lundi 6 août 2012

Rodgers sur le point d'évincer Andy Carroll

Rodgers marchera-t-il bientôt seul ?
(c) PA (image détournée)

Le nouveau Liverpool version Rodgers avait réalisé un piètre match à Gomel, troisième de la dernière édition de "l'immense" championnat biélorusse, jeudi dernier, ne l'emportant qu'à 20 minutes du terme (0-1, but de Downing) à l'occasion du match aller du 3ème tour des qualifs pour l'Europa League. Outre le score, c'est la manière qui avait déplu. Les Reds en rodage ? Admettons.
Rodgers est en train d'appliquer sa vision très spéciale du football, à savoir mettre en place en Angleterre, des équipes abusant des passes courtes à n'en plus finir, oubliant parfois l'essentiel : marquer.
On pourrait rapprocher ce jeu de celui du Barça, à la différence que les catalans ne font pas tourner en vain et font parler la poudre en attaque.
Avec Swansea la saison passée, on a pu voir ce que cela donnait la plupart du temps : des attaquants préférant la remettre en arrière plutôt que de tenter leur chance à moyenne distance ou essayer de percer la défense adverse. Certes, Swansea s'est maintenu, réussissant quelques exploits (battant Arsenal et Man City à domicile) et a terminé milieu de tableau. Plutôt pas mal pour un promu mais Norwich qui venait de remonter deux divisions, arrivait au même bilan.

Rodgers avait hérité d'un Swansea modelé par l'espagnol Martinez (actuel coach de Wigan) et qu'il avait eu la chance de voir arriver à maturité. Avec Liverpool, il y a tout à faire et d'abord à défaire, s'il veut y appliquer sa philosophie de jeu. C'est pourquoi il convient d'abord de se débarrasser des joueurs au style inadéquat. Ainsi, le puissant Andy Carroll, surdoué dans les airs, ne convient absolument pas au jeu rase-motte prôné par Rodgers. Sur la liste des transferts, Carroll pourrait bientôt retrouver son ancien coach de Newcastle, Sam Allardyce, dans l'est de Londres, à West Ham, si l'on en croit le Guardian, relayé par So Foot. Les Reds auraient en effet accepté de le prêter dans un premier temps au club londonien, moyennant deux millions de livres sterling, avec option d'achat s'élevant à 17 millions si les Hammers se maintenaient.

La philosophie de jeu de Sam Allardyce est très contraire à celle de Rodgers. Il prône un style beaucoup plus direct, même si ce n'est pas toujours élégant à voir, pour les puristes. En cela, ces derniers vont être servis avec le nouveau Liverpool de Rodgers. Les joueurs mettront le pied sur le ballon, se feront dix mille passes, et on assistera à de splendides 0-0. Régalez-vous et admirez le classement.

Sources :

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