"J'ai réussi à atteindre le 160 km/h, chrono en main !" semble dire Tony
(c) skysports.com
En novembre dernier, Stoke s'était fait torcher 5-0 en championnat à Bolton et Tony Pulis, le coach des Potters était passablement irrité après le match. Contrôlé au volant de sa BMW à 160 km/h sur une route limitée à 90, "TP" a fait valoir des excuses assez étonnantes.
Généralement, lorsque quelqu'un est arrêté pour excès de vitesse, il est courant qu'il se confonde en excuses au moment de son audition pour éviter la perte de son permis de conduire. Mais celles utilisées par Tony Pulis (et rapportées par le tabloïd anglais le «Sun»), dépassent de loin ce qu'il est coutume d'entendre en pareil cas.
L'avocat de TP, Mike Stephenson, a argumenté que le retrait de la licence de son client aurait des effets négatifs sur son travail, de nature à mettre en danger la survie des Potters parmi l'élite et que la relégation aurait bien évidemment des répercussions négatives sur les entreprises ayant investi au club.
Il a ajouté que Pulis avait l'habitude de faire des visites à des enfants et des personnes âgées par l'intermédiaire d'organismes de bienfaisance, et qu'il ne pourrait plus les faire s'il perdait son permis. Il serait même impossible pour lui d'engager un chauffeur car celui-ci serait à même d'entendre les conversations téléphoniques de Pulis passées sur son portable, concernant des secrets du marché des transferts !
Les magistrats ont gobé tout ça et Tony ne s'en tire qu'avec une amende (plutôt lourde : 2 500 livres) et surtout, il est autorisé à conduire sa BMW.
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