Hier soir, Montpellier a réussi à battre le PSG en demi-finale de coupe de la ligue et l'équipe première se rendra au stade de France en avril prochain, pour la première fois de son histoire.
Louis Nicollin avait eu des propos incendiaires peu avant le match à l'égard de ses joueurs et de son entraîneur et on peut penser que cela a eu un impact sur une équipe de Montpellier qui avait été décevante ces derniers temps en championnat ainsi qu'en coupe de France, en s'inclinant à Reims (L2) il y a une dizaine de jours (1-0).
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Morceaux choisis :
A l'attention de son coach :
«Girard a dit qu'il manquait un petit quelque chose pour signer. Moi aussi il me manque un petit quelque chose pour le prolonger. Il a contribué à faire revivre l'esprit des premières années du club. Mais j'ai l'impression qu'on stagne. Je suis capable de ne pas le garder. Comme ça on fera les gros titres des journaux !»
«L'élimination en Coupe de France (1-0 à Reims, NDLR), je m'en doutais. On ne prépare pas un tel match en plein cagnard (Montpellier était en stage en Espagne, NDLR) pour se retrouver le samedi soir à Reims par moins cinq degrés. On voit bien qu'on s'en tape de la Coupe de France. Cette élimination ne m'a pas plu. Je n'ai pas de pot avec mes entraîneurs, la Coupe de France, cela ne les excite pas. Mais je n'ai pas dit que j'allais le virer»
«La prolongation de contrat de Girard ? Je ne m'en occupe pas, c'est Laurent (Nicollin, son fils, NDLR) qui gère tout ça. De toute façon, on a le temps ...»
A l'attention de ses joueurs :
«Cette saison, ils m'ont fait deux ou trois trucs que je n'ai pas encaissés. Le 4-0 à Marseille ou le 1-2 face à Lyon, je l'ai encore en travers, grave. En ce moment, ils sont surtout bons à me demander des doubles ou des triples primes»
«Depuis le match de Marseille, j'ai la rage. Je boude l'équipe. On m'a pris pour un con sur certains trucs et je n'ai pas aimé. Les primes doublées, c'est fini ! Et puis je peux vous dire que je tiendrai le coup. C'est la vie, on ne peut pas être toujours content»
«(Une élimination contre le PSG ?) Non, ce ne serait pas un problème. Ce n'est pas comme la défaite à Reims. Celle-là, je ne l'ai pas digérée»
«Mon club, c'est mon club, oh ! C'est comme une gonzesse qu'on a depuis longtemps. Même si elle vous branche un peu moins, on la garde quand même»
Ces propos ont-ils eu un impact réel sur la prestation des joueurs montpelliérains hier soir ? Il n'est pas interdit de le penser. Dans le premier quart d'heure, on avait vu une équipe subissant le jeu du PSG, et à laquelle on ne donnait pas cher pour ce match, mais ensuite, les choses se sont améliorées, les joueurs ont mouillé le maillot, l'organisation se mettait en place et Montpellier jouait avec ses atouts. Grâce à quelques maladresses du PSG devant les buts, notamment d'Hoarau, Montpellier restait dans la partie. Les héraultais étaient aidés par l'expulsion sévère de Chantôme à la 88ème et même à 10, le PSG restait dangereux, tandis que les montpelliérains ne baissaient pas le rythme. On se dirigeait malgré tout vers la loterie des tirs au but, mais Giroux mettait une superbe tête dans les dernières minutes de la prolongation et envoyait le MHSC et Loulou Nicollin, son président si passionné, au stade de France.
Sources :
http://www.francesoir.fr/sport/football/montpellier-en-finale-l-effet-nicollin-65349.html
http://www.midilibre.com/articles/2011/01/18/SPORT-LOCAL-Le-president-de-Montpellier-serein-mais-bougon-1511545.php5
http://www.francefootball.fr/#!/news/2011/01/18/093719_nicollin-j-ai-l-impression-qu-on-stagne.html
http://www.le10sport.com/Football/Ligue1/Nicollin-tacle-a-tout-va-180142810.html
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