jeudi 19 avril 2012

Tapie : 75% des présidents sont des gros nullots

(om4ever.com)

Bernard Tapie est adulé par les uns, détesté par les autres. Chanteur, redresseur d'entreprises, star de la télévision, président de l'OM, ministre sous Mitterrand, il passe par la case prison puis il arrive à se relever : acteur, comédien, écrivain, chroniqueur radio, etc..
Nanard est toujours autant grande gueule et n'en demeure pas moins un type "sévèrement burné". Il a donc toute sa place sur ce blog.

Tapie était l'invité de coach Courbis, ce soir sur RMC, de 21h à 22h pour parler essentiellement de foot et évoquer sa dernière pièce de théâtre "Les montagnes russes", en représentation du 27 avril au 9 mai 2012 au théâtre Comedia.

Si vous l'avez râté, voici un podcast disponible pendant encore quelques jours sur ce lien :

Morceaux choisis : 

«J'ai viré Beckenbauer au bout de deux mois alors que c'était le plus grand entraîneur du monde».

«Il vaut mieux un entraîneur pas mal qui connait bien son boulot avec une super équipe (...) que d'avoir un super mec avec des nazes».

«Les trois meilleurs de Caen s'en vont au PSG, Marseille, Lille et les trois meilleurs de PSG et de Marseille, ils se cassent à la Juve, Arsenal, etc.. On est de ce point de vue un pays complètement sous-développé».

«Une équipe, c'est un niveau moyen (...) la valeur d'une équipe, c'est : quel est le niveau des 5 moins bons ?».

«Les causeries collectives, c'est de la couille en barre (...) Le joueur, il n'écoute son président que s'il reconnait à ce président une rélle autorité».

«Je n'arrête pas d'entendre parler de la guerre entre Deschamps et Anigo. (...) Il faut la régler. T'en vire un des deux et puis voilà».

«Encore faut-il que le supporter se sente en adéquation, en osmose avec les joueurs. Si vous avez une équipe qui ne vous ressemble pas du tout, vous finissez par avoir l'amour du maillot. C'est quoi le maillot ? C'est une merde, c'est un bout de chiffon, c'est que dalle. Le maillot dès qu'il est porté par un homme qui vous symbolise ou qui organise ... Pourquoi je voulais toujours des Francescoli, des Waddle ou des mecs comme ça ? Parce qu'ils ont la nostalgie du Marseille de Magnusson. Et Magnusson, ça les a marqués pour la vie entière. (...) T'es obligé d'en avoir des comme ça et à ce moment-là, il y a une identification du public sur l'équipe et tout va dans le même sens. Le président doit ressembler à ça. T'imagines Nicollin, président à Lille ?».

«Faut pas être très malin pour savoir qui va être champion de Ligue 1. Y a aucun doute sur le fait que ça va être le PSG».

«A l'époque, on m'avait reproché d'avoir fait un tas de trucs que j'avais toujours dit ne pas avoir faits et on avait largement expliqué que ce pauvre Bernès était un âne baté, qu'il était complètement con et qu'à la limite, il était simplement manipulé par moi. On se rend compte aujourd'hui qu'il était beaucoup moins con que les gens le pensaient, c'est un type très intelligent, qui connait admirablement le football, qui a un grand pouvoir de conviction».

«Tous ceux qui ont un jour ou l'autre eu l'audace de faire de l'arnaque dans le football, soit vis à vis d'un arbitre, soit vis à vis d'un joueur, je pense, pour me l'avoir fait raconter, qu'en général, on rémunère après le match, pas avant le match».

«Si moi, je suis un bon footballeur, que j'ai 22 ans, je préfère être avec Migliaccio ou Bernès, qu'avec un charlot qui ne connait personne, qui va me raconter je ne sais pas quoi, qui va se contenter de venir voir le président du club où je suis pour lui demander une augmentation. Ca, ce n'est pas dur à faire».

«Comme les trois quarts des présidents ne connaissent que dalle, rien, que ce sont des gros nullots, quand leur entraineur dit qu'il a besoin d'un libéro qui serait plutôt dans ce style-là : grande détente, fort sur l'homme, etc.. Qu'est-ce que vous croyez qu'il fait ? Il appelle Bernès ou un autre, il appelle les trois, quatre meilleurs. Qu'est-ce qu'a fait Aulas ? Comme il ne voulait pas être à ce régime-là, il a pris un type qui connait le foot sur le bout des ongles qui s'appelle Bernard Lacombe».

«Je prétends que Lyon avait eu pendant deux saisons, entre les mains, l'effectif pour gagner la coupe d'Europe ... au moment où ils vendent Abidal, Essien. (...) Aulas a voulu absolument ne pas perdre d'argent sur un an. Or, c'est une énormité parce que si tu gagnes la coupe d'Europe, tes joueurs, tu les vends».

«Je voudrais vous rappeler une anecdote pour vous dire à quel point, de temps en temps, il ne faut écouter personne. Quand on va à Tottenham pour acheter un avant-centre, je ne sais même plus son nom (...) et je vois un match avec Waddle. Tu connais la suite, j'ai pris Waddle».

«Pour moi, Leonardo, il n'incarne rien du tout».

«Le PSG, si tu regardes la composition de l'équipe, tu comprends pourquoi ça ne marche pas. Il y en a trois qui jouent de la même manière et qui font la même chose quand t'as perdu la balle, c'est à dire rien. Donc forcément, y a problème».


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