près de Leon) entrainés par Claudio Barragàn (ex-joueur du Deportivo et de Majorque) retrouvent le sourire, eux qui viennent juste d'être relégués de D2.

C'est le cas également d'Albacete qui a obtenu la même récompense contre d'autres basques, ceux d'Alaves, qu'ils battent 1-0 grâce à un but de Calle inscrit en tout début de match dans une bonne ambiance de coupe au Carlos Belmonte où se trouvaient autour de 5 000 personnes.

Après ce choc entre anciens de D1, voici maintenant un derby catalan entre Llagostera (près de Gérone) et L'Hospitalet de Llobregat (dans la banlieue de Barcelone).
C'est le club le plus huppé c'est à dire les visiteurs de L'Hospitalet (3 saisons en D2 entre 1963 et 1966) qui s'imposent 1-0 grâce au but de Lucas Viale au grand désappointement des 1 200 supporters locaux.


Le club historique de Cadix qui se targue d'être le premier "sous marin jaune" du foot espagnol (l'autre étant Villareal connu dans toute l'Europe aujourd'hui) passe lui aussi ce tour sur la pelouse d'Orihuela qu'il tombe facilement 3-1 (Francis / Ikecki et Akinsola x 2) devant 3 000 personnes. Les hommes de José Gonzalez peuvent se préparer à une belle fête au Ramon de Carranza (22 000 places).

On finit avec l'affiche la plus improbable qui opposait les aragonais du Andorra FC aux andalous de San Roque de Lepe (dans la ville de Lepe, 27 000 habitants, près de Huelva). Les 1 000 spectateurs du match (plus faible affluence de la soirée) ont vu les visiteurs s'imposer facilement 3-1 (Morales / Berrocal et Jesus Rubio x 2). Les joueurs de Luis Garcia Tevenet (ancien joueur du FC Séville entre autres) seront l'une des curiosités avec Mirandés et Alcorcon, de ces 16èmes dont le tirage aura lieu vendredi.

En résumé sont qualifiés : Deportivo, Celta, Almeria, Cordoue et Alcorcon pour la D2, Albacete, Cadix, Oviedo, Ponferradina, L'Hospitalet, Mirandés et San Roque de Lepe pour la D2/B.
On se souvient que l'an dernier, une équipe de D3, les basques de Portugalete, avait réussi à se hisser en 16èmes, sortie dignement par Getafe.

mercredi 12 octobre 2011

Quand l'Irlande s'aide du bras pour battre l'Arménie


Après la polémique suscitée par "la main de la honte" de Thierry Henry en match de barrage retour contre l'Irlande pour qualifier les Bleus au dernier Mondial, les arméniens peuvent en vouloir tout autant aux irlandais pour un fait de jeu aux conséquences similaires.
Les arméniens ont en effet été battus 2-1 en Irlande, hier soir, alors qu'un match nul aurait suffi pour les qualifier en match de barrage pour tenter de disputer le prochain Euro.
Réduits à dix à partir de la 25ème, pour une faute bidon, au départ d'un bras irlandais non vu par l'arbitre, les arméniens se sont logiquement inclinés.
Comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus, le gardien arménien était expulsé après 25 minutes de jeu, suite à une supposée main en dehors de sa surface alors qu'en visionnant le ralenti, on s'aperçoit qu'il n'en était rien et qu'au départ de l'action, il y avait au contraire un contrôle du bras très flagrant de la part de l'attaquant irlandais Simon Cox !

Les irlandais vont-ils demander à rejouer le match ? On en doute !
Cox a reconnu les faits : «Le ballon est venu par-dessus mon épaule, j’ai essayé de le contrôler. En revanche, je ne pense pas que le gardien ait touché le ballon de la main».
L'Irish Times se réjouit même de la qualification directe de la France (quelle ironie), permettant aux irlandais d'être tête de série pour le tirage au sort des barrages : «C’est un juste retour des choses, la France nous devait bien ça».
Les supporters arméniens n'ont que leurs yeux pour pleurer et pourtant, leur équipe méritait beaucoup mieux.

Sources :
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=73691
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=73700

mardi 11 octobre 2011

Les goûts des aficionados (sondage du journal As)

Le journal sportif madrilène "As" vient de publier un sondage qui a permis d'analyser les intérêts des supporters des clubs de la Liga espagnole : les clubs qu'ils aimaient, détestaient, leur rapport avec l'équipe nationale, leur entraîneur préféré, etc..

(c) as.com

Une des études les plus intéressante est le rapport des aficionados avec la Roja. Les supporters ont-ils autant d'amour pour l'équipe nationale d'Espagne que pour leur club ? D'un club à l'autre, les résultats sont parfois très contrastés. A une écrasante majorité, les supporters des clubs basques (Athletic, Real Sociedad, Osasuna) préfèrent largement leur club à la Roja. On peut penser que l'identité basque et la volonté d'émancipation du peuple basque est pour beaucoup dans cet attachement très faible pour l'équipe d'Espagne. A un degré moindre, on retrouve la même tendance auprès des supporters de la ville majeure de la Catalogne : Barcelone. Aussi bien les supporters du Barça que ceux de l'Espanyol se sentent beaucoup plus proche de leur club que de la Roja. La volonté d'émancipation de la Catalogne est en effet très forte comme au Pays Basque. Plus étonnant, les chiffres sont également élevés au niveau des clubs de la capitale : Rayo, Atletico et Real. Mais ce n'est pourtant pas le cas de Getafe.
Le sud de l'Espagne semble beaucoup plus "patriote" avec des scores bien plus à l'avantage de la Roja que du club supporté : c'est le cas pour les fans du FC Seville, de Grenade, de Valence, de Malaga et du Betis.

(c) as.com

Autre étude, celle des coachs préférés des supporters espagnols : on se rend compte que Guardiola, le coach du Barça est très aimé de la plupart des supporters tandis que Mourinho, le coach du Real est moins plébiscité. Très bon crédit également pour le sélectionneur de la Roja, Del Bosque, tandis qu'Aragones est pratiquement délaissé alors que c'est pourtant lui qui avait bâti l'actuelle équipe championne d'Europe puis championne du Monde.

(c) as.com

Autre aspect intéressant : les intérêts des supporters basques. Unanimement, l'aficionado basque est très fan du Barça ...

(c) as.com

... et c'est avec la même unanimité que le fan basque déteste le Real. Notamment les supporters de l'Osasuna (à 92%) et de l'Athletic (à 90%). Mais on remarque également que l'Atletico Madrid n'est guère mieux loti. C'est le club le plus détesté après le Real auprès des fans de l'Athletic et de ceux qui supportent la Real Sociedad. On peut penser que le basque n'aime pas la capitale d'Etat et ses clubs de foot.

Les clubs basques ne s'apprécient pas forcément entre eux. Les fans de l'Athletic et de la Real Sociedad aiment pourtant bien l'Osasuna mais ils ne s'aiment pas réciproquement. 59% des fans de la Sociedad n'aiment pas l'Athletic, tandis que 31% des fans du club de Bilbao n'apprécient pas le club de San Sebastian mais ils sont dans le même temps 27% à bien l'aimer.

D'autres statistiques de cette étude sont encore disponibles sur le site du journal "As" :

lundi 10 octobre 2011

Les aveux de Spahic


A la veille de France-Bosnie, Emir Spahic, international bosnien aujourd'hui au FC Séville et les deux saisons passées au Montpellier Hérault, s'est exprimé dans la presse et il est revenu sur sa dernière saison très controversée au MHSC, laquelle fut marquée par de longues suspensions, suite à des cartons rouges  :
« Je me suis parfois comporté comme un bad boy, mais toujours dans l’intérêt collectif, car je me donne toujours à cent pour cent. S’il peut y avoir une forme d’excès, c’est pour être utile aux autres. Pas à moi (...) Je n’en veux à personne. Montpellier, c’est ma famille, un club qui restera dans mon cœur toute ma vie. Et Loulou c’est vraiment un type bien. Je l’ai encore assez souvent au téléphone. Je suis toujours en contact avec beaucoup d’autres personnes de la Paillade ».

En juillet 2011, peu avant la reprise du championnat, l'homme fort du MHSC, Louis Nicollin (dit Loulou) ne lui avait pourtant pas fait de cadeau :
«Notre mauvaise saison, enfin, d'être 14ème, c'est dû qu'à un seul joueur, c'est Spahic qui est parti en couille et qui nous a beaucoup emmerdés. Voilà, c'est tout. Si on n'a pas ce connard qui fait des matchs comme ça, on finit 5ème ou 6ème. (...) Oui et puis alors bon débarras. En tant que joueur ! parce qu'autrement, dans la vie, c'était un homme charmant, mais un joueur sur un terrain, comme ça, c'était pas possible (...) Sur 38 matchs, il ne t'en fait que 15, c'est grave quand même. Sur la première saison, on l'aurait même augmenté».

Cela s'est visiblement rabiboché entre les deux hommes. Dernier acte, demain, avec France-Bosnie. Loulou, grand supporter des Bleus, doit être très impatient de voir ce match opposant l'équipe nationale qu'il aime tant face à celle de son ancien joueur.

Sources :
http://whatafairfoot.blogspot.com/2011/07/louis-nicollin-digne-des-tacles-de.html

dimanche 9 octobre 2011

Même un club de D2 suisse peut battre l'Inter


Rien ne va plus à l'Inter. Ridicules en championnat (après 5 matchs, déjà 2 défaites à Palerme et Novara, plus une humiliation 0-3 à domicile en début de mois contre le Napoli), instables en Ligue des Champions (défaite 0-1 à domicile contre Trabzonspor), les voici maintenant humiliés en match amical.
Hier en effet, le FC Lugano (D2 suisse) est venu s'imposer 0-2 à Appiano Gentile (le centre sportif des intéristes), par deux buts du sénégalais Bebeto (voir vidéo ci-dessus).
Claudio Ranieri durera-t-il moins longtemps que Gian Piero Gasperini ?

samedi 8 octobre 2011

Les néanderthaliens de Stoke City

Le site ghostgoal.co.uk a publié des stats concernant la moyenne des passes courtes réalisées par match (complétées ou non) pour chacun des clubs de Premier League, en ce début de saison.
Sans surprise, Stoke City, plus enclin au jeu long, arrive en dernier. Au top des clubs abusant des petites passes multiples : Manchester City, Arsenal, Chelsea, Swansea.


Vu son classement actuel (15ème) on peut dire qu'Arsenal fait souvent tourner la balle ... en vain. Même chose pour Swansea qui aura beau la faire tourner mais sans qualité, tant à l'avant qu'à l'arrière, pour fructifier leur possession de balle, il y a fort à parier que les gallois seront relégués à l'issue de la 38ème journée.

Quant à Stoke City, le club produit un jeu direct "à l'ancienne" qui leur réussit bien, puisqu'ils démarrent leur 4ème saison consécutive en Premier League. Stoke semble parti pour faire un peu plus de passes courtes que la saison dernière, voyez plutôt les stats 2010-2011 (une progression d'une passe courte en moyenne !) :


Rory Delap, milieu de terrain de Stoke, assume : "Nous avons à faire un job pour maintenir le club en Premier League mais maintenant, nous allons progresser. Mais ce ne sera pas un changement immédiat, cela va venir petit à petit"
Il est vrai qu'en consultant les stats de la saison 2009-2010, on se rend compte du net progrès de Stoke (5 passes en plus par match) !


Il est amusant de voir Arsenal en tête de deux classements finaux. Si seulement, faire tourner au maximum la baballe pouvait faire gagner, doit se lamenter Wenger !
En espérant que Stoke ne change rien à son style, voire descende sous les 200 passes courtes par match ! Bien sympathique, le foot néanderthalien des Potters. Et puis ce jeu direct est quand même plus stimulant à regarder que le jeu stérile et frustrant d'Arsenal !

Source :
http://ghostgoal.co.uk/2011/09/25/stoke-city-evolution/