mardi 19 avril 2011

Astreinte et forte amende pour la veuve d'Arkan

La belle Svetlana Raznatovic dite "Ceca"

Chanteuse adulée en Serbie, sous le nom de "Ceca", la belle Svetlana Raznatovic est la veuve du défunt leader paramilitaire serbe Arkan, lequel avait une passion pour le club d'Obilic dont il avait pris la présidence en juin 1996. La saison suivante, Obilic réussissait à être promu dans la division majeure pour la première fois de son histoire et mieux que de s'y maintenir, il terminait tout bonnement champion, devant des clubs comme le Partizan et l'Etoile Rouge.
Du jamais vu qui laisse planer un certain doute ...

En fin juillet 1998, il y avait une possibilité pour que le club ne soit pas admis à participer aux compétitions européennes, du fait d'Arkan et de ses divers connexions. C'est ainsi que son épouse Svetlana en prenait la présidence, mais peu de temps après, ne se sentant pas l'âme d'une présidente de club de foot, elle cédait le poste à Zarko Nikolic.


Arkan et ses "tigres"

Le 14 août 2000, 7 mois après la mort d'Arkan, "Ceca" eut un revirement et souhaita reprendre la présidence du club. Jusqu'à la saison 2001-2002, où Obilic terminait quatrième, on pouvait les considérer comme une des équipes phares du championnat serbe, puis vint le déclin : septième la saison suivante, puis sixième en 2003-2004 puis au-delà du top 10 la saison suivante.
"Ceca" dirigeait le club d'une main de fer, punissant de sévères amendes, les joueurs qui faisaient de mauvaises performances. Les sponsors s'en allaient les uns après les autres.
A l'issue de la saison 2005-2006, Obilic descendait en deuxième division serbe puis ce furent trois relégations successives, pour jouer aujourd'hui en 5ème division amateure de la région de Belgrade.
Obilic avait vécu et renaîtra peut-être.


"Ceca" a été accusée par la justice serbe d'avoir détourné plusieurs millions d'euros de la vente de dix joueurs alors qu'elle était à la tête du club. Le parquet la condamne à une amende de 1,5 millions d'euros et un an de liberté conditionnelle avec port du bracelet électronique.

Sources :

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