vendredi 11 mai 2012

Jean-Marc Furlan en 15 citations

(c) 20minutes.fr

Félicitations à Troyes, Reims et Bastia qui joueront parmi l'élite la saison prochaine. Ces trois clubs ont en commun d'avoir accompli une résurrection sur laquelle personne n'aurait parié, ne serait-ce qu'une ou deux saisons en arrière. Le Stade de Reims va rejouer en L1 après trente-trois années d'absence. Le Sporting Club de Bastia était passé tout près de la liquidation en 2010 et vient de remonter deux divisions d'affilée. Troyes ne roule pas sur l'or et après son retour du National en 2010, un maintien acquis de justesse l'année suivante, on ne les voyait pas réussir autre chose cette saison, que de demeurer en L2 et pourtant, les hommes de Jean-Marc Furlan ont accompli l'exploit de terminer troisième, validant ainsi leur ticket pour la L1, la saison prochaine.

Hommage à Jean-Marc Furlan, un chic type comme il en existe peu dans le football moderne.
Voici une série de citations permettant de mieux apprécier le personnage :

Furlan à la conquête de l'Est
«Quand je suis parti de Troyes, j'avais plusieurs propositions dont Le Mans et Strasbourg puis Bordeaux s'est également manifesté avant même de solliciter Blanc. Le président Triaud a insisté, mais je venais de donner ma parole à Strasbourg. Strasbourg, ça a été un choix, je le dis sans prétention, motivé par l'orgueil. Tout le monde avait tenté de me dissuader. On me disait : "Ce n'est pas pour toi" Moi qui ne connaissais pas l'Est, j'ai voulu y aller. C'est mon côté aventurier qui a pris le dessus».

http://www.estac.fr/newsite/news/10/70/Jean-Marc-Furlan-Je-n-ai-jamais-vraiment-quitte-l-Estac.htm

Furlan grand seigneur
«A Troyes, on est des seigneurs, que l'on perde ou que l'on gagne, ce qui compte, c'est de mener le bon combat».
http://www.sofoot.com/so-foot-septembre-n26-1363.html

Furlan et la maçonnerie
«Je n'ai pas peur de me faire virer, j'ai peur de ne plus avoir d'emploi, nuance. J'ai bossé pendant dix ans dans un magasin de sport, quinze heures par jour pour gagner des clopinettes. Alors si demain, on ne veut plus de moi, pas de souci, je pars aux Etats-Unis bosser avec mon oncle, qui a une entreprise de maçonnerie. Je ne serai pas plus malheureux».
http://www.sofoot.com/so-foot-septembre-n26-1363.html

Furlan humoriste gardois
«Pas de bétises à Nîmes, dis-je aux gar(d)s ! Je ne veux pas passer pour l'arêne des connes !».
http://twitter.com/#!/jmfurlan

De la défense à l'attaque
«J'ai eu la chance de faire huit clubs dans ma carrière. Cela m'a permis d'étudier et d'avoir une culture élargie. Aux Girondins, où j'ai été formé, on avait une vraie culture de défense, on aimait la lutte physique à l'anglaise. A Lyon, la culture était inverse. En 80-81, j'ai joué avec Tigana, Moizan, Chiesa, Xuereb ... Une équipe offensive qui marquait beaucoup de buts. Je me suis rendu compte que c'était plus valorisant pour tout le monde, les joueurs et le public, et que, aspect non négligeable, on vivait le jeu de façon beaucoup moins stressante. Il y avait plus de sérénité, de confiance. Le vrai football. (...) Moi, ça ne m'intéresse pas de gagner si je me fais bouffer par l'adversaire. Je préfère perdre en mangeant l'autre. C'est moins inquiétant (...) Le mot "défense" est péjoratif. Attaquer, en revanche, n'est pas donné à tout le monde. C'est donné aux gens qui ont du talent, intellectuellement et sportivement».
http://www.sofoot.com/so-foot-septembre-n26-1363.html

Jean-Marc fut un heureux pailladin en 86-87
(c) montpellierinteractif.com

Furlan face à la mort
«De toute façon, être premier ça a toujours été notre objectif. Quand je dis "mourir avec mes idées", c'est de mort lente, bien sûr. (...) oui mais moi et mes idées, on est quand même un peu jeune pour mourir».
http://twitter.com/#!/jmfurlan

Les mentors de Jean-Marc
«Parmi les mecs que j'ai croisés, il y a eu André Menault, le doyen de la faculté des sports de Bordeaux, le meilleur théoricien du foot en France à mon avis, Le Millinaire à Laval et Destrumelle à Lyon, humainement formidables. Quand les entraîneurs sont des gens bien, on a envie de s'arracher pour eux».
http://www.sofoot.com/so-foot-septembre-n26-1363.html

Furlan entre ambition et humilité
«Quand j'étais en CFA, je me disais que jamais je n'entraînerais un club de L2. Je ne pensais même pas à la L1. Je franchis les étapes petit à petit, aujourd'hui, je me dis que si je pouvais exister en L1 quelques années, ça m'arrangerait bien, je veux survivre à ce niveau. Alors entraîner un grand club ...».
http://www.sofoot.com/so-foot-septembre-n26-1363.html

Furlan machiniste
«J'ai juste actionné les leviers de la solidarité et de la réaction. Par contre les leviers de la victoire sont méchamment grippés !»
http://twitter.com/#!/jmfurlan

Furlan sur la pédagogie militaire
«Un entraîneur détesté par ses joueurs pourrait avoir de bons résultats pendant un an. Guère plus. Il y a des exemples récents. Nous, les coachs, on risque notre peau et on monte en première ligne, quitte à aller au feu. Il faut dire aux joueurs : "Vous n'êtes pas bons, vous avez de mauvais résultats, mais c'est pour ma gueule". On doit mourir pour eux. La pédagogie militaire ne dure que dix-huit à vingt-quatre mois, après les joueurs se chargent de vous faire la peau et ils ont bien raison».
http://www.sofoot.com/so-foot-septembre-n26-1363.html

Furlan mathématicien
«Zéro plus Zéro égale la tête à Ducrocq».
http://twitter.com/#!/jmfurlan

Furlan et la cherté de la vie
«J'ai fait l'aller-retour Strasbourg-Paris pour voir le Dieu Polnareff près de la Tour Eiffel. On ira tous au Paradis. A nous le titre ! J'en profite d'ailleurs pour affirmer haut et fort que la SNCF exagère quelque peu sur les tarifs du TGV Est. 1 aller-retour = 4 ballons !».
http://twitter.com/#!/jmfurlan

Furlan sur le paramètre chance
«Ensemble, nous avons fait en sorte d’être au rendez-vous. Du coup, lorsqu’on me parle de "chance", j’intègre la part d’aléas mais je pense également que nous y sommes pour beaucoup».
http://www.estac.fr/newsite/news/5149/70/Jean-Marc-Furlan-J-ai-hate-d-y-etre-tout-en-profitant-du-moment-present.htm

Furlan maître du temps ?
«Oui, j’ai hâte d’y être. Et en même temps, j’aimerais faire « pause » pour profiter de ce moment. Cela va trop vite et c’est presque dommage. Mais là aussi, c’est une des composantes inhérente à notre métier. J’ai envie de savoir… tout en profitant du moment présent».
http://www.estac.fr/newsite/news/5149/70/Jean-Marc-Furlan-J-ai-hate-d-y-etre-tout-en-profitant-du-moment-present.htm

Jean-Marc vs Les tueurs à gage
«C’est forcément différent de ce que j’ai connu ici lorsque l’ESTAC est montée en première division. J’étais beaucoup plus jeune, ambitieux face à un vestiaire expérimenté composé de "tueurs à gage". Aujourd’hui, je suis face à de plus jeunes joueurs. Du haut de mes 50 ans avec les moments difficiles que j’ai connus à Strasbourg, j’ai beaucoup plus de recul».
http://www.estac.fr/newsite/news/5149/70/Jean-Marc-Furlan-J-ai-hate-d-y-etre-tout-en-profitant-du-moment-present.htm

Sources :
http://www.sofoot.com/so-foot-septembre-n26-1363.html
http://twitter.com/#!/jmfurlan
http://www.estac.fr/newsite/news/5149/70/Jean-Marc-Furlan-J-ai-hate-d-y-etre-tout-en-profitant-du-moment-present.htm
http://www.estac.fr/newsite/news/10/70/Jean-Marc-Furlan-Je-n-ai-jamais-vraiment-quitte-l-Estac.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Marc_Furlan

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