lundi 3 octobre 2011

Arsenal de plus en plus à la dérive

Hier, à White Hart Lane, Wenger refusant de serrer la main de Clive Allen

Ce n'est pas tant dans le jeu que le club d'Arsenal est inconvenant, même si dimanche dernier, ils ont subi face à Tottenham (2-1)  leur 4ème défaite de la saison après seulement 7 journées de championnat.
C'est plutôt dans leur comportement que les Gunners sont obscènes. On savait que les supporters ne portaient plus dans leur coeur Emmanuel Adebayor, ex-buteur du club, car celui-ci les avait bien brocardés lors de son transfert à Man City. Adebayor évolue à présent dans le club londonien ennemi, Tottenham, et malgré ses excuses d'avant-match, les fans d'Arsenal ont été particulièrement ignobles envers le togolais, entonnant un chant expliquant qu'il aurait dû se trouver parmi les victimes de la fusillade qui avait touché ceux de sa sélection, en janvier 2010, à l'occasion de la Coupe d'Afrique des Nations.
D'autres fans d'Arsenal ont pour leur part, fait référence aux récentes émeutes londoniennes, estimant que les joueurs adverses auraient dû "s'y trouver et être tués".
Harry Redknapp, le coach des Spurs, était indigné : "Comment peut-on chanter quelque chose comme ça ? C'était écœurant. Ceux qui font ça ne doivent pas être bien équilibrés".
Arsène Wenger lui-même aurait reconnu qu'il était "déçu et frustré" par ces supporters.

Mais Wenger a également eu un comportement peu glorieux en fin de match, refusant de serrer la main de Clive Allen, un des adjoints de Redknapp (voir photo de dessus).
Avec la mauvaise foi qui le caractérise, le coach d'Arsenal a déclaré : «Aucun mot n’a été échangé. Si le fait important de ce match est Clive Allen, il faut aller lui poser la question. J’ai serré la main de l’entraîneur et de l’entraîneur adjoint. Je ne peux dire que cela».
Si à chaque fois qu'il perd, il ne sert pas la main (comme il est de coutume en fin de match en Angleterre) à quelqu'un du staff adverse, Wenger risque de ne pas avoir beaucoup de personnes qui vont continuer de l'apprécier en Premier League.
Vivement que Stan Kroenke, le nouveau proprio d'Arsenal, nous montre ses qualités d'homme d'affaires et se sépare enfin de ce coach en fin de parcours.

Sources :

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